La schizophrénie fait partie des psychoses. C'est une maladie grave, qui peut avoir des répercussions dramatiques. Contrairement aux idées reçues et à l'étymologie (schizo – fendre et phren– esprit), elle n'est pas un dédoublement de la personnalité.
aux « symptômes négatifs » (appauvrissement marqué de l'expression orale, émoussement affectif, incapacité à éprouver de l'intérêt ou du plaisir et retrait social) ; et/ou. agitation extrême ou ralentissement psychomoteur, adoption de postures inhabituelles.
La schizophrénie fait partie des psychoses. Contrairement aux idées reçues, elle n'est pas un dédoublement de la personnalité. Le schizophrène ne se prend pas pour un autre, mais il perçoit la réalité d'une manière très différente de ceux qui l'entourent.
Psychose due aux drogues : la consommation de drogues, telles que la marijuana, la cocaïne, le LSD, les amphétamines et l'alcool, peut parfois entraîner des symptômes psychotiques. Psychose organique : des symptômes psychotiques peuvent survenir à la suite d'une maladie physique ou d'une blessure à la tête.
Transmettez-lui un message d'espoir en lui disant qu'on peut l'aider et que les choses peuvent aller mieux. Si la personne refuse de discuter avec vous, ne l'obligez pas à se confier. Indiquez-lui plutôt qu'elle pourra vous parler plus tard si elle le désire.
De manière générale, le traitement des psychoses repose sur la prise de médicaments neuroleptiques (ou antipsychotiques), qui permettent de reprendre contact avec la réalité et de réorganiser la pensée. "L'amélioration de l'état général du patient peut être très rapide, affirme le Dr Marie-Claude Gavard.
Pensée modifiée et confuse
Les idées peuvent devenir embrouillées. On peut perdre le fil de sa pensée. Cela se manifeste par des difficultés à tenir une conversation et à se faire comprendre. Parfois, la pensée se bloque ou est interrompue par des idées intrusives.
L' anxiété est une composante de la psychose confusionnelle inhibée, mais elle est secondaire à la difficulté de faire face à l'afflux d'informations. Le diagnostic différentiel avec la paraphrénie affective se fait sur : L'inadéquation des idées délirantes par rapport à l'intensité de l'humeur.
Le diagnostic de la psychose est clinique. Ce trouble mental ne peut être caractérisé que par un médecin psychiatre devant des symptômes caractéristiques : idées délirantes, hallucinations, troubles émotionnels, désorganisation de la pensée ou encore modifications de l'humeur.
Le diagnostic posé, le malade doit accepter sa maladie pour adhérer aux traitements, qui « permettent une vie quasi normale et une évolution favorable de la pathologie. On peut guérir de la schizophrénie, c'est important de le dire. » À condition d'avoir un bon accompagnement et des structures adaptées.
Alors qu'il n'existe aucun médicament officiellement indiqué, deux techniques non pharmacologiques ont fait leurs preuves : les TCC (thérapies cognitives et comportementales) et l'EMDR (Eyes Movements Desensitization and Reprocessing) ou «intégration neuro-émotionnelle par les mouvements oculaires ».
Quels que soient les symptômes exprimés, les schizophrènes ont beaucoup de mal à effectuer les tâches de la vie quotidienne. Leur pensée n'est pas claire, leurs rapports avec les autres deviennent difficiles, ils ont des difficultés à contrôler leurs émotions et à prendre des décisions.
Il n'existe aucun test diagnostique de certitude pour la schizophrénie. Le diagnostic repose sur une évaluation globale de l'anamnèse de la maladie, la symptomatologie.
Les symptômes positifs signifient que certains comportements, pensées, émotions ou perceptions vont venir se manifester « en plus » chez la personne schizophrène, comme par exemple des hallucinations ou des idées délirantes. On ne retrouve pas ce genre de symptômes chez une personne bipolaire.
Le psychotique n'est pas conscient de sa maladie. Il a tendance à se replier sur lui-même, et il est impossible pour lui d'accomplir les actions nécessaires à sa vie en société. Si elles ne sont pas soignées précocement, les psychoses entraînent donc souffrance, solitude et exclusion.
Personnalité anxieuse
Ces personnes ont tendance à toujours penser que le pire est probable ou du moins plausible et s'entourent alors d'un maximum de précaution pour éviter les difficultés auxquelles elles ont songé. Le moindre évènement quotidien peut ainsi devenir une affaire compliquée.
En règle, un névrosé connaît ses troubles ; il est capable d'en faire l'inventaire et d'en demander des soins. À l'inverse, un psychotique ignore ses troubles qu'il vit comme faisant partie de sa nature ou de la réalité extérieure et il n'en demandera aucun soin.
Psychoses chroniques non dissociatives : délires chroniques
On distingue trois types de paranoïa : les délires passionnels : érotomanie, délire de jalousie, délire de revendication ; le délire d'interprétation de Sérieux et Capgras ; le délire de relation des sensitifs de Kretschmer.
Qu'est-ce que la psychose hallucinatoire chronique ? L'hallucination constitue une sensation pathologique sans aucune stimulation externe. La psychose hallucinatoire chronique se traduit par la perte du sens de la réalité. L'expérience vécue par le sujet est convertie en délire, notamment en hallucination.
Parmi les médicaments de cette catégorie, citons la rispéridone (Risperdal), la quétiapine (Seroquel), l'olanzapine (Zyprexa), la ziprasidone (Zeldox), la palipéridone (Invega), l'aripiprazole (Abilify) et la clozapine (Clozaril).
Elles se traduisent souvent par une anxiété, un refus scolaire, un apragmatisme (incapacité d'agir), des troubles du comportement (relation inadéquate aux gens et aux objets), des symptômes pseudonévrotiques (obsessions, phobies), une vie fantasmatique pauvre ou envahissant le réel.
Trouble caractérisé par la survenue d'une idée délirante unique ou d'un ensemble d'idées délirantes apparentées, habituellement persistantes, parfois durant toute la vie. Le contenu de l'idée ou des idées délirantes est très variable.