Chapitre. 1Le soufisme est un aspect de la sagesse éternelle, universelle, qui s'est incarné dans le corps de la religion islamique, née en Arabie au vii e siècle. On peut le définir comme la dimension intérieure, spirituelle de l'islam, et de l'islam sunnite pour l'essentiel.
Le soufisme (en arabe : ٱلتَّصَوُّف, at-taṣawwuf) désigne les pratiques ésotériques et mystiques de l'Islam visant la « purification de l'âme » en vue de se « rapprocher » de Dieu. Il s'agit d'une voie d'élévation spirituelle,un chemin initiatique de transformation intérieure.
Apparue dès l'aube de l'islam, puis structurée en tariqa (confréries) à partir du XIe siècle par des maîtres spirituels (cheikh), la voie soufie s'est propagée dans l'ensemble du monde musulman, d'Asie centrale au Maghreb, en passant par l'Inde, la Turquie et le continent africain.
La mort du prophète Mahomet, subitement tombé malade en 632, laisse totalement ouverte la question de sa succession. Trop absorbé par les conquêtes militaires et par la prédication, le Prophète n'a pas eu le temps de désigner son successeur. Ses fidèles vont alors se déchirer sur son identité.
Les sunnites reconnaissent les trois premiers califes (terme qui signifie « successeurs ») tandis que les chiites ne reconnaissent comme légitimes que le quatrième calife, Ali, cousin de Muḥammad ayant épousé sa fille et ses successeurs.
Les pèlerins chiites peuvent aussi profiter de leur pèlerinage à La Mecque pour visiter, quand c'est possible, d'autres lieux. C'est le cas du cimetière d'al-Baqi, situé non loin de la mosquée de Mahomet à Médine, à proximité duquel certains vont prier.
Ali, cousin de Muhammad et son gendre, fait partie des Ahl al Bayt - les gens de la « demeure » - sous-entendu la famille du Prophète. Celle-ci tient une place de haut rang dans la tradition islamique. Ali a été le quatrième calife de l'islam (656-661) et il est considéré par les chiites comme leur premier imam.
les futurs sunnites désignent Abou Bakr, un homme ordinaire, compagnon de toujours de Mahomet, au nom du retour aux traditions tribales.
L'une des plus connues est celle des Mevlevi, ou « derviches tourneurs », qui vit le jour à Konya, en Turquie actuelle, au XIIIe siècle.
Aujourd'hui 85 % des musulmans dans le monde se réclament du sunnisme, 13 % du chiisme et 2 % de la communauté kharijite ou de branches minoritaires du chiisme.
La baraka la plus évoquée est celle d'Allah. S'il pleut, si la récolte est bonne, si une femme accouche d'un bel enfant, si quelqu'un sort indemne d'un accident qui aurait pu être mortel, si une personne est très âgée mais en bonne santé et dans bien d'autres circonstances, on dit que c'est la baraka de Dieu.
Chapitre. 1Le soufisme est un aspect de la sagesse éternelle, universelle, qui s'est incarné dans le corps de la religion islamique, née en Arabie au vii e siècle. On peut le définir comme la dimension intérieure, spirituelle de l'islam, et de l'islam sunnite pour l'essentiel.
Les principales « écoles juridiques » sunnites qui se sont historiquement imposées sont donc l'école hanafite, l'école malékite, l'école shâfi'ite et l'école hanbalite [6][6]L'école hanafite est aujourd'hui encore présente en Turquie, en….
La danse des derviches est en fait une prière, menant à l'union suprême avec Dieu. Ayant une dimension cosmique, elle symbolise la rotation des planètes autour du soleil. Le cercle représente la loi religieuse qui embrasse la communauté musulmane.
Les soufis sont les disciples de cette école organisée en communautés ou confréries. On estime les adeptes du soufisme sont environ 300 millions sur 1,6 milliard de musulmans dans le monde, ils représentent ainsi près de 19 % de la branche sunnite de l'islam et l'on en compte quelques milliers parmi les Chiites 1.
Elle a été fondée par Ibn Hanbal (780-855) et se fonde sur une lecture littérale du Coran. Les Hanbalites sont présents en Arabie saoudite et au Qatar. Les sunnites considèrent qu'ils incarnent l'islam face aux partisans d'Ali, adversaires du califat et partisans de l'imamat.
La danse soufie est la danse des âmes et révèle l'énergie spirituelle. Cette énergie ne peut se voir à l'oeil nu car elle est insaisissable et sa couleur n'est autre qu'une lumière incolore, pure et transparente comme un miroir à travers lequel le monde se reflète.
Il s'agit d'aimer Dieu puisque seul Dieu est. Pour ce faire, il est nécessaire de se connaître soi-même, de se délester de la jalousie, de l'intérêt, de l'intolérance et de la haine. Dans l'imaginaire soufi, le cœur est un miroir. Il faut le polir, le nettoyer, l'entretenir, pour espérer y voir le reflet du divin.
Salafisme : Mouvement sunnite. Les "salaf", "prédécesseur ou ancêtre", désigne les premiers compagnons du prophète et les deux générations suivantes. Le salafiste prône un retour à l'islam des origines, un islam pur qui n'a pas été perverti par les hommes.
La division entre sunnisme et chiisme est historiquement le fruit d'un conflit de succession, après la mort du prophète, en 632 à Médine, dans l'actuelle Arabie saoudite. Les compagnons du prophète choisissent l'un d'entre eux, Abou Bakr, en conclave selon la tradition tribale.
Les chiites y ajoutent d'autres obligations. Le premier pilier est la profession de foi (shahada en arabe): elle consiste à attester qu'«il n'y a pas de dieu à part Dieu» (la ilaha illa-llah) et que «Mahomet est son prophète» (Muhammadun rasulu-llah) .
Les croyances de l'islam se fondent sur deux sources complémentaires : en premier lieu le Coran, qui met par écrit l'ensemble des révélations reçues par Muhammad durant sa vie ; en second lieu la Sunna, recueil des traditions attribuées au Prophète.
La disparition du Prophète pose la question de sa succession. Tandis que les chiites choisissent le fils spirituel de Muhammad, Ali, pour guider les croyants au nom des liens du sang, les sunnites décident de faire d'Abou Bakr, compagnon du Prophète depuis toujours, le premier calife.