Cette loi ordonnait l'arrestation de tous les ennemis avoués ou susceptibles de l'être de la Révolution (nobles, parents d'émigrés, fonctionnaires destitués, officiers suspects de trahison, et accapareurs).
Ainsi, le 17 septembre 1793, Robespierre institue la « loi des supspects » qui permet d'arrêter et de juger devant un tribunal spécial tout opposant présumé à la République. Deux issues seulement sont possibles : l'acquittement ou la mort.
Le 17 septembre 1793, à la veille d'instaurer la Grande Terreur, la Convention vote la loi des suspects. Elle permet l'arrestation de ceux qui « n'ayant rien fait contre la Liberté, n'ont rien fait pour elle ». Autant dire que tout le monde est menacé.
Elle critique la radicalisation de la Révolution par les chefs montagnards et notamment les violences commises au nom de la loi des suspects.
Période de la Révolution française (1793-1794) pendant laquelle des mesures exceptionnelles sont mises en place pour arrêter et punir les opposants aux Montagnards.
Pour l'Histoire, Robespierre est resté le visage de la Terreur. "Au sein du comité de Salut public où il entre le 27 juillet 1793, Robespierre est plus puissant que jamais et s'impose incontestablement comme le premier des onze, en notoriété et en autorité.
Après la chute des Girondins, sous la domination des Montagnards, la Terreur vise à assurer la défense de la nation contre les ennemis de l'extérieur (→ première coalition) et intérieurs (→ guerre de Vendée, insurrections fédéralistes et royalistes).
La Loi des suspects est votée le 17 septembre 1793 pendant la Terreur de la Révolution française. Elle marque un net affaiblissement du respect des libertés individuelles, voire une « paranoïa révolutionnaire » qui s'appuie sur une hantise des conspirations et des complots réels ou imaginaires.
Si à la suite des demandes des sections parisiennes, son rapporteur Barère de Vieuzac déclare bien devant la Convention le 5 septembre 1793 : « Plaçons la Terreur à l'ordre du jour.
La Gironde est, au début de la Révolution française, un groupe politique issu du parti patriote, dont les membres sont appelés « girondins », particulièrement connu en raison du conflit mortel qui l'a opposé au groupe des montagnards dans les premiers mois de la république (septembre 1792-juin 1793).
La Terreur a été instaurée pour faire face aux menaces internes et externes du pays. A l'extérieur, une coalition formée par la plupart des autres royaumes européens s'est constituée pour contrer les révolutionnaires français et rétablir la monarchie.
Personnage controversé de la période révolutionnaire, Robespierre (1758-1794) est un acteur essentiel de cette période. Partisan d'une République sociale et égalitaire, il exerce à partir de la Terreur un pouvoir de plus en plus personnel et autoritaire.
Les conséquences de la Terreur sont dramatiques et s'élèvent à 200 000 victimes civiles et à 35 000 à 45 000 personnes exécutées par les tribunaux révolutionnaires. Politiquement, les projets de république sociale et démocratique seront repris par les révolutionnaires de 1848 et par les communards de 1871.
Le Tribunal révolutionnaire est une juridiction criminelle à caractère politique établie en France sur proposition des députés Georges Danton, Robert Lindet et René Levasseur, par le décret du 10 mars 1793 sous la dénomination de Tribunal criminel extraordinaire, au motif de combattre la contre-révolution.
Robespierre et Saint-Just siègent à la tête du « Comité de salut public ». La nouvelle constitution, adoptée en juin 1793, et qui institue une démocratie directe, ne sera appliquée qu'avec le retour à la paix.
Le 21 janvier 1793, le roi Louis XVI, rebaptisé Louis Capet dans l'acte d'accusation de son procès, est guillotiné en public sur la place de la Révolution, actuelle place de la Concorde, à Paris. Sa mort met un terme à près de 1 300 ans de monarchie en France, depuis le règne de Clovis à la fin du Ve siècle.
Après le 10 août 1792, Louis XVI et Marie-Antoinette sont incarcérés et accusés notamment d'avoir manœuvré avec les puissances étrangères contre la Révolution. Louis XVI est condamné à mort et guillotiné le 21 janvier 1793. Marie-Antoinette est exécutée le 16 octobre 1793.
Nombreux furent les « ennemis du peuple » ayant reçu cette appellation non pas à cause d'actes hostiles contre les travailleurs et les paysans mais simplement en raison de leur origine sociale ou de leur profession avant la révolution : ce fut le cas du clergé, d'anciens policiers et des commerçants.
La Terreur a pris fin avec la chute de Robespierre, exécuté en juillet 1794, marquant le début de l'époque dite de la Thermidor et la fin des violences extrêmes.
Lié à la Terreur, il jugeait les actions contre la révolution et contre la sûreté de l'État. Il comportait un accusateur public (Fouquier-Tinville), nommé par la Convention. Le 16 avril 1794, son ressort fut étendu à toute la France.
Après la chute de la royauté le 10 août 1792, les frontières de la France sont menacées par les troupes austro-prussiennes et les défaites successives exposent le territoire à une invasion ennemie, entretenant ainsi un très fort climat de peur et ce malgré la levée de 30 000 hommes.
La Terreur est le nom donné à une période de la révolution de 1789 située entre 1793 et 1794. Il s'agit des mesures décidées par le gouvernement révolutionnaire. A Paris, l'exécution de l'ex-reine Marie-Antoinette le 16 octobre 1793.
Pour d'autres, Robespierre tenta de limiter les excès de la Terreur, et fut avant tout un défenseur de la paix, de la démocratie directe et de la justice sociale, un porte-parole des pauvres, et l'un des acteurs de la première abolition de l'esclavage en France.