Par conséquent, dans la première technique, la fécondation a lieu à l'intérieur du corps de la femme. Dans la seconde, comme son nom l'indique, la fécondation se fait in vitro, c'est-à-dire en dehors du corps de la femme.
La fécondation in vitro et l'insémination artificielle sont deux méthodes de procréation médicalement assistée (ou PMA) largement utilisées.
Elles sont de 3 ordres : Les inséminations intra-utérines. La fécondation in vitro sans micromanipulation, également appelée FIV conventionnelle. La fécondation in vitro avec micromanipulation, également appelée ICSI, abréviation de Intra Cytoplasmic Spermatozoa Injection.
L'un des principaux avantages de la procréation assistée, c'est de permettre aux couples ayant des difficultés à concevoir naturellement un enfant d'obtenir une grossesse. On considère qu'un couple est infertile si aucune grossesse ne survient après un an de relations sexuelles régulières.
Il se situe en moyenne entre 1200 et 1400€ par cycle de stimulation. Les coûts sont donnés à titre indicatif. Chaque prise en charge étant personnalisée, les prix peuvent varier d'un patient à un autre, et pour un même patient, d'une tentative à une autre.
Les conditions d'âge pour effectuer une PMA
45 ans pour les femmes qui ont vocation à porter l'enfant, qu'elles soient mariées ou non ; 60 ans pour le membre du couple qui n'est pas destiné à porter l'enfant.
Les bébés conçus par procréation médicalement assistée (PMA) présenteraient un risque plus élevé que les autres de mort néonatale, d'être morts-nés, de naître prématurément ou de souffrir d'une insuffisance de poids à la naissance.
Les AMP qui ont le plus de chances de succès sont les FIV-ICSI : 22 % de chance. Les chances de succès sont de 20 % pour la FIV classique, 10 % pour l'insémination artificielle et 14 % pour le transfert d'embryon congelé. Cette technique peut créer de vraies déceptions chez les parents.
Après une stimulation hormonale et le déclenchement de l'ovulation, plusieurs follicules sont ponctionnés. Les ovocytes et les spermatozoïdes sont ensuite préparés en laboratoire puis mis en fécondation dans une boite de culture. En cas de succès, un à deux embryons sont ensuite transférés dans l'utérus.
L'insémination artificielle
C'est la technique la plus simple. Elle consiste à déposer les spermatozoïdes du conjoint ou d'un donneur dans l'utérus de la femme pour faciliter la rencontre avec l'ovule et la fécondation. En France, l'insémination représente 37 % des tentatives de PMA selon l'Agence de la biomédecine.
L'insémination artificielle est une des techniques utilisées dans la Procréation Médicalement Assistée ou PMA. Elle consiste à déposer le sperme du conjoint ou d'un donneur, directement dans l'utérus de la femme, après un recueil de sperme naturellement ou par ponction dans les testicules.
La fécondation in vitro ou FIV est une technique de procréation médicalement assistée (PMA) autorisée en France aux femmes seules, en couple hétérosexuel ou homosexuel.
La PMA, ça fait grossir ? Les femmes réagissent toutes différemment aux traitements hormonaux. Certaines vont prendre un peu de poids (c'est surtout de la rétention d'eau), d'autres pas et d'autres enfin vont en perdre.
La FIV n'est pas sans risques : Celui de grossesses multiples associées à des complications maternelles et périnatales telles que le diabète gestationnel, une faible croissance fœtale, la pré-éclampsie et la prématuré. Les bébés nés par FIV ont ainsi, un risque accru de malformations congénitales.
Le transfert est-il douloureux ? Non, il se pratique sans anesthésie (sauf dans de rares cas exceptionnels) et ne provoque pas de douleurs. C'est comme une consultation de gynécologie.
Au cours de cette première consultation d'infertilité, votre gynécologue interrogera les deux conjoints sur la durée d'infertilité, les antécédents médicaux, chirurgicaux, gynécologiques et obstétriques ainsi que les antécédents familiaux. Il procédera également à un examen gynécologique.
Soit la femme a de façon exceptionnelle 2 ovulations simultanées lors du meme cycle, 2 spermatozoïdes fécondent ces ovocytes et 2 embryons se developpent alors dans l'uterus de la femme. Les futurs enfants sont donc comme 2 frères/soeurs mais ont la même date de naissance. Ce sont les fameux “faux jumeaux”.
La loi élargit l'accès à la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes et aux femmes célibataires et supprime le critère médical d'infertilité. Elle était jusqu'à présent réservée aux couples hétérosexuels sur indication médicale.
Lorsque vous êtes sur le point d'entrer dans le parcours de procréation médicalement assistée (PMA), c'est à votre gynécologue de remplir le formulaire de demande de prise en charge à 100% dans le cadre de l'infertilité. Votre gynécologue l'envoie ensuite au service médical de l'Assurance Maladie pour accord.
Quant à l'âge, la loi n'indique pas d'âge limite pour accéder à la PMA, mais la prise en charge par l'Assurance maladie s'arrête à 43 ans.
Les principales raisons de ces échecs peuvent être regroupées en trois catégories: une pathologie utérine ou des trompes (polype ou fibrome utérin, endomètre inadéquat, hydrosalpinx, endométriose) une mauvaise qualité des embryons conséquence d'une mauvaise qualité des ovocytes et/ou du sperme.
Le cancer des ovaires
Les femmes ayant subi des fécondations in vitro ont un risque augmenté de 30% de cancer des ovaires (10). Dans une étude, on observe ainsi 15 cancers des ovaires pour 10 000 femmes au lieu de 11 sur 10 000 chez des femmes n'ayant pas fait de FIV.
Parmi elles : pas de prise en charge par la sécurité sociale de la PMA pour les couples de femmes et les femmes seules ou encore un critère médical - d'infertilité médicalement diagnostiqué ou de non-transmission d'une maladie d'une particulière gravité - pour les couples hétérosexuels.