La greffe cardiaque sauve une vie de manière radicale en permettant à une personne qui a frôlé la mort de se rétablir. Mais on ne peut crier victoire : il peut être difficile de protéger ce nouveau cœur et d'en préserver la santé. Après une greffe cardiaque, l'espérance de vie moyenne est de 13 à 14 ans.
Un greffé cardiaque peut continuer à faire du sport grâce à l'adrénaline sécrétée dans le sang par les glandes surrénales…
Un paramètre important et contrôlable par les patients permet de rallonger la durée de vie des reins transplantés : il s'agit de la prise rigoureuse et sans oubli des médicaments anti-rejets. La prise irrégulière des traitements anti-rejets est une des causes majeures de pertes de greffons.
La greffe de cœur fait partie des maladies prises en charge à 100 % par la Sécurité sociale. "Globalement, une greffe de cœur coûte à la société entre 150 et 200 000 euros.
La greffe du cœur est une intervention chirurgicale qui consiste à remplacer le cœur gravement malade ou très endommagé d'une personne par un cœur en bonne santé provenant d'un donneur humain.
Rejet aigu – rejet chronique
Après une greffe, le système immunitaire du receveur tend inévitablement à détruire le greffon, élément étranger à l'organisme. Et ce, avec d'autant plus de force que les groupes tissulaires du donneur et du receveur sont éloignés.
Il doit être réalisé entre deux personnes qui ont un lien de parenté ou un lien affectif particulier. Il peut donc s'agir d'un don entre frère et sœur, entre fils/fille et parent ou petit-fils/petite-fille et grands-parents…
Transplantation rénale
Cette opération est coûteuse en raison de la charge du risque, de la récupération et de la préparation, comme d'autres opérations, coûtant environ $ 259.000.
La greffe cardiaque sert à traiter l'insuffisance cardiaque sévère et terminale. Cette insuffisance cardiaque peut être due à des dommages au cœur causés par : une maladie coronarienne, comme une crise cardiaque; une hypertension artérielle sévère non traitée (maladie cardiaque hypertensive);
Le donneur doit exprimer son consentement devant le président du tribunal de grande instance (ou un magistrat désigné par ce dernier). Il s'assure que le consentement est libre, éclairé et que les conditions du don sont conformes aux lois.
Les principaux risques concernent l'hypertension artérielle et l'athérosclérose (accumulation de graisses dans la paroi artérielle), et leurs conséquences, et en particulier l'infarctus du myocarde.
Une proposition prioritaire du greffon peut notamment être faite successivement au bénéfice des receveurs suivants : ceux dont la vie est menacée à très court terme, ▪ ceux pour lesquels la probabilité d'obtenir un greffon est très faible, ▪ les enfants.
Une femme qui débute la dialyse à 30-34 ans, et reste en dialyse toute sa vie, a une espérance de vie de 16 ans et peut donc espérer vivre jusqu'à environ 46-50 ans.
La cause la plus fréquente de l'insuffisance cardiaque est l'infarctus du myocarde. Celui-ci crée une lésion irréversible d'une partie du muscle cardiaque et ne permet plus au cœur de fonctionner normalement. L'angine de poitrine grave peut également se compliquer d'insuffisance cardiaque.
La transplantation cardiaque, aussi appelée greffe cardiaque ou greffe du cœur, est une intervention chirurgicale qui consiste à remplacer un cœur malade par un cœur sain. Pour qu'elle puisse avoir lieu, la greffe nécessite le prélèvement d'un cœur sain sur un donneur du même groupe sanguin que le receveur.
Le tissu conducteur constitue l'élément de contrôle du fonctionnement du cœur, constitué de tissu cardionecteur et de tissu nerveux. Le tissu cardionecteur est un tissu de conduction spécifique au cœur qui organise son fonctionnement, c'est-à-dire la séquence de contractions coordonnées des différentes parties du cœur.
"Non, le cœur ne contient pas de mémoire", explique un neurobiologiste, mais une greffe peut agir sur l'état émotionnel.
Les symptômes possibles lors d'une réaction de rejet sont une sensation de faiblesse, une fatigabilité, une perte d'appétit et un état sub-fébrile. Au niveau rénal, on peut noter une diurèse diminuée, l'apparition d'oedèmes en particulier dans les jambes et une douleur au niveau du greffon.
Le 3 décembre 1967, une équipe de médecins sud-africains, dirigée par le chirurgien Christiaan Barnard, épate le monde entier en réussissant une greffe cardiaque dans un hôpital du Cap (Cape Town).
Sommeil et repos après une opération du cœur
Pendant votre convalescence, vous vous sentirez encore souvent fatigué. Essayez de dormir au moins 8 heures par nuit et de vous reposer une petite heure après le repas de midi. Vous sentirez votre état physique et moral s'améliorer au fil de votre convalescence.
En chirurgie par exemple, les prises en charge en ambulatoire coûtent en moyenne 1.300 euros dans le public, contre 900 euros dans le privé. Quant aux séjours chirurgicaux pour des interventions lourdes, les coûts moyens s'élèvent, respectivement, à 16.650 et 8.000 euros.
Par exemple, le coût d'une prothèse de hanche, est de l'ordre de 1500 à 3000 euros. Une prothèse de genou coûte 2000 à 3 500 euros (ordre de grandeur). Ces chiffres permettent de se faire une idée mais ils restent approximatifs.
Mais le don concerne également les tissus tels que des os, des artères, des valves cardiaques, des veines, des tendons, des ligaments et la cornée de l'œil. La plupart de ces organes et tissus ne peuvent être donnés qu'après un décès. Seuls le rein et un lobe de foie peuvent être donnés de son vivant.
Le donneur en mort cérébrale ou mort encéphalique peut donner un ou plusieurs organes : Les organes tels que le cœur, les poumons, le foie, les reins ou le pancréas sont concernés. Seuls les organes qui peuvent être greffés sont prélevés.
Si tout le monde peut donner ses organes après la mort, "99% des décès ne sont pas éligibles au don d'organe", explique le médecin. La personne doit en fait être en état de mort encéphalique or l'état de mort encéphalique survient dans 1% des décès selon l'expert.