La subordonnée infinitive est une proposition subordonnée
Une proposition subordonnée peut être complément du nom (ou du pronom) antécédent. C'est la fonction la plus fréquente de la proposition subordonnée relative. Ex. : Nous n'avons pas encore mangé le gâteau [que tu as confectionné]. → que tu as confectionné est complément de l'antécédent gâteau.
La proposition subordonnée conjonctive circonstancielle apporte des précisions sur les circonstances dans lesquelles a lieu la proposition principale. Elle joue le rôle de complément circonstanciel. Elle est introduite par une conjonction de subordination (quand, si, comme, etc.)
« choisir une robe de cette couleur » est la proposition infinitive, qui joue le rôle de COD du verbe voir. Le pronom « la » est le sujet du verbe « choisir ». La proposition participiale est une subordonnée qui n'est introduite par aucun mot subordonnant.
Le groupe infinitif est un groupe de mots dont le noyau est un verbe à l'infinitif. Le noyau du groupe infinitif peut posséder des expansions : Groupe nominal Ex. : Je veux voir la France. Groupe adjectival Ex. : Cette femme veut être belle.
Comme son nom l'indique, la proposition subordonnée complétive conjonctive est presque toujours un complément. Elle a le plus souvent le rôle de complément d'objet (COD ou COI). Elle peut aussi avoir le rôle de complément du nom, complément de l'adverbe ou de l'adjectif.
Il existe trois types de complétives : la proposition subordonnée conjonctive en que, la proposition subordonnée interrogative indirecte et la proposition subordonnée infinitive.
Il ne faut pas confondre la proposition subordonnée complétive introduite par la conjonction que et la proposition subordonnée relative introduite par le pronom relatif que. La proposition complétive conjonctive se rapporte à un verbe tandis que la proposition relative complète un nom.
La subordonnée infinitive correspond à des critères précis : Elle a son sujet propre. Considérons l'exemple "j'entends les enfants jouer" : la proposition principale est “j'entends”, la proposition subordonnée infinitive est “les enfants jouer”.
La proposition principale, la proposition indépendante ( coordonnée, juxtaposée ou non ) n'ont pas de fonction. La proposition subordonnée relative est toujours complément de l'antécédent du nom. La proposition subordonnée conjonctive a pour fonction Complément circonstanciel (de temps, de manière, de but, de cause...)
La proposition indépendante est celle qui ne dépend d'aucune autre et qui n'en détient aucune sous sa dépendance ; elle se suffit à elle-même car elle a une signification complète.
La proposition subordonnée complétive a le plus souvent une fonction de COD ou COI dans la phrase. Elle est introduite par - que -. Son verbe peut être, selon le sens, conjugué à l'indicatif (fait réel), au conditionnel (condition) ou ausubjonctif (après -il faut que-).
La complétive infinitive est toujours en position de complément d'objet direct. Son verbe, par définition, est un infinitif. Dans les constructions du type "Pierre réussir à son examen, cela m'étonnerait", on admettra que l'infinitive est en apposition au sujet "cela".
La fonction d'une proposition participiale est toujours celle d'un compément circonstanciel de temps, de cause, de condition ou d'opposition.
Une proposition subordonnée conjonctive circonstancielle de conséquence est introduite par une conjonction de subordination exprimant la conséquence et est complément circonstanciel de conséquence de la proposition principale. Les feuilles sont tombées si vite qu'on a l'impression que l'automne est déjà fini.
Pour donner la nature d'une proposition subordonnée, on analyse la classe grammaticale du mot introducteur ou, s'il n'y en a pas, le mode du verbe noyau. La proposition subordonnée conjonctive est introduite par une conjonction de subordination : que, quand, lorsque, comme, parce que, pour que…
Proposition indépendante : Elle ne dépend d'aucune autre proposition et aucune ne dépend d'elle. Proposition principale : Une autre proposition dépend d'elle. Ex : Je mange parce que j'ai faim. Propositionsubordonnée : Elle dépend d'une autre proposition.
La proposition subordonnée circonstancielle de condition (ou hypothétique) exprime la condition à laquelle est soumise la réalisation de la principale. Cette proposition est introduite par une conjonction, une locution conjonctive de subordination. Elle peut être au subjonctif, à l'indicatif ou au conditionnel.
Une proposition est dite coordonnée lorsqu'elle est reliée à la proposition principale par une conjonction de coordination ( mais ou et donc ... La phrase dans laquelle il y a une proposition principale et une proposition subordonnée, coordonnée ou juxtaposée est une phrase complexe. ...
La juxtaposition consiste à lier deux phrases de même niveau syntaxique. Elle fonctionne exactement comme la coordination, mais la juxtaposition n'implique pas l'utilisation d'un coordonnant. C'est le signe de ponctuation (la virgule, le point-virgule ou le deux-points) qui le remplace.
Quand est une conjonction qui signifie "lorsque", "au moment où" ou "pendant que". Il peut également s'agir d'un adverbe pour poser une question de temps. Dans ce cas, on peut le retrouver en se posant la question "à quel moment".
Le pronom et adverbe où
On écrit où avec un accent grave quand il s'agit du pronom relatif ou de l'adverbe interrogatif qui servent généralement à l'expression du lieu.
La proposition est dite subordonnée parce qu'elle n'a pas d'existence autonome, elle ne peut pas constituer un énoncé complet sans s'appuyer sur la principale. Quand on analyse une proposition subordonnée, on indique l'outil subordonnant (s'il existe), sa nature et sa fonction.