La retraite progressive vous est servie au minimum un an, même si pendant cette année, votre contrat à temps partiel est modifié (il doit toutefois respecter les 40 % minimum et 80 % maximum). Ensuite, il peut être révisé par période d'un an si votre contrat change.
Suppression de la retraite progressive
Le dispositif de retraite progressive peut prendre fin lorsque l'assuré : Cesse toute activité à temps partiel et demande sa retraite à titre définitif. Exerce une activité à temps partiel en plus de celle qui lui ouvre les droits au dispositif. Exerce une activité à temps complet.
Le principal avantage de la retraite progressive est de permettre de continuer à cotiser et à accumuler des droits à la retraite et des trimestres. Ces derniers seront pris en compte au moment de la liquidation définitive de la retraite.
Le salaire pris en compte pour calculer l'indemnité est : Soit 1/12e de votre rémunération brute des 12 derniers mois précédant votre départ à la retraite. Soit 1/3 des 3 derniers mois (dans ce cas, toute prime ou autre élément de salaire annuel ou exceptionnel versé pendant cette période est recalculé sur 3 mois).
C'est-à-dire que le salarié ne peut pas travailler en dessous de 40%, ni au-delà de 80% de ce temps plein. La pension de retraite progressive qui complète le salaire de l'actif est donc comprise entre 20% et 60% des droits de retraite acquis.
Le principal inconvénient de la retraite progressive est d'obliger le salarié à travailler à temps partiel. Bien que stables, les sources de revenus restent modérées. Le niveau de vie est susceptible de diminuer, s'il s'agit d'une évolution de carrière et non d'une constante professionnelle.
Si vous souhaitez arrêter de travailler avant l'âge légal de 62 ans, vous ne pouvez prétendre à percevoir une pension avant d'avoir atteint ce cap. Il vous faudra donc vivre grâce à d'autres revenus ou en “consommant” votre capital. Sauf dans certains cas particuliers.
"Rester en activité quelques semaines de plus peut aussi atténuer l'impact du nouveau malus temporaire Agirc-Arrco : depuis 2019, la complémentaire est minorée de 10 % pendant trois ans si on part dès qu'on a le taux plein, sauf pour ceux qui repoussent leur départ d'au moins un an.
Depuis le 1er janvier 2021, la valeur d'un point Agri-Accro est de 1,2841 €. En estimant que notre salarié part à la retraite en 2022 et qu'il a accumulé 2500 points tout au long de sa carrière, il profitera d'une retraite complémentaire de 3210,25 € bruts par an, soit 267,52 bruts par mois.
Un salaire de 2 000 euros mensuel peut prétendre à environ 476,78 euros par mois. Ce qui fait un total de 1 830,77 euros comme retraite d'un ancien salarié de 2 000 euros.
Par son mode de calcul, votre retraite est mathématiquement inférieure au montant des revenus perçus pendant votre vie active. Ainsi, la retraite de base du régime général est de 50% du salaire annuel moyen retenu (25 meilleures années) si vous avez tous vos trimestres, pas moins, pas plus.
La retraite progressive nécessite l'accord des deux parties. L'employeur ne peut en aucun cas imposer une retraite progressive à ses salariés mais n'a pas, non plus, l'obligation de l'accepter. Le salarié a, de son côté, besoin de l'accord de l'employeur pour bénéficier de ce dispositif.
La retraite progressive est possible dès 60 ans, si vous réunissez 150 trimestres. Elle vous permet de travailler à temps partiel tout en percevant une partie de votre retraite. La part de retraite payée dépend de la durée de travail à temps partiel.
Vous avez droit automatiquement à une retraite à taux plein à 67 ans, même si vous n'avez pas le nombre de trimestres d'assurance retraite exigé.
Vous aurez donc une pension Agirc-Arrco plus faible. Ainsi, si vous travaillez à temps partiel pendant 15 ans, en supposant un salaire et des taux de cotisations constants, vous obtiendrez deux fois moins de points pendant 15 ans, ce qui conduit au global à un impact de 17 % sur votre pension complémentaire totale.
Exemple : Si vous êtes né le 10 octobre 1961, vous aurez 62 ans le 10 octobre 2023. Vous pourrez demander votre retraite, si vous le souhaitez, à partir du 1er novembre 2023. Si vous êtes né le 1er octobre 1961, vous pourrez partir dès le 1er octobre 2023.
Puis-je partir ? Oui, vous pouvez partir à la retraite dès que vous atteignez 62 ans. Cependant, votre retraite n'est pas calculée au taux maximum si vous ne réunissez pas le nombre de trimestres nécessaire. Cette réduction (ou "décote") est définitive.
Il a commencé à travailler jeune et remplit de ce fait la condition de trimestres validés avant 20 ans. De plus, il validera 168 trimestres au 01/01/2021 et pense donc pouvoir liquider ses retraites à 60 ans.
Elle subit une décote maximale de 37,50 %. Son taux est de 12,5 % (50 % - 37,50 %). Elle touchera une retraite de base de 57,39 € par mois (23 000 € x 12,5 % x (40/167) / 12 = 57,39 €. Elle pourra bénéficier de certaines aides comme l'Aspa pour compléter ses revenus.
Ainsi, un trimestre de compensation est donné pour chaque période de 50 jours de chômage (devant avoir été indemnisée si elle a eu lieu après le 1er janvier 1980), de 60 jours de perception d'indemnités journalières versées dans le cadre d'un arrêt maladie, ou de 90 jours de pension d'invalidité perçue.
Vous pouvez obtenir votre retraite complémentaire à taux plein si vous avez atteint l'âge légal de 62 ans et si vous obtenez votre retraite de base à taux plein parce que vous justifiez du nombre de trimestres requis pour le taux plein (selon votre génération).
Les retraités actuels ne sont pas concernés par la réforme des retraites de 2022. La génération née du 1er juillet au 31 décembre 1961 pourrait être la première concernée, selon Les Echos.