La plus grande différence entre l'interprétation et la traduction réside dans le support de chaque service : les interprètes traduisent oralement la langue parlée, tandis que les traducteurs traduisent la langue écrite.
L'interprète restitue un discours d'une technicité souvent élevée avec toutes ses nuances. Il travaille en simultané, lors de grandes conférences internationales, casque sur les oreilles dans une cabine avec un collègue qui le relaie toutes les 30 minutes car l'exercice demande technicité et concentration.
Le traducteur est un professionnel du langage qui retranscrit textes ou conversations d'une langue étrangère (langue source) vers sa langue maternelle (langue cible) avec un double objectif d'exactitude et de fluidité. Le traducteur transpose un texte d'une langue dans une autre et l'interprète adapte un discours oral.
Pour devenir interprète, il faudra au minimum être titulaire d'un master, c'est-à-dire un bac+5. Il est nécessaire de passer par une licence LEA (Langues Etrangères Appliquées), une licence Langue, littérature et civilisation étrangère ou une licence professionnelle traduction-interprétation.
Quel est le salaire d'un traducteur/interprète ? Salarié, un traducteur-interprète débutant gagne environ entre 1 800 à 2 100 € bruts par mois en début de carrière. Indépendant, ce professionnel est rémunéré à la mission. Le traducteur d'édition a le statut d'auteur et est donc payé en droit d'auteur.
La grande majorité des interprètes travaillent en indépendants (free-lance). Les autres sont salariés d'un organisme international (recrutés sur concours) ou d'une grande entreprise.
D'abord il faut vous créer un compte sur HERMES, la plateforme de recrutement mise en place par Netflix en mars. Vous devrez d'abord effectuer des tests pour que votre niveau soit évalué. Si vous êtes retenu, vous pourrez participer à la traduction des centaines d'épisodes de la base de données.
Ainsi, en 2021, un traducteur fonctionnaire percevra un salaire évoluant tout au long de sa carrière, de 1 635€ à 2 900€, brut par mois. Si celui-ci appartient à la catégorie de seconde classe, entre 2 582€ et 3 153€ et de première classe, entre 3 261€ et 3 669€.
Maîtriser une ou plusieurs langues étrangères demande du temps. L'essentiel des formations en traduction et interprétation débouche sur des diplômes de niveau bac + 5.
Bien que ce titre soit protégé par la loi, aucune formation particulière n'est nécessaire pour devenir traducteur assermenté. Pour candidater, la procédure consiste à déposer un dossier au Tribunal de Grande Instance de votre circonscription.
Même à Bac+5, il n'est cependant pas aisé de débuter dans ce domaine. Qu'elles recrutent pour étoffer leur pool de traducteurs ou qu'elles fassent appel à des indépendants, les agences de traduction exigent généralement 2 ans d'expérience.
Avec la mondialisation et l'émergence des organisations internationales, l'existence des traducteurs est indispensable. Plusieurs raisons peuvent pousser les jeunes à entamer des études de traduction : l'envie de voyage, de partage, de communication, ou encore la passion pour les langues.
Les traducteurs travaillent souvent dans l'import-export, le marketing et la promotion des ventes ; parfois dans la communication. ils sont beaucoup moins nombreux à exercer dans l'édition (traduction littéraire) ou l'audiovisuel (doublage, adaptation).
D'une manière générale, un traducteur littéraire peut obtenir une rémunération comprise entre 1 600 € et 2 000 € brut par mois.
À haut niveau de qualification, la traduction et l'interprétation exigent presque toujours un niveau bac + 5. La licence de langue préparée à l'université (3 ans après le bac) est généralement requise pour accéder aux masters ou diplômes d'écoles.
Les écoles de traduction les plus réputées sont l'Esit (École supérieure d'interprètes et de traducteurs) et l'Isit (Institut de management et de communication interculturels), en Ile-de-France. Leurs masters en interprétariat de conférence ou en traduction sont accrédités par les réseaux européens EMCI et EMT.
Master professionnel traduction éditoriale, économique et technique en 2 ans ou master recherche en traductologie en 1 an ou DU traducteur – interprète judiciaire sont proposés par l'ESIT, l'une des 2 écoles de référence en la matière.
L'outil de traduction automatique le plus connu est Google Translate : le contenu est entièrement traduit par un logiciel à partir des contributions des utilisateurs et d'un dictionnaire initial. Le résultat obtenu permet de comprendre le sens général d'un texte sans pour autant qu'il soit utilisable tel quel.
Il vous suffit de vous rendre dans le Chrome Web Store, de rechercher « Learning Languages with Netflix » et de cliquer sur le bouton « Ajouter à Chrome ». L'installation se réalise toute seule, et très rapidement. Une icône « LLN » sur fond rouge apparaîtra à côté de la barre d'adresse de votre navigateur.
Il n'existe pas de parcours type pour devenir sous-titreur, mais plusieurs universités offrent une formation préparant à ce métier. Par exemple, c'est le cas de l'Université de Lille avec le Master MéLexTra (Métiers du lexique et de la traduction).
L'interprète est celui qui joue de la musique mais qui ne l'a pas composée. C'est lui qui va donner corps à la musique, qui va l'interpréter, comme un acteur interprète le texte d'un auteur.
Parmi elles : langues, littératures et civilisations étrangères et régionales (LLCER), bien sûr, mais aussi arts ; histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques (HGGSP) ; humanités littérature et philosophie (HLP), et sciences économiques et sociales (SES).
La licence langues, littérature et civilisations étrangères (LLCE) permet d'approfondir sa connaissance de la langue, de la culture et de la civilisation. Alors qu'en licence de langues étrangères appliquées (LEA) la langue est abordée comme un outil de communication au service d'autres applications.