La durée d'un deuil est très variable, suivant la souffrance de la personne. Elle peut s'étendre de plusieurs semaines à plusieurs mois ou même plusieurs années. Néanmoins quand le deuil fait suite à la perte d'un proche, la première année est souvent décisive afin de revisiter toutes les grandes dates anniversaire.
Nous pouvons dire de façon générale, qu'il faut entre 1 et 5 ans pour retrouver une vie moins douloureuse après la mort d'un proche : deux à deux ans et demi si l'on a perdu son conjoint, quatre à cinq ans si l'on a perdu son enfant, un an à un an et demi si l'on a perdu son parent.
Le deuil compliqué est caractérisé par une perturbation du travail de deuil qui ne s'engage pas ou qui ne parvient pas à son terme. Le deuil pathologique est caractérisé par la survenue de troubles psychiatriques durant la période du deuil.
Accueillir totalement notre souffrance
Laisser venir la douleur qui tord ses entrailles, se laisser traverser totalement par elle, la vivre le plus profondément possible. C'est une étape indispensable pour accomplir son deuil. Plus tôt on se confronte à sa souffrance, plus tôt on s'en libère.
A la fatigue s'ajoute parfois l'épuisement des années d'accompagnement du proche malade. Que la mort soit annoncée ou pas, un état de stress chronique peut s'installer, entraînant des perturbations biologiques, dont une baisse transitoire des défenses immunitaires, qui peuvent faire le lit d'une maladie.
Tranxène, Lysanxia, Lexomil, Xanax, Valium… sont recommandés pour calmer les troubles de l'angoisse ou de l'anxiété.
Traumatisme, culpabilité, maladie : le deuil pathologique
La personne endeuillée peut alors souffrir de dépression, de troubles anxieux, voire de délires ou d'hallucinations. Mais elle peut aussi contracter des ulcères, des difficultés cardiaques ou des cancers.
Dans la religion juive, le corps du défunt reste intact par respect pour la sainteté de l'âme qui y a été reçue. Il faut donc éviter de le toucher. C'est pourquoi, à l'exception des rapatriements en Israël (obligation sanitaire), aucun soin de conservation n'est autorisé.
L'absence de deuil ou le deuil-non-fait en est une complication grave à l'origine de désordres somatiques et psychologiques et d'une entrave au bon développement psychique chez l'endeuillé et même sa descendance.
Un deuil nécessite du temps. La souffrance qu'il engendre peut varier et ne pas toujours être de la même intensité en fonction des phases que tu traverses. Le chemin est long et tu auras peut être parfois l'impression de revenir en arrière mais ce sont des passages normaux.
la phase 1 : le choc et la sidération. la phase 2 : la fuite et la recherche. la phase 3 : la déstructuration.
Troisième étape du deuil : le marchandage
Vers quelque chose de plus grand que nous qui pourrait changer le destin de notre proche. C'est ce sentiment d'impuissance qui nous pousse à réagir de la sorte. Cela donne un semblant de contrôle sur quelque chose qui n'est pas de notre ressort.
Anxiolytique léger : exemples, quelles indications ? Il n'y a pas d'anxiolytique anodin. "Toutefois l'oxazepam (Seresta®) a une durée d'action plus courte et est souvent prescrit chez la personne âgée.
La première des fleurs à choisir pour accompagner le deuil est bien sûr STAR OF BETHLEHEM (l'Etoile de Bethléem). C'est LA fleur qui soigne et panse tous les chagrins liés à un choc émotionnel. Elle permet de ne plus se sentir paralysé par la douleur, et de moins se laisser envahir par la souffrance.
Mettre sa culpabilité en lumière fait fondre l'intensité de cette émotion. Et si en elle-même, elle considère qu'il y a vraiment eu “faute” de sa part, la personne en deuil peut entreprendre naturellement une “réparation” en adoptant un comportement plus attentif à l'autre, plus impliqué.
Si dans la tradition catholique la veillée funèbre permettait d'accompagner l'âme du défunt jusqu'à Dieu, c'est aujourd'hui, avant tout, un moment de rassemblement – auprès du mort et entre vivants. On vient communier avec l'être aimé, là où le temps semble s'arrêter.
Comment ne plus aimer sans être aimé : accepter la réalité
Parfois, vous vous rendez compte bien trop tard que vous vous berciez d'illusions. Le plus difficile à faire donc est d'accepter le fait que la personne aimée ne vous aime pas. Pour y parvenir, ne vous fiez pas à votre jugement faussé par les sentiments.
Comptez sur des personnes moins affecté par la douleur. Évitez absolument de vous repliez sur vous-même ; continuer à sortir, à voir votre famille, vos proches, vos amis. Restez seul chez vous ne fera que vous rappelez la mort de votre conjoint (surtout si vous habitez toujours le même logement).
Un suivi en psychothérapie est très indiqué pour aider le patient à combattre les pensées négatives qui l'envahissent et entretiennent la dépression psychogène. En effet, on trouve souvent chez ces patients de forts sentiments de culpabilité.