La durée maximum d'un stage dans un même organisme d'accueil est de 924 heures par année d'enseignement, soit 6 mois.
Quelles que soient l'année d'études et le prestige de l'école de commerce, le stage en milieu professionnel est de mise. De 10 à 18 mois, répartis sur le cursus. Ce peut être 3 mois en 1re année ; 3 mois en 2e ; 6 mois en 3e année ou encore 2 mois ou 2 mois ou 6 mois.
Stage de longue durée
Les stages de longue durée varient entre plus de 2 mois jusqu'à généralement 6 mois. Ces stages sont obligatoirement rémunérés. Certaines entreprises préfèrent proposer ces stages là, car le stagiaire peut travailler sur du long terme dans l'entreprise. Une certaine confiance s'installe.
Faut-il un délai pour créer un avenant à la convention de stage pour en augmenter la durée ? Non. Dès que les dates de prolongation de stage sont connues, vous pouvez signer un avenant (après validation de la convention par la scolarité).
La durée du stage est décomptée en fonction de la durée de présence du stagiaire. Pour le calcul de la durée du stage, un mois correspond à une présence effective de 22 jours, consécutifs ou non, et 7 heures de présence, consécutives ou non, comptent pour 1 jour.
Le montant minimum est fixé à 15 % du plafond de la Sécurité sociale, soit 4,05 € par heure de présence effective au 1er janvier 2023 (article L124-6 du code de l'éducation). En dessous de cette durée de deux mois, la gratification est facultative et relève d'une négociation entre le stagiaire et l'organisme d'accueil.
Le stage opérationnel pour développer son employabilité
D'une durée de 1 à 3 mois, ce stage implique professionnellement le stagiaire au sein de l'entreprise d'accueil.
Selon la loi, la durée de travail adapté au stagiaire ne doit pas dépasser la durée hebdomadaire de 35 heures. Cela concerne aussi bien la durée de travail (effectif) que la présence du travailleur au sein de l'entreprise. Pour ce qui est du temps de travail quotidien, il ne doit pas excéder les 10 heures par jour.
Vous ne pouvez pas travailler jusqu'à 12h pour employeur A et commencer votre journée de travail chez employeur B à 12h. Vous devez également faire attention de ne former aucune concurrence pour votre employeur en allant travailler pour une entreprise concurrente.
Toutefois, vous percevez une gratification obligatoire après 3 mois de présence dans votre organisme d'accueil de stage selon les conditions suivantes : Soit votre stage est d'une durée de plus de 66 jours de présence consécutive ou non, pour un horaire de 7 heures par jour.
Le stagiaire n'étant pas considéré comme un salarié, il ne s'agit ni d'un salaire, ni d'une rémunération, ni d'une indemnité. On parle alors de gratification. Un employeur qui accueille un stagiaire doit lui verser une gratification minimale.
La gratification des stages réalisés en entreprise au cours de la formation, versée dès septembre, sera "prise en charge par l'État à 100% pour les lycées professionnels, agricoles et de la mer", a précisé un conseiller de l'exécutif auprès de LCI.
En tant que stagiaire vous n'êtes donc pas considéré comme un salarié de votre organisme d'accueil. Vous ne percevrez donc ni salaire, ni rémunération. Toutefois, une gratification vous sera versée si, au cours de la même année scolaire ou universitaire, la durée de votre stage est supérieure à deux mois.
Oui, vous pouvez effectuer volontairement un versement de cotisations pour valider certaines périodes de stage en entreprise effectuées dans le cadre de vos années d'études supérieures. Ce versement est possible si vous n'avez pas suffisamment cotisé pour valider 4 trimestres au cours de ces années d'études.
Un stagiaire demeure un élève (de collège ou de lycée professionnel) ou un étudiant (d'université ou d'école), quel que soit son niveau de formation. Il relève donc de la responsabilité de l'établissement où il étudie et est tenu à la même assiduité en stage que s'il allait en cours.
OBLIGATIONS DU STAGIAIRE
Même si le stagiaire n'est pas considéré comme un salarié, il doit respecter les règles internes de l'établissement d'accueil : horaires, durée légale du travail, règles d'hygiène et de sécurité...
Pour que le stage soit validé, il est demandé à l'étudiant d'avoir mis en œuvre et acquis les éléments des compétences requises dans les situations professionnelles rencontrées et analysées. Le formateur référent du suivi pédagogique évalue la progression de l'étudiant dans sa capacité réflexive et d'analyse.
Quelle est le temps maximal de travail d'un stagiaire ? Les stagiaires ne peuvent travailler plus de 35 heures par semaine, ni plus de 10 heures par jour.
Un stagiaire mineur ne peut pas travailler le dimanche, jour de repos dominical. Vous devez obligatoirement lui donner son repos le dimanche, qui sera suivi du lundi pour qu'il ait deux jours de repos hebdomadaire consécutifs.
Le stage concerne principalement les élèves de 3e, à partir de 14 ans. Depuis 2019, la loi relative à la liberté de choisir son avenir professionnel autorise les élèves de moins de 14 ans, des classes de 4e ou de 3e, à effectuer leur séquence d'observation dans une entreprise régie par le droit privé.
Une gratification minimale est versée à partir de la 309e heure de stage même s'il est effectué de façon non continue. En dessous de ces seuils de durée, l'organisme d'accueil n'a pas l'obligation de verser une gratification.
Son montant reste inchangé en 2022. Vous continuerez donc à toucher une indemnité minimum légale de 3,90 euros de l'heure soit environ 514 euros par mois !
Vous êtes stagiaire étudiant
Vous ne percevez ni salaire, ni rémunération, ni indemnité. Toutefois, une gratification vous est versée si, au cours de la même année scolaire ou universitaire, la durée de votre stage est supérieure à : Soit 2 mois consécutifs (soit l'équivalent de 44 jours à 7 heures par jour)