La principale différence entre le paludier et le saunier est géographique. En effet, le paludier désigne un travailleur qui exerce son métier dans les marais salants du nord de la Loire alors que le saunier récolte de son côté le sel au sud de la Loire.
Historiquement, on distinguait le paludier qui travaillait dans le marais et le saunier qui vendait le sel. « Mais aujourd'hui, on dit paludier au nord de la Loire et saunier au sud comme ici à Saint-Hilaire », précise Zoé Amstatt. Un marais salant est un marais salé qui a été transformé pour pouvoir y récolter du sel.
Un saunier (anciennement saulnier) ou paludier est un travailleur récoltant le sel dans des marais salants. Le mot de « saunier » désigne aussi historiquement les récoltants de sel travaillant dans des sauneries, où ils obtenaient le sel en chauffant l'eau sur des feux de bois.
Adjectif. Relatif aux marais salants ou à l'activité de récolte de sel dans ces marais.
Le salaire d'un paludier avoisine les 2 100€ bruts par mois. En moyenne, un saisonnier gagne entre 1 200 et 1 500€ par mois. Néanmoins, sa rémunération dépend du rendement.
Historiquement, le terme de « saunier » désignait les récoltants de sel travaillant dans les sauneries. Ils obtenaient le sel en chauffant de l'eau sur des feux de bois. Du XVIe jusqu'au XVIIIe siècle, sous l'Ancien Régime, ils étaient aussi vendeurs de sel.
Il n'existe pas de formation obligatoire pour devenir saunier. Néanmoins, il est recommandé d'avoir suivi une formation professionnelle dans le secteur agricole et de la saliculture. Par ailleurs, l'activité du saunier nécessite l'utilisation d'engins agricoles.
Outil: boguette, rouable. Vers le mois de Février, les sauniers mettent le marais à l'écourt : ils vident progressivement les bassins du marais. En suivant le circuit de l'eau, ils nettoient les bassins, un à un, des vives (premières surfaces d'évaporation) jusqu'aux aires saunantes (cristallisoirs).
Fruit de toute la tradition et du savoir-faire des paludiers de Guérande, la Fleur de sel Le Paludier de Guérande est composée de petits cristaux qui se forment à la surface de l'eau des œillets.
Pour la récolte du gros sel, le paludier utilise un las. Cet instrument est un long manche de 5 mètres avec une maille de bois à son extrémité, il permet de récolter le sel sur le fond argileux de l'œillet C'est d'ailleurs pour cette raison que le sel a cette couleur légèrement grisée.
Un métier. Une passion. Depuis des siècles, les paludiers de Guérande, pays du sel, sont les héritiers et les gardiens d'un patrimoine unique. Être paludier, c'est être un peu magicien : de la goutte d'eau, extraire le grain de sel.
Sel, marais salants…
Appelé paludier, saliculteur ou producteur de sel, il réalise les opérations de production de sel (entretien et maintenance des sites salins, mise en eau et régulation des niveaux d'eau, récolte, ...)
Pour devenir saunier paludier et endosser le rôle de producteur de sel une formation existe : le centre de formation EFEA présente le Brevet professionnel de responsable d'entreprise agricole en saliculture.
Les semaines de mauvais temps impactent fortement les paludiers de Guérande. Privés de soleil et de vent, ces derniers voient toute récolte impossible. La pluie dilue toute l'eau qui pourrait s'évaporer, pourtant la saison peut encore être sauvée.
L'évaporation est couramment employée dans les marais salants pour extraire le sel. L'eau de mer est amenée dans de larges bassins de moins en moins profonds, où, sous l'effet de la chaleur du Soleil et du vent, elle s'évapore. Le sel fait son apparition et est alors collecté.
Les marais salants ou salines sont un ensemble de bassins de faible profondeur, appelés carreaux, dans lesquels est récolté le sel, obtenu par évaporation de l'eau de mer. L'eau y circule d'un compartiment à l'autre grâce à une faible pente.
Les marais salants ou salins correspondent à des installations d'origine anthropique dont le but est de favoriser l'extraction et la collecte de sel marin à partir de l'entrée d'une ressource, l'eau de mer.
Le sel se cristallise dans l'oeillet sur un fond d'argile. Il est récolté tous les jours à la main par un paludier à l'aide d'un las. Le sel est ensuite déposé en tas sur une ladure (plateforme ronde au centre de l'oeillet) pour être égouté, avant d'être stocké en "mulon".
La sonde de température du ballon d'eau chaude est défectueuse : le brûleur de la chaudière ne se déclenche pas, et l'eau n'est plus chauffée. Il faut donc remplacer la pièce abîmée pour que les choses rentrent dans l'ordre.
La coloration rose de l'eau est liée à la prolifération de micro-organismes du type algues microscopiques, appelées "dunaliella salina".
Les marais salants sont des étangs et bassins où on fait entrer de l'eau de mer salée pour produire du sel grâce à l'évaporation de l'eau sous l'effet du soleil et du vent.
Les marais dont la salinité est plutôt basse auront une couleur verte du fait de la prédominance d'algues de cette couleur. Quand la salinité augmente, l' algue microscopique Dunaliella salina produit une teinte s'étalant du rose au rouge.
La salinité est un des paramètres les plus importants de l'eau de mer, et désigne la teneur en sels dissous.
Le chlorure de sodium naturel, le sel, peut avoir trois origines : ■ marais salants, par évaporation de l'eau de mer ■ sous-sol, par extraction minière du sel gemme (halite) ■ cendres de plantes salées brûlées.
Extraction du sel de mer
Le plus ancien procédé permettant de récolter le sel de mer est l'extraction. Il consiste à recueillir l'eau de mer dans des marais salants, appelées aussi salines où le sel est récupéré après évaporation de l'eau.