On ne peut pas dire : “C'est écrit, donc ça s'est passé historiquement comme ça.” Nous avons accès aux deux témoignages de Luc et de Matthieu, dont les versions diffèrent d'ailleurs notablement. L'Eglise, traditionnellement, récite la prière telle qu'on la trouve chez Matthieu.
Les bréviaires du XVI e siècle joignent ces deux formules et donnent à la prière sa formulation actuelle : un bréviaire parisien de 1509, un bréviaire trinitaire de 1514, franciscain de 1525, chartreux de 1562. Elle est finalement introduite dans le bréviaire romain en 1568 par le pape Pie V.
"C'est vraiment la raison fondamentale. Théologiquement, on considère dans l'Eglise que, si quelque chose ne passe pas, c'est peut-être l'Esprit saint qui souffle aux fidèles un besoin de changement. Les évêques l'ont pris en compte et se sont dit qu'il fallait trouver autre chose."
L'ancienne prière qui datait de 1966, était le fruit d'un compromis oecuménique dans la foulée du concile Vatican II. Elle laissait notamment de côté le vouvoiement pour le tutoiement et transformait la phrase "Et ne nous laissez pas succomber à la tentation" en "Ne nous soumets pas à la tentation".
La tentation au sens passif ("être tenté")
« Aucune tentation ne vous est survenue qui n'ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces : mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d'en sortir, afin que vous puissiez la supporter » (1Co 10:13).
En ce qui concerne sa formulation, le Notre Père trouve son origine dans la tradition juive antique, puisqu'elle est en partie reprise de prières répétées par les Juifs depuis des millénaires : le Shemômne Ezre (Prière des 18 bénédictions) et le Qadish, notamment pour la première partie, qui concerne la sanctification ...
Le texte de Matthieu 6:9-13, qui se situe à la fin du Sermon sur la montagne, est le suivant : « Voici donc comment vous devez prier : Notre Père qui es aux cieux ! Que ton nom soit sanctifié ; que ton règne vienne ; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Notre Père, qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Au 15ème siècle, en Prusse, le prieur de la chartreuse de Trèves conseille à ses novices de réciter ces prières d'invocation en méditant la vie de Jésus. A partir de là, le frère dominicain Alain de la Roche qui prêche en Flandres et en Artois diffuse la pratique du chapelet.
Cette piété romantique associe ainsi le culte de Notre Dame à l'époque de la floraison des bourgeons et du retour du printemps. La beauté de la nature et l'éclosion des fleurs illustrent la beauté de la vierge Marie. La tradition de prier Marie au mois de mai a perduré au cours de siècles.
Quand les chrétiens réciteront les 3 Ave Maria pour rappeler les privilèges qu'elle reçut de la Sainte Trinité, pouvoir que lui concéda le Père, sagesse que lui communiqua le Fils et la miséricorde par laquelle l'Esprit-Saint la combla, des grâces leur seront accordées.
C'est ainsi que Paul dit que nous sommes tous « saints » puisque pour Dieu nous ne sommes pas un numéro mais une personen qu'il aime en particulier et qu'il espère voir apporter de bonnes choses au monde. C'est ainsi que Dieu, lui, nous sanctifie, en tout cas dans son regard sur nous et dans son espérance en nous.
C'est la prière la plus simple. Elle consiste à répéter longuement le Nom de Jésus, une phrase de psaume ou une invocation : « Seigneur, Fils du Dieu vivant, prends pitié de moi pécheur », « Seigneur, ne t'éloigne pas de moi », « Seigneur, montre-moi ton visage », « Seigneur, tu sais bien que je t'aime ».
Pour les catholiques occidentaux (latins), le geste consiste à toucher successivement, du bout des doigts (indistinctement dépliés) de la main droite (les cinq doigts rappelant les cinq plaies du Christ sur la Croix), le front, la poitrine (cœur), l'épaule gauche puis l'épaule droite.
Les auteurs de la Bible sont environ 40 ; parmi eux on retrouve des apôtres, qui ont rapporté les paroles de Jésus : Paul, Matthieu ou Jean mais aussi des rois : David, Salomon; des prophètes : Élie, Moïse...
Dans la foi chrétienne, la prière est une relation, une parole adressée à quelqu'un. Une conversation entre un moi humain et un Vous/Tu transcendant auquel on s'adresse ou que l'on écoute. Il y a une dimension d'attachement, on cherche une proximité intérieure avec une présence.
Je vous salue Marie, pleine de grâces, le Seigneur est avec vous, Vous êtes bénie entre toutes les femmes, et Jésus, le fruit de vos entrailles est béni, Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amen.
Les paroles du Notre Père :
Notre Père, qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
La prière chrétienne se réalise seul, en groupe, en tout lieu et en tout temps. Elle prend différentes formes selon les Églises. Le Notre Père est la prière commune à tous les chrétiens, directement tirée des évangiles (Matthieu, 6: 9-13 et Luc, 11: 2-4), et enseignée par Jésus à ses premiers disciples.
Travailler de ses mains à des tâches habituelles. Sans radio, sans un mot, et jouir de ce calme et de ce travail qui n'occupe que la surface de notre attention, et qui laisse libre l'âme... Aller se mettre en présence de la nature, sous le soleil ou sous un parapluie, et se laisser porter par le calme et la beauté...
Sur le Premier grain, on dit le Notre Père puis sur les trois grains suivants : trois Je vous salue Marie et le Gloire au Père, hommage d'amour et d'adoration à la Trinité. dans les siècles des siècles. Amen. » Gloire au Père qui termine chaque dizaine.
La sanctification du Nom honore Dieu et sa Torah dont il faut suivre les prescriptions. L'homme doit non seulement se comporter conformément à la loi mais faire acte de moralité avec un surcroît d'exigence.