Il existe deux types principaux de sondage. Si la sonde est destinée à rester dans la vessie pendant des heures, des jours ou plus, il s'agit d'une sonde à demeure. Si la sonde est insérée pour drainer la vessie puis retirée, cette technique est appelée sondage intermittent (SI).
Une sonde urinaire à demeure est un dispositif placé dans l'urètre (canal qui va de la vessie à l'orifice d'où sortent les urines, le méat urinaire), qui permet le drainage des urines depuis la vessie jusqu'à l'extérieur.
Quelle longueur de sonde urinaire choisir ? Généralement, une sonde urinaire doit être légèrement plus longue que l'urètre qui mesure entre 15 et 20 cm chez l'homme: 2 cm de plus, contre 3 à 4 cm chez la femme. La raison est simple : les oeils de la sonde sont situés à quelques centimètres de son extrémité.
Mise en place d'une sonde urinaire à demeure
La sonde est alors insérée par le professionnel dans le méat urinaire jusqu'à l'apparition d'urine dans le sac collecteur. S'en suit le gonflement du ballonnet par injection de 10 à 20 cc d'eau selon le type de sonde pour maintenir le dispositif en place.
La fréquence de changement est le plus souvent 1 fois / 4 semaines (61%) ou 1 fois / 6 semaines (14%). Dans 11% des cas, le changement n'est pas régulier et est motivé par l'obstruction de la sonde, la présence de fuites ou la présence d'une infection.
Il en existe deux types : les sondes urinaires à demeure, introduites dans la vessie par l'urètre, et les cathéters sus-pubiens, insérés par l'estomac directement dans la vessie. Les sondes à demeure sont posées par des professionnels de santé et restent en place aussi longtemps que nécessaire.
Selon les textes de loi, seule la vidange du sac collecteur d'urines peut être réalisées par une aide-soignante seule. Les autres gestes relèvent de la compétence de l'infirmière, ils sont expliqués ici pour information et pour éventuellement conseiller l'entourage ou l'usager.
Le cystocath (cysto pour « vessie », cath pour « cathéter ») également appelé cathétérisme sus-pubien, consiste à créer une dérivation urinaire au moyen d'un cathéter introduit dans la vessie par voie transcutanée (à travers la peau), au niveau du pubis.
Introduite à travers l'urètre dans la vessie et laissée en place pour une durée variant de quelques heures à plusieurs mois, elle permet l'écoulement permanent de l'urine qui est recueillie dans une poche à urine qu'il est nécessaire de vider régulièrement.
Les sondes urinaires à demeure sont souvent bouchées par des concrétions du fait d'une infection par Proteus mirabilis ou par une autre bactérie productrice d'uréase ( Providencia ou Morganella).
Une sonde vésicale est nécessaire pour: Obtenir des urines pour examen. Mesurer le volume urinaire résiduel. Soulager une rétention d'urine.
La vessie est complètement vidée, empêchant le reflux d'urine susceptible d'endommager les reins. Il empêche les urines résiduelles, réduisant les risques d'infections urinaires. Comme la vidange est complète il n'y a aucun risque de fuite. Vous contrôlez le moment et la manière dont vous vidangez votre vessie.
Le sondage urinaire a des risques. Le principal risque est la survenue d'infections urinaires. Celles-ci sont le plus fréquemment des infections nosocomiales.
En cas de sondage aller-retour, préférer une sonde "droite".
Suspicion d'infection urinaire
Si le test est positif et dans certains cas, il prescrit un examen cytobactériologique des urines (ECBU), à réaliser dans un laboratoire. Les résultats lui permettront d'adapter le traitement en cas d'infection urinaire : cystite aiguë, pyélonéphrite aiguë.
Si vous avez besoin d'une sonde de Foley, un membre du personnel soignant commence par se désinfecter les mains avec du gel hydroalcoolique puis il pratique une toilette uro-génitale avec un savon doux, puis il introduit la sonde dans le méat. Enfin, il gonfle le ballonnet avec de l'eau stérile ou de l'eau.
Forcez comme pour uriner et tirez délicatement sur la sonde pour l'enlever. Si vous sentez une résistance : - Arrêtez de tirer sur la sonde. - Vérifiez s'il reste du liquide avec la seringue. - Faites une autre tentative de retrait.
Après la pose d'une sonde double J, il est possible de ressentir des douleurs et des brûlures lors des mictions. Le frottement du tube contre la paroi de la vessie peut également provoquer des irritations causant la présence de sang dans les urines en faible quantité (urines rosées).
La toilette se fait du gland vers la sonde pour ne pas ramener des germes vers le méat. Ensuite, recalotter le gland afin d'éviter toutes complications. Savonner la vulve, les grandes et petites lèvres et sécher en allant du méat urinaire vers l'anus. toilettes.
Le cathétérisme sus-pubien consiste à mettre en place un drain dans la vessie à travers la peau de l'abdomen, pour permettre à l'urine de s'évacuer vers l'extérieur. Il assure la vidange de la vessie quand un obstacle ou un blocage ne permet plus à l'urine de sortir par les voies naturelles.
Qui se trouve plus haut que le pubis.
Une sonde urétérale est un tube souple et fin placé dans l'un de vos uretères ou les deux. Cette sonde est aussi appelée double J à cause des boucles qu'elle a à chaque bout et qui lui permettent de rester bien en place. Elle ouvre le passage pour permettre à l'urine de couler.
La pose d'une sonde urinaire se fait sous anesthésie et n'engendre généralement pas de douleurs. En revanche, elle peut entraîner des infections urinaires et des lésions tissulaires au niveau de l'urètre et du méat urinaire, des calculs vésicaux ou encore des spasmes de la vessie.
Les plus connus sont les exercices de Kegel. Ils sont efficaces pour une rééducation en cas de fuites urinaires. Il est nécessaire de les pratiquer régulièrement pendant au moins 3 mois, parfois 6, avant de passer à un rythme moins soutenu.