L'essentialisme est un courant philosophique qui affirme que chaque entité, être ou chose, est prédéfini par des caractéristiques indispensables à son identité et à sa fonction. L'existentialisme est un mode de philosopher qui se donne pour objet l'analyse de l'existence humaine dans sa réalité concrète et vécue.
Doctrine philosophique qui met l'accent sur le vécu humain plutôt que sur l'être et qui affirme l'identité de l'existence et de l'essence, ou leur parfaite complémentarité.
L'essentialisme philosophique suppose que l'essence d'une chose précède son existence. Sans nier ni affirmer le libre arbitre éventuel de l'individu, il le rend tributaire de quelques déterminismes dont il ne peut pas commodément s'extraire et qui le définissent donc en partie.
L'existentialisme s'oppose donc à l'essentialisme. On distingue en général deux grands courants à l'intérieur de ce courant philosophique.
L'existentialisme sartrien est résumé par la célèbre formule : « l'existence précède l'essence », c'est-à-dire que chaque individu surgit dans le monde initialement sans but ni valeurs prédéfinies, puis, lors de son existence, il se définit par ses actes dont il est pleinement responsable et qui modifient son essence ; ...
au sens où l'homme n'est pas enfermé en lui-même mais présent toujours dans un univers humain, c'est ce que nous appelons l'humanisme existentialiste. Le théâtre et le roman sont pour Jean-Paul Sartre un moyen de diffuser ses idées grâce à des mises en situation concrète (Huis clos, Les mains Sales, La nausée...).
Partie du Danois du 19e siècle, Søren Kierkegaard, premier auteur à l'avoir défendu sans le nommer ainsi - l'existentialisme - cette philosophie avait pour principe de s'opposer au système ; la réalité - qu'oublie toujours la philosophie - n'est pas un système logique, c'est au contraire, une subjectivité individuelle ...
La doctrine que je vous présente est justement à l'opposé du quiétisme, puisqu'elle déclare : il n'y a de réalité que dans l'action; elle va plus loin d'ailleurs, puisqu'elle ajoute : I'homme n'est rien d'autre que son projet, il n'existe que dans la mesure où il se réalise, il n'est donc rien d'autre que l'ensemble de ...
L'existentialisme est une thèse qui dit en bref que l'être humain n'est jamais vraiment « quelque chose » de fini, mais qu'il se construit au fur et à mesure de ses actes. C'est le fameux « l'existence précède l'essence » de Sartre : cela veut dire que notre action humaine précède « qui nous sommes ».
Il s'ensuit que l'erreur dans laquelle s'est fourvoyé l'existentialisme réside dans cette exigence de nivellement, autrement dit de faire disparaître un des termes de la tension. Ainsi, le défaut de Chestov pour Camus est de conclure à la vanité de la raison, concluant ainsi à l'irrationalité du monde.
Résumé Le terme d'essentialisme a été introduit par Karl Popper en 1945. Pour Popper, l'essentialisme est une conception de la science erronée, ayant son origine dans les philosophies de Platon et surtout d'Aristote. Cette conception de la science consiste à privilégier les questions du type « Qu'est-ce que ? ».
Qu'est-ce que signifie ici que l'existence précède l'essence ? Cela signifie que l'homme existe d'abord, se rencontre, surgit dans le monde et qu'il se définit après. L'homme, tel que le conçoit l'existentialisme, s'il n'est pas définissable, c'est qu'il n'est d'abord rien.
L'existentialisme tient donc en un mantra, «l'existence précède l'essence». Sartre le résume ainsi: «L'homme n'est d'abord rien. Il ne sera qu'ensuite, et il sera tel qu'il se sera fait.» Cette auto-construction provoque une responsabilité infinie. Pour l'homme lui-même, d'abord, mais pour tous les autres aussi.
Le principe premier de l'existentialisme
Si « l'existence précède l'essence », c'est donc au sens où il n'y a pas de concept de l'homme qui précéderait son existence. L'homme mène d'abord son existence, et son essence, au fond, n'apparaît qu'à la fin de sa vie.
Comme toutes les autres doctrines, loin d'être une exception, l'existentialisme renferme quelques points ambigus qui demandent des précisions. Notons d'abord la méfiance accentuée de ce courant envers l'utilisation de la raison, et le rejet de la spéculation philosophique.
Compagne de Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir (1908 - 1986) applique l'existentialisme à la condition féminine : on ne naît pas femme, on le devient. La femme ne doit pas rester le "Deuxième sexe", subordonnée à l'homme mais gagner sa place dans la société.
Principaux thèmes. Opposé aux grands systèmes philosophiques et englobant des vues d'une grande diversité, l'existentialisme se caractérise par des grands thèmes liés à une préoccupation majeure : l'existence individuelle déterminée par la subjectivité, la liberté et les choix de l'individu.
Quatre griefs principaux. On accuse l'existentialisme 1) de décourager les hommes à agir (quiétisme) ; 2) d'avoir une vision négative de l'homme (pessimisme) ; 3) d'être une philosophie individualiste ; 4) de conduire au relativisme moral.
La philosophie de Sartre est, dans le même mouvement, une philosophie de la liberté : ayant à construire, à déterminer son existence, l'homme est libre, par conséquent, de décider de ce qu'il sera au moyen des choix et des décisions qui seront les siennes.
C'est l'une des citations les plus célèbres de l'histoire de la philosophie occidentale, et sans doute la phrase la plus connue de Jean-Paul Sartre : « L'enfer, c'est les autres. » Sa notoriété, cependant, n'empêche pas les incompréhensions.
Selon lui, le Prix Nobel l'aurait changé en « institution », ce qui n'était pas en accord avec sa vision personnelle de l'écrivain.
Au milieu du XXème siècle, le philosophe Jean-Paul Sartre décide de mettre les pendules à l'heure et façonne une des grandes thèses de la philosophie : l'existence précède bien l'essence.
Dans l'étape substantive, le terme est devenu une philosophie du XX e siècle autonome et caractéristique, avec Husserl comme principal ancêtre et Jaspers, Heidegger et Sartre comme interprètes principaux [1][1]En tant qu'unique existentialiste important du XIXe siècle,….
L'existentialisme stipule que Dieu n'existe pas et qu'il faut en tirer les conséquences jusqu'au bout, notamment qu'avec lui “disparaît toute possibilité de trouver des valeurs dans un ciel intelligible ; il ne peut donc plus y avoir d'a priori, puisqu'il n'y a pas de conscience infinie et parfaite pour le penser”.
Dieu dans la philosophie sartrienne est la valeur suprême. Or ce qui caractérise une valeur est pour Sartre précisément qu'elle est complètement entre les mains de l'homme. Elle est «pai delà l'être » 5.