La loi de 2005, dite loi Leonetti et première loi spécifique à la fin de vie, introduit l'interdiction de l'obstination déraisonnable. Tout patient est en droit de considérer qu'un traitement constitue pour lui une obstination déraisonnable et peut le refuser, même si ce refus peut avoir des conséquences vitales.
La loi de 2005, dite "loi Leonetti", ouvre, à toute personne majeure, la possibilité de rédiger, à tout moment, un document écrit, dénommé directive anticipée. Elle dispose, en outre, que les actes médicaux "ne doivent pas être poursuivis par une obstination déraisonnable.
La personne en fin de vie dispose de l'ensemble des droits reconnus au patient comme par exemple la possibilité d'exprimer ses volontés par anticipation, pour le cas où elle serait hors d'état de les exprimer, notamment en désignant une personne de confiance ou en écrivant ses directives anticipées.
« Toute personne a le droit d'avoir une fin de vie digne et accompagnée du meilleur apaisement possible de la souffrance. Les professionnels de santé mettent en œuvre tous les moyens à leur disposition pour que ce droit soit respecté. » II.
La loi affirme que toute personne a le droit à une fin de vie digne et accompagnée du meilleur apaisement possible de la souffrance. La loi reconnaît ainsi le droit du patient à une sédation profonde et continue jusqu'au décès associé à une analgésie.
Bouche sèche; • Difficulté à parler; • Diminution ou arrêt des urines; • Perte du contrôle de la vessie et des intestins; Respiration irrégulière, superficielle, avec pause; Râles terminaux : respiration bruyante causée par les sécrétions; Agitation ou inactivité; • Inconscience.
Au moment de la mort, les muscles peuvent se contracter plusieurs fois et la poitrine se soulève comme un souffle. Après l'arrêt de la respiration, le cœur peut continuer à battre pendant quelques minutes et un bref spasme peut survenir.
L'information et le consentement aux soins : information du patient sur son état de santé et consentement aux soins, droit de refuser un traitement, droit d'être accompagné d'une personne de confiance, droit d'exprimer sa volonté dans des directives anticipées, accès au dossier médical.
La procédure collégiale peut être demandée par le médecin, l'équipe médicale mais aussi par la famille et les proches sur le fondement des directives anticipées dont ils seraient dépositaires. La décision finale appartient au médecin qui doit la motiver et l'inscrire dans le dossier médical du patient.
La sédation profonde et continue jusqu'au décès est un soin consistant à endormir profondément une personne atteinte d'une maladie grave et incurable pour soulager ou prévenir une souffrance réfractaire. Elle est associée à une analgésie et à l'arrêt des traitements de maintien en vie.
La notion de « soins palliatifs » se réfère à la notion de temps long que l'on peut encore habiter. Celle de « fin de vie » nous ramène à l'immédiateté du vécu mais aussi de l'action.
La loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé est la première loi qui consacre le droit du patient de prendre des décisions concernant sa santé et l'obligation des soignants de créer toutes les conditions pour éclairer ces décisions.
Comment se déroule cet acte ? Au départ, des médicaments anesthésiques et analgésiques sont injectés, jusqu'à ce que la vigilance du patient soit altérée : pour l'anesthésie, il faut que la conscience soit totalement abolie, pour la sédation pas forcément complètement.
Qu'est-ce que l'acharnement thérapeutique ou l'obstination déraisonnable ? On appelle obstination déraisonnable ou acharnement thérapeutique, le fait d'initier ou de poursuivre des actes ou des traitements médicaux inutiles, disproportionnés ou n'ayant d'autre effet que le seul maintien artificiel de la vie.
Toute personne de l'entourage (parent, proche, médecin traitant) en qui vous avez confiance et qui accepte de jouer ce rôle peut être désignée personne de confiance.
Une formule familière, du genre « À bientôt » ou « Il faut que j'y aille; on se reparle » pourrait vous amener à regretter de ne pas avoir dit autre chose. Pas besoin de grandes formules à l'eau de rose. Montrez seulement à la personne, par votre façon de lui dire au revoir, qu'elle comptera toujours pour vous.
Aide active à mourir Il s'agit d'aider un patient incurable à mourir par un geste actif (l'injection d'un produit létal), qui le conduit à s'éteindre rapidement, sans douleur, et conscient.
– Toute personne en fin de vie, dont l'état le requiert et qui le demande, a un droit d'accès universel à des soins palliatifs et à un accompagnement dans sa fin de vie.
Le patient est au sens littéral « celui qui souffre ». Par définition, le patient reçoit des soins médicaux. Le malade est celui dont la santé est atteinte, mais il ne se trouve pas obligatoirement dans l'environnement médical.
« Toute personne a le droit de recevoir des soins visant à soulager sa douleur. Celle-ci doit être en toute circonstance prévenue, évaluée, prise en compte et traitée. « Les professionnels de santé mettent en oeuvre tous les moyens à leur disposition pour assurer à chacun une vie digne jusqu'à la mort.
Le refus de soins est une discrimination directe lorsque la ou le professionnel de santé refuse de recevoir le ou la patiente du fait de sa protection sociale (CMU-C, ACS ou AME) ou en raison d'un motif discriminatoire (état de santé, orientation sexuelle, handicap, …).
– Quel organe lâche en premier ? – 30 minutes à 1 heure post mortem : les organes lâchent – Trente minutes après la mort, les organes commencent à lâcher les uns après les autres. Les premiers concernés : le foie, puis le pancréas et les reins.
Le cerveau reste actif quelques heures suivant l'arrêt du cœur selon une étude. Une étude américaine publiée en 2014 avait démontré que le cerveau pouvait encore fonctionner après l'arrêt du cœur. Il resterait actif plusieurs heures après.
Plusieurs signes peuvent indiquer que la mort approche. Les fonctions du corps diminuent et se préparent à arrêter : le patient n'a plus faim ni soif, se fatigue rapidement, dort de plus en plus et s'isole. Il est difficile de prévoir le moment exact du décès, car chacun est différent.
Ils ont pour finalité de retarder le processus de décomposition du corps (thanatomorphose) et la dégradation du corps. L'ensemble de ces opérations nécessite entre 1h30 et 2h00. Les soins de conservation ou de thanatopraxie sont des prestations qui ne sont pas obligatoires.