À l'aide d'une aiguille, on recueille 6 à 12 prélèvements de tissus prostatiques. Une anesthésie locale est utilisée pour limiter l'inconfort associé à la procédure. Celle-ci est d'une durée d'environ 10 minutes.
Anesthésie. Une anesthésie locale à base de lidocaïne à 1 % est recommandée pour améliorer la tolérance de l'examen (niveau de preuve 1). La réalisation d'un bloc périprostatique par voie endorectale échoguidée avec une aiguille 22G est la technique de choix.
Le médecin fait pénétrer, de façon rapide une aiguille dans la prostate. Cette aiguille prélève une « carotte » de tissu prostatique et ce geste est répété 8 à 10 fois. Au total, l'examen dure de 10 à 20 minutes ; il n'est généralement pas effectué sous anesthésie et l'hospitalisation est de courte durée.
Cette technique permet au médecin d'évaluer le volume de la prostate et de détecter visuellement les zones suspectes afin d'y orienter l'aiguille à biopsier. Cet examen est souvent peu douloureux et est réalisé le plus souvent en consultation.
Il vous est recommandé de boire abondamment, d'uriner régulièrement pour laver la vessie et éviter que les urines deviennent rouges. La douleur, si elle est présente, est ressentie au niveau du périnée et elle s'estompe généralement rapidement.
Si l'examen est effectué pour un dépistage, un résultat inférieur à 4 ng/ml est considéré comme une valeur normale. Si le taux est supérieur à 4 ng/ml, il existe un risque de cancer et d'autres examens sont nécessaires pour confirmer ou infirmer le diagnostic.
Vous n'aurez en général que quelques tiraillements peu gênants pendant deux jours et un bleu, sans grosse douleur. Vous pouvez être un peu fatiguée pendant 1 heure ou 2, il est préférable de ne rien prévoir juste après le geste.
Le cancer de la prostate ne provoque pas de symptômes au début de son évolution. Des troubles urinaires peuvent ensuite apparaître. Deux examens permettent de suspecter un cancer de la prostate : le toucher rectal et le dosage des PSA dans le sang.
L'évolution du cancer de la prostate
Le cancer est une maladie qui évolue souvent sur plusieurs années. Contrairement à d'autres types de cancer, celui de la prostate a une croissance relativement lente. Son évolution peut se faire sur 10 ans et plus.
Vous pouvez reprendre une acivité normale le jour même des biospies. Il est cependant recommandé de ne pas réaliser d'effort violent, de vélo ou de moto pendant les quelques jours qui suivent. Vous pouvez conduire votre voiture sans problème mais évitez les trajets trop longs.
La maladie peut également engendrer des troubles sexuels (dysfonctions de l'érection, éjaculations douloureuses). Si la tumeur s'étend, des douleurs au niveau des os (dos, bassin, jambes) peuvent survenir, ainsi qu'une fatigue et une perte de poids.
Des études sur des patients atteints de cancer de la prostate ont révélé que: jusqu'à 74 % des patients souffrent d'une fatigue associée à la maladie. la fatigue est associée à tous les traitements du cancer de la prostate.
Le cancer de la prostate est un cancer de bon pronostic, le taux de survie nette à 5 ans est de plus de 90 %.
Mais attention, biopsie ne veut pas dire que vous avez un cancer! Elle sert justement à définir s'il y a présence de cellules cancéreuses, et la seule façon de le savoir est d'analyser un échantillon de la tumeur. Rappelons-nous qu'une tumeur peut être maligne, mais qu'elle peut aussi être bénigne!
Douleur : est-ce que ça fait mal ? La biopsie n'est pas douloureuse, car une anesthésie locale est réalisée juste avant. Après le geste, vous pouvez ressentir des tensions, parfois une ecchymose peut se former au niveau du prélèvement.
Choisissez bien votre apport en protéine
Les protéines maigres contenues dans le poulet, le poisson et le soja sont, dans un premier temps, bénéfiques pour le système cardiovasculaire car elles protègent contre les maladies cardiaques, mais aussi pour la santé de la prostate en diminuant le taux de PSA.
Chez l'homme de moins de 60 ans, un taux de PSA inférieur à 4 ng/mL est considéré comme normal. Au-delà de cet âge, et chaque année, le taux de PSA augmente de 0,04 ng/mL. Après 70 ans, un taux de PSA de moins de 6,5 ng/mL est considéré comme normal.
Ces éléments font que 95 % des hommes diagnostiqués avec un cancer de la prostate auront une espérance de vie supérieure à 15 ans. Et, même en cas de cancer avancé, la survie a largement progressé, atteignant 5 à 6 ans en cas de cancer métastatique.
Les spécialistes conseillent d'enlever totalement la prostate pour les hommes de moins de 70 ans ayant un cancer de la prostate, dont on pense qu'ils vont vivre encore pendant 10 ans au moins, si leur état de santé le permet et s'ils acceptent le risque d'être impuissant ou incontinent.
Il faut éviter toutes les boissons sucrées et les boissons alcoolisées, sources d'obésité et d'addiction. L'alcool inhibe la sécrétion d'hormone antidiurétique et favorise ainsi la poursuite de l'intoxication.
Elle est de l'ordre de 4 ng/mL de sang. Le taux normal de PSA varie en fonction de l'âge du patient: il est de 2,5 ng/mL pour les hommes de moins de 50 ans, de 3, 5 ng/mL pour les hommes âgés de 50 à 60 ans et de 4, 5 ng/mL pour les hommes âgés de 60 à 70 ans.
Autre conséquence négative de la prostatectomie, ce type d'opération semblait associé à une hausse des troubles de l'érection, avec un risque de dysfonction érectile presque multiplié par 3.
Un délai de 15 jours environ est nécessaire pour son analyse. Les résultats sont adressés directement au médecin qui a effectué l'examen.
La macrobiopsie coûte un peu plus de 600 euros, la microbiopsie sous échographie près de 120 euros. Ces examens sont remboursés à 100%, à condition d'avoir une mutuelle.
Les biopsies de la prostate permettront d'affirmer le diagnostic du cancer et également de fournir des informations pronostiques sur l'agressivité des cellules (grade du cancer exprimé par le score de gravité dit Gleason Score).