Dans cet épisode, Jonas et Kira, la brodeuse, sont réunis et tombent amoureux l'un de l'autre. Trois volumes plus tard, les lecteurs étaient très au fait de ce qu'était devenu Jonas, mais toujours sans nouvelles de Gabriel, le bébé sauvé du Passeur.
Alors qu'ils dévalent la montagne sur la luge en direction de la maison, le livre se termine sur ces deux phrases mystérieuses : "Derrière lui, à travers l'espace et le temps, comme venu de l'endroit qu'il avait quitté, il lui sembla aussi entendre de la musique. Mais peut-être n'était-ce que l'écho."
Le roman analyse ainsi d'une façon accessible aux adolescents les mécanismes pouvant conduire à l'aliénation volontaire de la liberté, et propose avec Jonas l'exemple d'une conscience s'efforçant d'assumer la responsabilité, et les risques qu'entraîne la liberté retrouvée.
Jonas devient alors conscient de ce dont on l'a privé, lui et toute sa communauté, durant ces dernières décennies. Cette prise de conscience amène Jonas à se rebeller afin que les souvenirs soient à nouveau communs. Ce roman présente une société idyllique, mais aucunement consciente de tout ce qui l'entoure.
Gabriel est un nourrisson que recueille la famille de Jonas au début du roman. Par cette adoption, les parents doivent l'aider à faire partie de la vie communautaire, à s'insérer de façon à calmer son caractère récalcitrant.
Il cherche à rassurer son père, un nourricier (qui s'occupe des nouveaux bébés, qui sont génétiquement modifiés; ainsi, les parents de Jonas n'ont aucun lien biologique avec lui), et sa mère, une fonctionnaire du ministère de la Justice.
Dans cette dystopie qui rappelle le monde d'Orwell, où tout est trop bien réglé et contrôlé, le choix n'existe plus, pas plus que la diversité. Le règlement est omniprésent et ceux qui ne répondent pas aux normes sont « élargis ».
Jonas est le cinquième des douze petits prophètes de la Bible. L'idée principale du livre est que le Dieu d'Israël est le Dieu de tous les hommes et que sa miséricorde s'étend à eux, pourvu qu'il y ait repentir de leur part.
L'histoire de Jonas est racontée dans la Bible : une tempête éclate alors que Jonas navigue avec ses compagnons. Ceux-ci pensent que Jonas est responsable de la colère de Dieu. Ils le jettent à la mer et Jonas est avalé par un énorme poisson, semblable à une baleine.
Certains passeurs prennent des risques et concrètement, ils permettent de sauver des vies, même si leurs services sont rétribués. Un grand nombre de « passeurs », notamment par voie terrestre, sont des intermédiaires, qui prennent en charge des migrants sur une partie du chemin de l'exil.
Dans cette société ultra cadrée, suivons Jonas, un garçon de 12 ans qui vit dans sa « cellule familiale » ainsi que le prévoit la règle : deux parents, un garçon, une fille, nés de mères porteuses.
« être élargi(es) » signifie être assassiné par injection létale. Une piqûre. Le papa de Jonas a élargi un nouveau né et lui faisait « au revoir au revoir » d'une voix qui a obsédé Jonas. Compréhension à la lecture : implicite.
C'est que la fin implique indirectement l'auteur. Elle le mouille ! En un clin d'œil, en filigrane, on va deviner une morale, un côté didactique, pédagogique, ou une philosophie, une éthique, ou juste l'envie de s'amuser, une légèreté.
243. 13 Aux sanglots de Jonas et à sa fugue prochaine répond, par contraste, un suicide féminin : Rosemary, dont on apprendra un peu plus tard qu'elle était la propre fille du passeur et qui, comme Jonas, avait comme destin de porter toute la souffrance du monde, n'a pas pu supporter le poids de cette souffrance.
Alors que Fiona est nommée nourricière et que Asher deviendra pilote de drones, il découvre avec surprise qu'il a été choisi par les Anciens pour devenir l'unique Dépositaire de la mémoire.
Jonas Blue, de son vrai nom Guy James Robin, naît le 2 août 1989 en Angleterre.
Il affirme que le prophète était un ennemi de Ninive et qu'il partageait l'opinion «charnelle » juive selon laquelle Dieu était seulement le Dieu des Juifs. Ainsi, Jonas refusait aux Gentils une part dans la miséricorde divine.
Et Jonas reconnaît que c'est sans doute sa faute. Résultat, les marins le jettent par dessus-bord en espérant calmer ainsi Dieu… et la tempête. Mais Jonas tombe dans la gueule d'une baleine. Vivant, mais franchement effrayé, il y demeure 3 jours et promet à Dieu de lui obéir s'il le sauve.
Un livre qui se lit d'une traite tant le monde créé par l'auteur, d'une logique et d'une froideur implacables, est aussi fou que crédible : un monde totalement asceptisé, où le bonheur est...
La première du genre est Nous Autres d'Évguéni Zamiatine publiée en 1920 (et oui ce n'est pas tout jeune les Dystopies !). Il y aura ensuite Le meilleur des mondes de Aldous Huxley en 1932 et encore au moins 4 romans avant de voir apparaître 1984 en 1949.
Jonas est un jeune garçon qui vit avec ses parents et sa petite sœur Lily dans une famille identique à toutes les autres qui peuplent désormais la terre.
Le passeur donne à lire une aventure humaine dans un monde débarrassé de ce qui fait son humanité : sa diversité. Un jeune lectorat y trouvera des leçons à étudier, tandis qu'un lecteur plus mûr y verra un reflet de ce qui a pu être, tout en gardant un regard tourné vers ce qui pourrait toujours arriver.
Son “lui” âgé est Adam, qui nous donne l'impression qu'il tient tous les fils et connaît les destins de tous les personnages.
Signification du prénom Jonas
Tiré de « Yônah », Jonas est un prénom d'origine hébraïque qui dans son sens littéral signifie « colombe ». Plusieurs fois mentionné dans la Bible, Jonas est le prénom d'un des douze petits prophètes de Jésus.