On distingue ainsi : La sensation de malaise, qui ne se traduit pas par un évanouissement mais plutôt par un vertige ; La syncope, ou malaise vagal, qui se caractérise par une perte de connaissance soudaine et totale (la personne n'est plus consciente de son environnement).
La syncope : Elle désigne un malaise accompagné d'une perte de connaissance brève, brutale et totale. Une syncope est provoquée par une baisse de débit sanguin cérébral. Le malaise vagal ou syncope vasovagale : Cette forme de syncope constitue l'une des pertes de connaissances de courte durée les plus fréquentes.
Il s'agit d'une réaction réflexe dite paradoxale du SNA, déclenchée dans certaines situations de la vie courante. Elle entraîne une baisse rapide de la pression artérielle accompagnée le plus souvent d'un ralentissement de la fréquence cardiaque.
A la différence d'une lipothymie, qui est plutôt un simple malaise, un évanouissement, ou une syncope, correspond à une vraie perte de connaissance brutale, avec ou sans signes annonciateurs.
La plupart des personnes atteintes d'un malaise vagal témoignent de signes significatifs : des sensations de déséquilibre en position debout, des étourdissements, des maux de tête et des "retours à la normal" après quelques minutes.
"Certaines personnes peuvent exprimer leur stress par un malaise vagal. Le stress devient problématique quand il est chronique et provoque un épuisement. Et un phénomène vagal peut survenir. Un malaise va être ressenti comme très inquiétant et aller jusqu'au malaise vagal.
Le malaise vagal est dû à la baisse brutale et transitoire de la pression artérielle et de la fréquence cardiaque. Ces phénomènes résultent d'une hyper stimulation du nerf vague, d'où le nom de malaise vagal.
"Pendant 45 minutes, le patient va être en position semi-debout, et on va continuer à le monitorer." Le passage de la position couchée à la position semi-debout va permettre l'exploration de la réponse vagale du patient et notamment la reproduction des symptômes de la syncope vasovagale, la cause la plus fréquente de ...
Une syncope est généralement sans risque si elle est brève sauf si elle est d'origine cardiaque ; dans ce cas des complications peuvent survenir. Lors d'une syncope, la chute est la plupart du temps inévitable.
Elle se traduit par une fatigue, une sensation de faim, une irritabilité, des sueurs, des maux de tête, une vision floue, une pâleur et elle peut s'accompagner d'une baisse de la conscience.
Liée à la privation d'oxygène dans le cerveau résultant d'une brutale réduction du débit sanguin dans les artères cérébrales, la syncope est associée à une chute de la tension artérielle et à un affaiblissement voire une disparition du pouls.
une tension artérielle supérieure à 140 mm/Hg ; la présence d'un antécédent familial d'infarctus du myocarde ; un excès pondéral (IMC>25)
Les risques de malaise sont nombreux : malaise dû à un coup de chaleur, à un coup de fatigue, malaise à la vue du sang, malaise cardiaque, accident vasculaire cérébral (AVC), etc. Chacun de ces malaises peut avoir de graves conséquences.
De nombreux symptômes, souvent désagréables, peuvent apparaître en cas de dysfonctionnement du nerf vague : une rigidité au niveau du cou, des douleurs cervicales inexpliquées, des maux de tête ou des troubles digestifs.
Heureusement, elles sont souvent dues à des causes bénignes. Mais s'il s'agit d'une syncope récidivante, il est indispensable de consulter un médecin généraliste, puis un cardiologue, car presque 3/4 des syncopes récidivantes sont d'origine cardiaque", précise le Dr Kouakam.
Il existe des traitements pour les syncopes
Pour traiter les troubles du rythme, on utilise des dispositifs implantés dans l'organisme : stimulateur cardiaque (pacemaker) en cas de rythme trop lent (bradycardie) ou défibrillateur en cas de rythme trop rapide (tachycardie).
les antihistaminiques utilisés dans certains médicaments contre les allergies, le rhume et la toux sèche ; les antibiotiques de la famille des quinolones ; certains médicaments contre la douleur appartenant à la famille des opiacés et contenant du tramadol ou de la morphine.
Il faut passer la plaie sous l'eau froide pendant au moins cinq minutes. Si une personne s'évanouit, il faut la réveiller en lui donnant des gifles.
Un malaise lipothymique est un malaise passager caractérisé par une impression angoissante d'évanouissement imminent. D'origine vaso-motrice –d'une irrigation du cerveau passagèrement moindre-, il est engendré par une fatigue physique et/ou nerveuse mais n'aboutit que rarement à l'évanouissement total.
Malaise cardiaque : un cas d'urgence médicale
Parce que ce type de malaise peut être précurseur d'un arrêt cardiaque, il est nécessaire d'alerter les secours. Ce malaise se traduit souvent par une forte douleur qui « serre » la poitrine et peut irradier vers le cou, les bras, le dos ou la mâchoire.
Lorsque le nerf vagal est en situation d'hyper stimulation, il déclenche la sécrétion d'acétylcholine. L'hormone génère alors une cascade de réactions. En tête, le ralentissement de la fréquence cardiaque et la chute de la tension artérielle.
L'évanouissement (syncope) est une perte de conscience brève et soudaine durant laquelle la personne tombe par terre ou s'affaisse dans une chaise et puis redevient consciente. La personne est immobile et molle et a généralement froid aux jambes et aux bras, un pouls faible, et une respiration peu profonde.
D'après leurs conclusions, un patient qui prend un médicament à base de diclofénac, comme c'est le cas du Voltarène, a 20 % plus de risques de faire une crise cardiaque, un accident vasculaire cérébral (AVC) ou d'avoir de l'arythmie qu'un patient qui prend du paracétamol ou de l'ibuprofène.