Quelle différence entre l'envie et le désir ? Dans le dictionnaire aucune, ils sont synonyme l'un de l'autre et les définitions sont similaires. Ils ont d'ailleurs d'autres termes analogues qui ne sont pas plus différenciés en termes de définition : souhait, aspiration…
Le désir, l'envie réelle sont « refoulés » dans l'inconscient pour ne plus souffrir. C'est en cela que, dans ce cas précis, le désir relève de l'inconscient et l'envie du conscient.
Le désir est un mouvement qui porte les hommes à vouloir posséder quelque chose, ou atteindre un but, qui devront leur procurer une satisfaction. C'est donc un état caractérisé par un sentiment de manque et de privation. À l'inverse, le bonheur est un état durable de plénitude, de bien-être, de satisfaction.
Action de désirer, d'aspirer à avoir, à obtenir, à faire quelque chose ; envie, souhait : Avoir le désir de voyager. 2. Objet du désir ; vœu : Prendre ses désirs pour des réalités.
Le désir d'amour
Le deuxième élément que l'ensemble de l'humanité désire et qui est nécessaire à son expression la plus élevée et à son développement le plus complet est l'amour sous toutes ses formes.
L'amour se construit sur la durée et la profondeur de l'engagement. Le désir correspond à une envie primaire et débouche souvent sur des histoires d'un soir frustrantes. L'amour est un repère réconfortant; lorsqu'il est correctement entretenu, il peut durer toute une vie.
Les limites imposées au désir sont vécues comme des limites à la liberté. Il semble être la condition du plaisir qui naît avec l'assouvissement d'un manque. Il est donc un élan de bonheur qui semble être la satisfaction de mes désirs, durablement. Le désir se renouvelle toujours, il semble insatiable.
Ce qui a commencé par être désir peut se transformer en besoin. Il s'ensuit qu'il faut renverser la proposition de départ et comprendre que le besoin humain s'étaie sur le désir. Réciproquement nous rejetons du côté du superflu des désirs, au motif qu'ils sont spirituels et que leur privation n'empêche pas de survivre.
On dit souvent que le désir est un manque que rien ne peut combler. Celui qui éprouve du désir est un sujet humain, et il voit l'objet de son désir comme un bien, un élément positif. Le besoin est l'expression d'un manque réel, il naît d'un manque et exprime une nécessité organique.
Le désir est un processus conscient (masquant tout de même des manifestations inconscientes sous-jacentes) qui incite les personnes à partir à la quête d'un fait, d'une situation ou d'un objet, source de plaisir et de contentement.
Pour notre spécialiste en effet, « la majorité des personnes qui disent ne ressentir aucun désir ne le font pas par choix ». Elles seraient donc en quelque sorte les victimes d'un « blocage », dont elles ne sont parfois pas conscientes. Evidemment, chacun est libre de vivre comme il l'entend.
La notion de « désir » peut aussi bien représenter l'expression de la vie (une force continue, la « pulsion de vie » selon Freud) que se ressentir en tant qu'émotion à part entière.
L'envie d'aimer, c'est l'envie de se donner, de donner de l'Amour. C'est l'envie de voir la personne que l'on aime être heureuse. Le besoin d'Amour, à l'inverse, peut nuire à la relation. Le besoin empiète sur le respect que l'on a de l'autre car on veut se l'approprier.
Le désir est la quête d'un objet que l'on se représente comme étant la source d'un plaisir. À une conception négative du désir, qui voit en celui-ci le mouvement qui va d'un manque vers une satisfaction – le désir est alors conditionné par le manque, la privation –, on peut opposer la représentation purement.
Le sujet manque – donc désire – donc parle – donc manque : le désir présente une permanence, une “durabilité”, une sorte d'immortalité. Il est, comme dit Freud, “indestructible”. Le sujet cherche à réaliser son désir, sans pouvoir ni y réussir, ni y renoncer. Il est infini, car le manque ne sera jamais comblé.
Le mot désir dérive du latin desiderare qui signifie "être face à l'absence d'étoile", et par la suite, constater avec regret l'absence de quelque chose, ou de quelqu'un. Renouant avec cette étymologie, toute la philosophie du XXe siècle associe le désir au manque.
Celui qui ne désire plus rien ne peut être heureux. Il ne faut donc pas refouler ses désirs, ses envies personnelles comme le laisse entrevoir la pensée ascétique et en partie Schopenhauer. L'imagination est donc un ingrédient indispensable au bonheur.
Approche générale du désir. Depuis le départ de la philosophie les philosophes ont réfléchi sur le désir. L'homme est un être de désir. C'est la nostalgie d'un astre disparu, la quête de quelque chose qu'on ne possède pas.
Le désir est un souhait irrationnel, obsédant et impossible à satisfaire, qui porte sur la possession de quelque chose. On dit en souvent que le désir est un manque que rien ne peut combler. Celui qui éprouve du désir est un sujet humain, et il voit l'objet de son désir comme un bien, un élément positif.
Comme le désir s'étaie sur le besoin, la passion s'étaie sur le désir. Descartes pense sous le nom de « passions de l'âme » l'ensemble de la vie affective puisqu'un affect implique une passivité de l'âme. Un désir, un sentiment, une passion sont des modifications de la sensibilité sous l'effet de ce qui agit sur elle.
Pour peu que l'objet de notre désir soit difficilement accessible, ce sentiment de manque peut devenir souffrance, douleur. On comprend, dans ces conditions, que satisfaire ses désirs c'est mettre fin à cette souffrance et, pour peu que nous désirions réellement un objet source de satisfaction, une source de plaisir.
S'il ose vous toucher, mettre une main sur votre genou ou toucher votre taille par exemple, il sent le sexe ! À moins qu'il ne soit quelqu'un de très accessible avec tout le monde, ses petites touches signifient qu'il a envie de vous.
Ce qui suscite le plaisir, le désir ou le rejet est surtout lié à l'image de l'autre et de sa peau, en fonction d'un contexte complexe : apparence, histoire et goûts personnels, circonstances de la rencontre, disponibilité affective… » Dans ce domaine incertain, jamais une donnée scientifique n'abolira le hasard.