Les conjonctions de coordination relient deux mots ou deux propositions de même nature. Les conjonctions de subordination relient une proposition subordonnée à une proposition principale.
Repérer la conjonction de subordination
Cela signifie qu'elle ne reprend aucun élément de la phrase (contrairement au pronom relatif). Par exemple, dans la phrase « J'aimerais vraiment que tu viennes », « que » est bien une conjonction de subordination, car « que » ne reprend aucun élément de la phrase en question.
Une conjonction de coordination peut relier deux noms, deux adjectifs mais aussi deux propositions. Il en existe d'autres comme « mais », « ou », « et », « donc », « or », « ni », « car ». Elles sont invariables.
Les conjonctions de subordination sont : que, si, comme, quand, lorsque, puisque et quoique. Les locutions conjonctives sont formées généralement avec que, parfois avec si, aussi avec quand : bien que, après que, ainsi que, plus que, soit que, tandis que, bien que, pendant que, de sorte que, etc.
La conjonction de subordination est l'une des deux sortes de conjonctions. Elle sert à enchâsser une subordonnée dans une phrase. J'aimerais que le soleil se couche plus tard.
La conjonction de subordination est placée en tête de la subordonnée mais cette subordonnée peut être située avant ou après la principale . Ex : Je prends ma voiture quand je suis en retard . Quand je suis en retard , je prends ma voiture .
Exemple : Christine est en vacances mais son mari est resté à la maison. Il y a un moyen mnémotechnique pour retenir les conjonctions de coordination plus facilement : la phrase Mais où est donc Ornicar ? pour mais, ou, et, donc, or, ni, car.
Conjonctions de coordination Mais, ou, et, or, ni, car Remarque : le mot donc n'est pas une conjonction de coordination, mais fonctionne comme un adverbe (Où en suis-je donc ? ; Et donc, que s'est-il passé ensuite ? : ces positions de l'adverbe donc sont impossibles pour les conjonctions de coordination.
« Mais où est donc Ornicar ? », ou « Mais où est donc Carnior ? » est une phrase mnémotechnique permettant aux locuteurs francophones de retenir les conjonctions de coordination du français : mais, ou, et, donc, or, ni, car.
Elles peuvent être conjonctives (introduites par que), interrogatives indirectes (introduites par un mot interrogatif) ou infinitives (sans mot subordonnant et avec un verbe à l'infinitif).
Conjonctions de subordination qui marquent le temps : Quand, lorsque, alors que, pendant que, après que, tandis que, depuis que, aussitôt que, sitôt que, comme, dès que, tant que seront suivies de l'indicatif.
Définition. La proposition conjonctive est une subordonnée introduite par une conjonction de subordination (que, lorsque, puisque, quoique, comme, si et quand) ou par une locution conjonctive (parce que, bien que…). Nous avons exigé qu'il soit présent à notre prochaine rencontre.
La subordination consiste à enchâsser (insérer) une phrase subordonnée dans une autre phrase à l'aide d'un subordonnant. L'enchâssement peut être fait dans une phrase ou dans un groupe de mots. Dans cette phrase, la subordonnée lorsque le soleil se couche est enchâssée à la phrase Il arrose son potager.
Une proposition subordonnée complète une proposition principale et n'a pas de sens sans elle. La proposition principale dont dépend la proposition subordonnée porte le sens principal de la phrase et reste la plupart du temps correcte si on supprime la proposition subordonnée.
Une proposition subordonnée relative est introduite par un pronom relatif simple : qui, que, quoi, dont, où, ou composé : lequel, auquel, duquel… Le chat [que l'on m'a donné] est un bon chasseur de souris. Elle complète un nom ou un pronom appelé antécédent et dont elle est une expansion.
Or est une conjonction de coordination (ou coordonnant) qui sert à unir deux phrases. La phrase qu'elle introduit apporte un élément nouveau, décisif, dans un récit ou un raisonnement.
MAIS, est aussi adverbe en cette phrase : Je n'en puis mais, pour dire, Je n'en suis pas cause, j'en suis innocent, je n'en suis pas responsable. MAIS, estoit autrefois un adv. de temps. Et signifioit, Lorsque.
L'interjection est un « mot invariable isolé qui traduit un sentiment, une émotion, un ordre » (hélas, chut, oh). L'interjection n'est pas toujours une onomatopée. À titre d'exemple, les mots suivants sont des interjections, mais pas des onomatopées, car ils n'imitent pas un bruit en particulier : Hélas!
La conjonction peut être simple ou complexe. Elle est simple lorsqu'elle est formée d'un seul mot. Elle est complexe (ou composée) lorsqu'elle est formée de deux ou plusieurs mots.
Phrases coordonnées
Quand deux propositions (ou phrases) sont coordonnées, elles sont reliées par une conjonction de coordination ou un adverbe de liaison : adverbe de liaison : en effet, puis, aussi, alors, par conséquent, enfin, cependant... conjonction de coordination : mais, où, et, donc, or, ni, car.
La conjonction puisque, et un possessif ambigu.
Conjonction de subordination = mot invariable qui sert à relier deux éléments d'une phrase dont l'un est subordonné de l'autre. Je viendrai quand tu m'appelleras. => L'action de "venir" est dépendante du fait que tu m'appelles. => "quand tu m'appelleras" est la subordonnée de temps.
Comment reconnaître un adverbe ? Un adverbe précise les circonstances de lieu, de temps ou de manière, dans lesquelles se déroule l'action présentée par le verbe. > adverbe de lieu : ici, autour, dessous.