Les morceaux de viande maigre avec peu de gras qui resteront tendres après avoir mijoté : le paleron ou la macreuse. Les morceaux de viande persillée donc un peu plus gras mais très savoureux : le tendron, le collier ou le plat-de-côtes.
C'est le collagène qui est responsable de la « dureté' de la viande. Plus le muscle de l'animal est sollicité et plus il y a de collagène.
Le filet de bœuf, le tournedos ou le chateaubriand : assurément le morceau le plus tendre du bœuf, même si ce n'est pas nécessairement le plus goûteux. Le faux-filet : tendre et moelleux, il est d'autant plus goûteux que l'os y est présent.
Envie de mijoter ? Dans le bœuf, plusieurs types de morceaux conviennent parfaitement aux cuissons lente à l'étouffée, avec un large éventail de formes et de textures. Plat de côtes, gîte à la noix, macreuse, jumeau et flanchet comptent parmi les morceaux de choix pour la cuisson bouillie typique du pot au feu.
Il est donc possible de choisir des morceaux peu gras ou plus gélatineux comme le paleron ou encore la noix de gite en les mélangeant avec des viandes plus grasse comme le jumeau, la macreuse et la joue de boeuf qui sont tout aussi excellents.
Un rouge de garde tannique, corsé et boisé s'accordera parfaitement avec le bœuf bourguignon. Un Givry ou Côte de Nuits Village par exemple iront très bien. On peut aussi envisager de sortir de la région de Bourgogne en choisissant des vins plus capiteux et plus denses.
Idéal pour des plats mijotés, le paleron de bœuf est un morceau de viande de bœuf peu gras et moelleux. La bande gélatineuse qui traverse le paleron en son centre lui confère une texture tendre et fondante à la cuisson. Le paleron de bœuf convient ainsi à de nombreuses recettes de plats mijotés.
Le célèbre Wagyu, aussi appelé bœuf de Kobe, est sans doute la race la plus renommée pour l'extraordinaire qualité de sa viande. Son élevage selon des méthodes ancestrales lui confère ses qualités exceptionnelles. Marbrée, fondante et savoureuse, la viande de Wagyu constitue un véritable régal pour les fins gourmets.
Le Filet est la pièce de boeuf la plus tendre. On l'utilise en Rôti de Boeuf, Boeuf en croûte ou tout simplement en Tournedos.
Non, la viande la plus chère au monde n'est pas issue du boeuf Wagyu ou du boeuf de Kobé mais bien d'une Blonde d'Aquitaine et elle est française et millésimée ! Il faut compter jusqu'à près de 3000 euros la côte de boeuf millésimée 2000 !
Le Paleron est un morceau d'épaule qui est ferme et gélatineuse. Il est bien adapté aux plats mijotés ou braisés comme le bœuf aux carottes. Le Jumeau à bifteck, situé sur le devant de l'épaule, se prépare en bifteck, à griller ou à poêler.
Les daubes peuvent se préparer avec des morceaux de viande (80 à 100 grammes) ou des pièces entières, alors que le bourguignon se fait seulement avec des morceaux. La viande de bœuf est cuisinée après avoir marinée dans le vin rouge ou blanc. La marinade servant à préparer la sauce.
Le fait de fariner les morceaux de viande permet de développer certaines saveurs, et offre une sauce un peu plus onctueuse. Pour fariner les morceaux de viande, roulez-les dans une assiette creuse remplie de farine, puis tapotez-les pour éliminer l'excédent de farine : on ne veut pas obtenir une béchamel !
Couvrez la marmite ou la cocotte placée sur feu doux et en fin de cuisson, laissez la viande au repos avant de servir. Un remède de grand-mère pour attendrir une viande consiste à taper dessus avec un marteau. Cela permettrait, paraît-il, de déstructurer les fibres musculaires et de faciliter la cuisson.
C'est une viande rouge foncée assez maigre, divisée en deux par un nerf central. Elle se sert en bifteck, en tranche à rôtir ou en brochette. La macreuse à braiser, dite aussi paleron ou palette, est un morceau gélatineux à cuisson lente qui reste toujours moelleux et jamais sec.
Bœuf braisé
des morceaux maigres type gîte à la noix, rond de gîte, nerveux de gîte. des morceaux gélatineux comme le paleron, la macreuse et le jumeau à pot-au-feu, ou encore la gallinette. des morceaux gras ou demi-gras comme le tendron, le flanchet, le plat de côtes, la poitrine ou la veine grasse.
Prendre un morceau type paleron, avec une forme très longue et un nerf en plein milieu. Parer la viande, c'est-à-dire enlever sa peau. Couper des bandes tous les 3cm à 3,5cm à peu près. Puis couper les morceaux tous les 3 à 4 cm pour obtenir des morceaux de 40 à 50 g.
Dans le premier cas, il s'agira de morceaux comme le filet ou le faux-filet ou les bavettes de flanchet et d'Aloyau, que l'on apprécie pour leur texture filandreuse et leur goût prononcé.
Si on n'utilise qu'un seul morceau alors on peut s'orienter vers la macreuse, le jarret, le gîte, le jumeau, le tendron ou encore le flanchet, très parfumé mais qui nécessite une cuisson lente à petit feu pour gagner en tendreté.
Pour une viande plus tendre, vous pouvez laisser tremper votre morceau dans un mélange de marc de café et d'huile d'olive. Retirez ensuite la marinade avec un papier absorbant et faites cuire votre viande normalement pour un résultat plus savoureux.
Le lait permet à la viande de se relâcher et d'être moins ferme. Faire mariner les volailles, ou viandes, est une façon très simple de les rendre plus savoureuses, mais aussi de les attendrir et de conserver leur moelleux pendant la cuisson. Cela permet de diminuer, voire de supprimer tout dessèchement à la cuisson.
Comme le bicarbonate permet d'alcaliniser (de rendre moins acide) la surface de la viande. Cela évite que les protéines ne se lient trop facilement et permet ainsi à la viande de garder de sa tendreté à la cuisson.