Il faut, autant qu'on peut, obliger tout le monde : On a souvent besoin d'un plus petit que soi.
D'après le dictionnaire Larousse en ligne, une morale est : « un enseignement qui se dégage de quelque chose, une conduite que l'événement ou le récit invite à tenir ». En d'autres termes, une morale s'apparente à une leçon de vie, un enseignement déduit à la suite d'une histoire, que le lecteur est prié de considérer.
« Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage. » « Apprenez que tout flatteur vit aux dépens de celui qui l'écoute. » « Il se faut s'entraider, c'est la loi de nature. » « L'avarice perd tout en voulant tout gagner. » […] « Belle leçon pour les gens chiches !
Dans Le Loup et l'Agneau, la morale se situe au tout début : « La raison du plus fort est toujours la meilleure ». Cela signifie que celui qui a raison est celui qui a le plus de force physique. Ici le Loup est plus fort que l'Agneau, et même si l'Agneau a raison, il se fait manger par le Loup.
Jean de La Fontaine s'est inspiré des fables d'Ésope et de Phèdre. C'est une de ses fables les plus connues. La fable elle-même montre que chacun est insatisfait de son sort mais qu'on ne peut chasser le naturel.
Enseignement qui se dégage de quelque chose, conduite que l'événement ou le récit invite à tenir : La morale de l'histoire.
Morale. La fable comporte un enseignement au lecteur. Même si ici, la morale n'est pas explicite, elle peut se résumer par quelques expressions : mieux vaut être pauvre et libre que riche et esclave — mieux vaut vivre pauvre mais indépendant que dans une cage dorée.
Tout à fait prévisible, la morale de cette fable est un constat : la raison du plus fort finit toujours par l'emporter, la paix reste illusoire. Retrouve les autres artistes de La Fontaine Superstar, le dossier sur la fable et teste tes connaissances sur Jean de La Fontaine.
Loup (le) et la Cigogne (III, 9)
La morale non exprimée dans la fable, racontée avec beaucoup d'ironie, est implicite : Les méchants sont incapables de gratitude, que ceux qui les servent méditent la leçon...
Chacun à son métier doit toujours s'attacher.
Le loup est l'animal le plus cité dans les Fables
Dans les 240 Fables, c'est le loup qui est l'animal le plus représenté. Il est cité 26 fois par Jean La Fontaine. Vient ensuite le renard, évoqué 25 fois, puis le chien, mentionné à 24 reprises.
Transmettre des valeurs morales
Les fables mettent en avant des personnages animaux ou fictifs pour représenter des situations de la vie réelle. Les enfants peuvent facilement s'identifier aux personnages et comprendre les situations, ce qui rend les leçons de morale plus accessibles.
La société
Le roi est critiqué : incarné par le lion, il se montre orgueilleux, tout puissant et souvent injuste.
Résumé de l'histoire : La petite grenouille enfle, enfle pour devenir aussi grosse que le bœuf mais... , elle éclate ! Explication de la morale : Il faut rester sage, humble et à sa juste place sans chercher à imiter les autres.
Genre : la poésie qui met en scène hommes ou animaux personnifiés, suivie d'une morale. Résumé de l'histoire : Une cigale qui vit au jour le jour demande de la nourriture à une fourmi avare ; celle-ci la lui refuse… Explication de la morale : Le travail est une valeur fondamentale et il faut savoir être prévoyant.
La morale de cette fable est prononcée par le Renard : « Apprenez que tout flatteur vit aux dépens de celui qui l'écoute ».
Livre : Le renard et les raisins
La morale de cette histoire est qu'avant de prendre part à une situation, il faut réfléchir aux conséquences possibles.
7. La morale de cette histoire est qu'"en toute chose il faut considérer la fin" : il faut réfléchir aux conséquences de ce que l'on fait. 8. Cela signifie qu'avant de se lancer dans une aventure, il faut bien réfléchir à ce qui va se passer par la suite.
Ne pas confondre vitesse et procrastination
Lorsqu'il se rend compte que la tortue va franchir la ligne d'arrivée, le lièvre se met à bondir. Mais trop tard. La tortue a remporté la victoire. Et nous connaissons tous la morale de l'histoire : rien ne sert de courir, il faut partir à point !
27, 29 et 31 racontent la chasse à la perdrix, qui, finalement, échappe au chasseur. Le v. 32, plus court (un octosyllabe) constitue une chute amusante. La morale est implicite : si le chasseur n'avait pas désiré posséder autant, il serait resté en vie : sa convoitise a eu raison de lui.
Par cette deuxième précaution, le Chevreau sauve sa vie et parvient à déjouer le plan du Loup. La morale de la fable : « Deux sûretés valent mieux qu'une, / Et le trop en cela ne fut jamais perdu », signifie qu'il vaut mieux être trop prudent que pas assez. Notre Loup avait entendu ? ».
« C'est l'agneau qui a raison, et il donne ses raisons au loup. Le loup a raison de l'agneau car il est le plus fort. La “raison du plus fort” est la justification qu'il donne, mais elle est basée sur la force et non sur la raison. »
Quelle est la morale du Chêne et du Roseau ? Même si le Chêne est apparemment plus résistant, son orgueil le perd. Le Roseau est plus humble, à la fois dans ses paroles et son attitude : "plier" ou "courber le dos" est souvent une image d'acceptation et de patience.
Le pouvoir de la fable est d'être l'événement des événements : « Le monde est vieux, dit-on, je le crois ; cependant / il le faut amuser encor comme un enfant. » Le savoir est celui de la doxa, le fabuliste n'y est pas supérieur, au contraire son pouvoir s'y ente, il s'y doit d'y croire.
L'auteur suggère que la France retrouve les joies de la paix (« La paix fait nos souhaits, et non pas nos soupirs. »).