Sa durée est comprise entre 6 et 11 mois et il n'est accessible qu'aux salariés ayant au moins 6 années d'activité professionnelle à leur actif, ainsi que 36 mois d'ancienneté.
Le congé sans solde. Le congé sans solde n'est pas réglementé par le code du travail : aucune condition ni procédure ne sont imposées pour en bénéficier. Son organisation et sa durée sont définies de gré à gré entre le salarié et l'employeur. Celui-ci est libre de l'accepter ou de le refuser.
La durée du congé sabbatique est fixe : de 6 à 11 mois maximum. La durée du congé sans solde est définie de gré à gré entre le salarié et son employeur, sans aucune limite maximale. Dès lors, la durée et les modaité du congé sans solde sont plus flexibles car moins encadrée par la loi.
Vous pouvez demander à votre employeur à bénéficier d'un congé pour convenance personnelle, non rémunéré, appelé congé sans solde. La convention collective ou l'accord collectif applicable à l'entreprise peut prévoir des dispositions concernant le congé sans solde.
Les congés payés sont pris selon les modalités suivantes : la durée des congés pouvant être pris en une seule fois ne peut excéder 24 jours ouvrables (sauf dans certaines circonstances, la 5e semaine et, plus généralement, les jours acquis au-delà de 24 jours doivent donc être donnés à part).
Question - Un salarié peut-il imposer les dates de sa 5e semaine de congés payés ? Non, c'est une idée reçue. Vous ne pouvez pas décider seul de la date de votre cinquième semaine de congés payés. La fermeture de l'entreprise peut être décidée pour les 5 semaines de congés et l'accord du salarié n'est pas nécessaire.
À compter du 1er janvier 2019, les employés comptant 3 années de service ou plus ont droit à 3 semaines de vacances (il fallait auparavant cumuler 5 années de service pour avoir droit à 3 semaines).
Le congé sans solde peut parfaitement être utilisé par un salarié pour travailler auprès d'un autre employeur.
Prolongation d'un congé sans solde
Vous êtes actuellement en congé sans solde (sans rémunération) et vous souhaitez prolonger la durée de ce congé. Vous allez envoyer ce courrier à votre direction pour demander à reculer la date de votre retour dans l'entreprise.
Vous êtes quelqu'un de volontaire, qui ose faire les choses. Vous aurez donc après vous être offert une année de césure à l'étranger. De plus, vous pouvez ainsi développer vos compétences au contact de nouvelles cultures. Par ailleurs, partir en congé sabbatique permet d'apprendre à se connaître.
Pendant la durée du congé, le salarié n'ouvre droit légalement à aucune rémunération de votre part (sauf clauses conventionnelles plus favorables).
Pour pouvoir prétendre à un congé sabbatique, le salarié doit remplir 3 conditions : Avoir un minimum d'ancienneté dans l'entreprise au moment du départ. (Fixé par convention ou accords collectifs, à défaut, 36 mois) Avoir à son actif 6 années d'activité professionnelle (pas forcément consécutives).
b) Report du congé sabbatique
Dans les entreprises de 200 salariés et plus, votre employeur peut demander un report de 6 mois du congé. Il dispose aussi d'un droit de report, justifié cette fois-ci, dans le cas où un trop grand nombre d'absences simultanées remettrait en cause la bonne marche de l'entreprise.
Le préavis est suspendu durant les congés du salarié. Le préavis est ensuite prolongé d'une durée équivalente au nombre de jours de congés pris. Si l'employeur et le salarié sont d'accord, il est possible d'annuler ces congés pour que le préavis ne soit pas prolongé.
Le droit à ce congé est ouvert au salarié qui, à la date de départ en congé, justifie : d'une ancienneté minimale dans l'entreprise, cumulée, le cas échéant, sur plusieurs périodes non consécutives, ainsi que de six années d'activité professionnelle.
Un salarié peut par exemple prendre un congé sabbatique pour partir en voyage, se reposer, réfléchir à un nouveau projet professionnel, s'investir dans sa vie familiale, etc. Il n'a aucune justification à fournir à son employeur.
Il n'a pas acquis assez de jours
Si le salarié n'a pas assez de jours de congés payés pour être indemnisé durant l'intégralité de la fermeture de l'entreprise, Pôle emploi peut lui verser une aide financière pour congés non payés.
L'employeur qui a l'intention de licencier un employé doit lui faire parvenir, au moins deux semaines avant la date prévue du licenciement, un préavis écrit ou, à défaut, lui verser une somme correspondant à deux semaines de salaire, calculée suivant son taux normal de rémunération.
Lors de son licenciement, l'employé va reçevoir une indemnité correspondant à 4% de son salaire annuel. Cette indemnité est obligatoire et représente un dédommagement sur les vacances que l'employé a accumulé durant son temps de travail.
Selon Mélanie Roy, le meilleur moment pour négocier plus de vacances est à l'embauche. « Il est même possible d'en parler dès l'entretien téléphonique, en mentionnant tout simplement que les vacances sont un élément qui influencera votre décision. » Cela dit, à cette étape, elle recommande de ne rien exiger.
Le code du travail stipule simplement que cette question fait l'objet d'accords avec l'employeur. Il incombe aux responsables de services de régler les éventuels différends, si tant est qu'il y en ait. Dans les usages, la rengaine qui revient le plus souvent, c'est «parents et ancienneté, first!».
Il prend deux semaines de congés payés (10 jours ouvrés) dans un mois qui compte 22 jours ouvrés. L'indemnité de congés payés est égale à : (2.000/7×22) x (7×10) = 909,09 euros.
Ainsi, depuis le 26 mars 2020 et jusqu'au 30 juin 2021, l'employeur pourra imposer ou modifier les dates de prise de congés payés de ses salariés, dans la limite de 5 jours ouvrés (soit 6 jours ouvrables) avec un délai de prévenance d'au moins 1 jour franc (et non d'un mois comme habituellement) .
Le congé sans solde n'est pas rémunéré contrairement à un congé payé. Il se prend généralement lorsqu'on dépasse le nombre de congés payés auxquels on a droit ou en début de contrat lorsqu'on n'a pas encore cumulé de congés payés.
Les textes de loi sont très clairs sur ce point. Pendant son congé sabbatique, il n'est pas fait interdiction au salarié d'exercer une activité rémunérée chez un autre employeur. Celui-ci peut donc tout à fait décider de travailler dans une autre entreprise (ou de créer sa propre entreprise).