Production d'énergie : 6 solutions innovantes. Si les énergies renouvelables continuent à inspirer les chercheurs pour la production d'une électricité verte et respectueuse de l'environnement, le thorium et l'hydrogène figurent en bonne place parmi les sources d'énergie de demain.
L'hydrogène est un vecteur d'énergie très prometteur. Grâce au procédé d'électrolyse et à l'aide de pile à combustible, il est possible de convertir l'électricité produite en trop par les énergies renouvelables en hydrogène.
L'énergie nucléaire civile présente l'atout majeur de pouvoir répondre à une demande croissante à l'heure où les énergies fossiles se raréfient. En outre, il s'agit d'une énergie qui émet peu de gaz à effet de serre. Elle répond donc à certains critères exigés par la notion de développement durable.
En 2050, l'Energie Utile mondiale peut être renouvelable à plus de 75%, fossile à 20%, nucléaire à moins de 5%. Plus de 70% de l'énergie sera utilisée sous forme électrique. Les énergies éolienne et solaire ont l'inconvénient d'être intermittentes.
L'énergie solaire est la meilleure énergie renouvelable. Elle est recommandée par rapport aux autres choix car elle est plus efficace et respectueux de l'environnement.
En réalité, la meilleure source d'énergie renouvelable, fiable et rentable est l'hydroélectricité. Plus encore, les réservoirs, en amont des barrages, sont la façon la plus efficace de stocker de grandes quantités d'énergies renouvelables.
Selon l'Agence Internationale de l'Énergie (AIE), plus de 130 gigawatts (GW) de capacités solaires nouvelles ont été installées dans le monde en 2021 : données qui confirment sa croissance exponentielle.
Dans ce scénario, en 2050, la demande en énergie primaire aura augmenté de 25 % (soit + 0,6 % par an). Le gaz naturel et les énergies renouvelables représentent respectivement 28 % et 26 % de la demande mondiale d'énergie primaire.
En France, atteindre la neutralité carbone à l'horizon 2050 implique une division par 6 des émissions de gaz à effet de serre sur son territoire par rapport à 1990. Concrètement, cela suppose de réduire les émissions de la France à 80 MtCO2e contre 458 MtCO2e en 2015 et 445 en 2018.
L'alternative au pétrole la plus facile à mobiliser est celle des biocarburants, obtenus grâce à la transformation de la biomasse, c'est-à-dire l'ensemble des matières organiques qui proviennent des plantes dans lesquelles est stockée de l'énergie solaire, captée et utilisée par les plantes grâce à la chlorophylle.
Aujourd'hui, différentes sources d'énergies renouvelables (EnR) coexistent dans la production d'énergie en France : solaire, éolien, biogaz, géothermie… Elles sont indispensables pour préparer le système énergétique de demain en diversifiant le mix énergétique de notre pays.
Pourquoi considère-t-on que les énergies fossiles sont polluantes ? L'extraction, la transformation et le transport (dans certains cas) des énergies fossiles entraînent l'émission de grandes quantités de gaz à effet de serre (GES), incluant le très polluant CO₂, qui participent au phénomène du changement climatique.
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a assuré dans un rapport qui date déjà de 2019 que l'hydrogène est une énergie d'avenir. En effet, grâce à son faible rejet de CO2 cette énergie paraît être une alternative crédible. Effectivement associée à une pile à combustible, cette énergie ne rejette pas de CO2.
Près d'un tiers de l'énergie primaire disponible est « perdue » lors du processus de tranformation en énergie finale (de 13 371 Mtep à 8 979 Mtep) : l'essentiel de la perte est due aux centrales électriques et au rendement des autres usines de transformation.
En 2021, il existe de nombreux moyens d'investir dans des sociétés misant sur la transition énergétique : le plus simple est d'acheter des actions de ces entreprises spécialisées dans les énergies renouvelables, mais si vous n'avez pas le temps ou les moyens, il existe aussi des fonds et SICAV dits « verts », ...
Le mix énergétique
Que cela soit dans le secteur des transports, dans l'industrie ou pour la production d'électricité, la France utilise plusieurs sources d'énergie, comme le nucléaire, le pétrole, les énergies renouvelables, avec des proportions qui varient d'une année à l'autre.
Les énergies renouvelables sont plus propres que les énergies fossiles. Les énergies renouvelables émettent généralement moins de CO2 que les combustibles fossiles. Hormis pour la construction et l'entretien, les énergies renouvelables telles que l'énergie solaire et l'énergie éolienne n'émettent pas du tout de CO2.
Les tuiles solaires, une solution plus esthétique
Composées de cellules photovoltaïques au silicium, elles diffèrent très peu des panneaux solaires classiques. Très résistantes et garanties au minimum 25 ans, leur avantage premier reste leur esthétique.
La baisse continue des coûts photovoltaïques restera le principal moteur de l'expansion. En 2020, les ajouts annuels de capacités photovoltaïques de l'Europe ont progressé de de 13% et ont atteind leur plus haut niveau depuis 2012. Le photovoltaïque distribué continue d'augmenter progressivement en Europe en 2021-25.
Une baisse des coûts, une augmentation de la rentabilité
En effet la rentabilité de l'énergie solaire ne cesse d'augmenter. Dans plus de trente pays, elle est produite au même prix ou moins cher qu'elle ne le serait par de nouvelles installations d'énergie fossile.
L'énergie solaire est une électricité verte naturellement inépuisable et non polluante. Elle ne dégage pas d'effet de serre, sauf au moment de la fabrication des panneaux photovoltaïques, qui sont généralement rentables au bout de 3 à 4 ans.
Le chauffage solaire figure toujours au palmarès des chauffages les plus écologiques. Le chauffage au bois et les pompes à chaleur offrent également bien des atouts. La plupart des systèmes récents assurent aussi la production d'eau chaude sanitaire.
L'énergie hydraulique assure l'indépendance énergétique française et ne génère pas d'émissions de CO2 ni de déchets. Néanmoins, comme nous l'avons précisé, les centrales hydrauliques, osmotiques ou marémotrices possèdent un impact plus ou moins important sur la biodiversité des mers et des rivières.