Le traumatisme crânien désigne une blessure ou la lésion du cerveau suite à un coup ou un choc violent à la tête. Une commotion cérébrale est une forme atténuée de traumatisme crânien. Le cerveau est généralement bien protégé à l'intérieur de la boîte crânienne.
Les symptômes d'un traumatisme crânien sont multiples : maux de tête, nausées et vomissements, et diverses atteintes neurologiques comme des pertes de sensibilité, de la motricité ou une aphasie, une somnolence ou des troubles visuels.
Mais la plupart des personnes qui ont un TCC modéré ou sévère restent avec des troubles de l'attention, de la difficulté à se concentrer, des pertes de mémoire et souffrent de fatigabilité. Ce sont les séquelles les plus communes, qui parfois incommodent la personne et demeurent la vie durant.
"Le risque d'un traumatisme crânien est le saignement à l'intérieur de la boite crânienne" détaille le Dr Boucher. Les complications les plus sévères sont ainsi l'hématome extra-dural (HED), qui est la principale cause de mortalité d'un TC, et l'hématome sous-dural (HSD).
Il est important de porter attention à tout symptôme pouvant indiquer une commotion cérébrale, afin qu'un professionnel de la santé puisse établir un diagnostic et définir un plan de rétablissement. La commotion cérébrale est une blessure grave et souvent mal comprise.
Lorsque vous recevez un coup à la tête ou au corps, votre cerveau bouge à l'intérieur de votre crâne. Ce mouvement peut causer des lésions cérébrales, comme une commotion cérébrale. Une commotion cérébrale entraîne des changements dans votre façon de penser et de vous sentir.
Des difficultés d'élocution. Une fatigue accrue. Des difficultés de mémorisation, de concentration, de compréhension… Une apathie ou au contraire une irritabilité, une impulsivité, une désinhibition, des troubles de l'humeur…
La fatigue mentale est une plainte majeure retrouvée chez 30 à 70 % des patients traumatisés crâniens [45].
Selon l'échelle de Glasgow, nous pouvons classer le traumatisme crânien en trois niveaux : – mineur si GCS ≥ 13 ; – modéré si GCS entre 9 et 12 ; – sévère si GCS ≤ ou égale à 8.
La majorité des commotions cérébrales évoluent favorablement dans un délai de 2 à 4 semaines.
1 – Effectuer un repos complet
Après avoir fait une commotion cérébrale, il est recommandé d'effectuer une période de repos afin de diminuer les symptômes. Le repos est essentiel afin de permettre au cerveau de se reposer et de se remettre de la crise énergétique engendrée par la commotion cérébrale.
Un traumatisme crânio-cérébral survient lorsque le tissu cérébral est détruit ou ne fonctionne plus de façon adéquate, suite à un choc entre le cerveau et la boîte crânienne. Il peut également être causé par une fracture ouverte, un objet pénétrant ou par un mécanisme d'accélération ou de décélération rapide.
« S'il y a perte de connaissance, des nausées, des vomissements, ou si la personne n'est pas dans un état de vigilance normale, il faut une évaluation médicale plus approfondie, car c'est peut-être un traumatisme crânien plus sévère », explique le Dr Cossette. Autrement, le blessé a plein droit à sa nuit de sommeil.
Quels sont les signes et les symptômes d'une commotion cérébrale? Consultez immédiatement un médecin si un étudiant présente des « signes d'alarme » comme une douleur au cou, des vomissements répétés, une confusion grandissante, des convulsions, ou une faiblesse ou un fourmillement dans ses bras ou ses jambes.
Il est important pour le médecin de vous examiner pour s'assurer que vous n'avez pas de lésion ou de commotion cérébrale. Il arrive que le médecin demande un test du cerveau, appelé tomodensitométrie (CT scan), pour confirmer que vous n'avez pas subi de fractures ou de dommages graves au cerveau.
Les troubles de l'attention, la migraine, les pupilles dilatées et des pertes de sang ou de liquide peuvent signaler un risque grave pour la santé. N'importe quelle personne ayant subi un choc au niveau de la tête, suite à un coup ou à un secouement vigoureux, devrait consulter un médecin.
Sur le plan clinique il existe trois catégories principales de traumatismes crâniens : légers (sans perte de connaissance ni fracture du crâne), moyens (avec une perte de connaissance initiale excédant quelques minutes ou avec fractures du crâne) et graves (avec coma d'emblée — sans ou avec fractures du crâne associées ...
Les symptômes fréquents de traumatismes crâniens mineurs peuvent comprendre des maux de tête et une sensation de vertige ou d'étourdissement. Certaines personnes peuvent également présenter une légère confusion, des nausées, et plus fréquemment chez les enfants, des vomissements.
Un repos et un traitement des symptômes peuvent aider à cette normalisation. Dans 20% des cas, les troubles persistent au-delà d'un mois. Une consultation spécialisée avec un neurologue ou un médecin de rééducation devient nécessaire.
Les signes et symptômes d'une commotion cérébrale
Environ une personne sur cinq ressentira ses premiers symptômes jusqu'à 72 heures après avoir subi un traumatisme à la tête.
L' «American journal of traumatology» a publié au mois de septembre 2015 les résultats d'une nouvelle étude menée par le Centre médical de l'université de Georgetown à Washington DC confirmant l'efficacité d'un médicament appelé « telmisartan » qui permet de bloquer les effets d'un traumatisme crânien.
On parle de traumatisme crânien (TC) devant tout choc reçu à la tête au niveau du crâne quelle que soit sa violence : qu'on se cogne le crâne contre une porte ou qu'on soit victime d'un accident de la route violent, le choc reçu au crâne est appelé traumatisme crânien.
Les vomissements : attention, ils peuvent être fréquents après un traumatisme crânien. Dans le cerveau, il existe une zone appelée « Trigger zone » ou « zone du vomissement ». Stimulée au moment du choc, cette zone peut faire vomir l'enfant. Un vomissement simple n'est donc pas exceptionnel.
Après un choc à la tête (ou après un processus d'accélération-décélération brutale type « coup du lapin ») on parle de traumatisme crânien léger (TCL) quand certains signes sont en faveur d' un ébranlement discret mais réel du cerveau.