Ce qu'on donne aux méchants, toujours on le regrette. Pour tirer d'eux ce qu'on leur prête, Il faut que l'on en vienne aux coups ; Il faut plaider, il faut combattre.
« Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage. » « Apprenez que tout flatteur vit aux dépens de celui qui l'écoute. » « Il se faut s'entraider, c'est la loi de nature. » « L'avarice perd tout en voulant tout gagner. » […] « Belle leçon pour les gens chiches !
Conclusion. L'hommage de La Fontaine évoque une communauté d'inspiration morale, une même lutte contre l'amour-propre du lecteur. Placée au centre du livre I, cette fable est donc une leçon sur la résistance de l'homme à toute entreprise de correction, quelles que soient les qualités esthétiques de l'œuvre.
Le loup est l'animal le plus cité dans les Fables
Dans les 240 Fables, c'est le loup qui est l'animal le plus représenté. Il est cité 26 fois par Jean La Fontaine. Vient ensuite le renard, évoqué 25 fois, puis le chien, mentionné à 24 reprises.
La satire
Mais c'est l'abus de pouvoir des forts envers les faibles qui est le plus souvent évoqué et mis en scène. Un grand nombre de fables présentent donc un lion, roi des animaux et figure symbolique du roi de France, ce qui permet à La Fontaine de critiquer indirectement certains défauts de la Cour.
Enseignement qui se dégage de quelque chose, conduite que l'événement ou le récit invite à tenir : La morale de l'histoire.
Les fables peuvent aider les enfants à apprendre et intégrer des valeurs comme l'honnêteté, la générosité, la patience, le respect et la compassion. Ces valeurs sont importantes pour le développement personnel et social des enfants.
Les animaux
« Je me sers d'animaux pour instruire les hommes », écrivait La Fontaine. Grâce au caractère qu'il attribue à chaque animal, il laisse deviner qui il met en cause. Le Lion représente le pouvoir du roi, le Chat, l'hypocrite, le Renard, le rusé.
La morale est un ensemble de principes de jugement, de règles de conduite relatives au bien et au mal, de devoirs, de valeurs, parfois érigés en doctrine, qu'une société se donne et qui s'imposent autant à la conscience individuelle qu'à la conscience collective.
On parle encore de la moralité d'une personne, désignant ainsi non seulement la valeur de ses actes mais aussi et surtout sa capacité à en juger par elle-même. L'homme est en ce sens le seul dont on puisse juger la moralité, celle-ci renvoyant à sa conscience morale qui le met à part du réel.
L'homme moral, c'est-à-dire celui qui se veut moral, qui a choisi de vivre moralement, n'est plus immergé dans la pure particularité de ses désirs individuels, il est entré, librement, dans le monde de l'universalité.
D'après le dictionnaire Larousse en ligne, une morale est : « un enseignement qui se dégage de quelque chose, une conduite que l'événement ou le récit invite à tenir ». En d'autres termes, une morale s'apparente à une leçon de vie, un enseignement déduit à la suite d'une histoire, que le lecteur est prié de considérer.
Dès cette première Préface, La Fontaine expliqua aussi au Dauphin pourquoi il avait choisi de mettre les animaux sur le devant de la scène de ses fables : « Les propriétés des animaux et leurs divers caractères y sont exprimés ; par conséquent les nôtres aussi, puisque nous sommes l'abrégé de ce qu'il y a de bon et de ...
La Fontaine est aujourd'hui le plus connu des poètes français du xviie siècle, et il fut en son temps, sinon le plus admiré, du moins le plus lu, notamment grâce à ses Contes et à ses Fables. Styliste éblouissant, il a porté la fable, un genre avant lui mineur, à un degré d'accomplissement qui reste indépassable.
Le Corbeau et le Renard
Le recueil "Les Fables" de La Fontaine constitue l'œuvre majeure de la période classique. Le fabuliste redonne ses lettres de noblesse à un genre qui, jusque-là, n'avait pas une grande dignité littéraire.
Charles Perrault écrit plus tard une version du Renard et des Raisins (fable 27 du Labyrinthe de Versailles), en 1677, d'après Ésope. Cette fable est la plus courte écrite par La Fontaine.
Comparer les discours des différents personnages et les rapports de force qui s'y affirment (étudier l'ordre, la qualité et la longueur des prises de parole), étudier le rythme du dialogue, les différents types de paroles rapportées (discours direct, indirect, indirect libre, narrativisé).
Enseignement que l'on tire d'un événement, tout particulièrement d'une erreur que l'on a commise. Ensemble des règles de conduite et des valeurs qu'une société prend comme normes de mode de vie. Conclusion d'une fable, d'un récit, en forme de leçon de morale.
La quasi-totalité des morales traite des sujets du bien et du mal. À partir de cela, le but d'une morale sera d'accéder à ce bien et de refuser ce mal. La morale définit donc ce qui est bien et ce qui est mal, en ce qui concerne les actions humaines.
La Fontaine s'inspira des 358 fables animalières écrites par Esope, poète grec du VIIe siècle av. J. -C.
Les derniers vers de la dernière fable de Jean de La Fontaine, Le juge arbitre, l'hospitalier et le solitaire (1693) Cette leçon sera la fin de ces Ouvrages : Puisse-t-elle être utile aux siècles à venir !
Jean de La Fontaine par Hyacinthe Rigaud, en 1690. Jean de La Fontaine est né le 8 juillet 1621 sous le nom de Jean Delafontaine, à Château-Thierry, petite ville de l'Aisne.
« La raison du plus fort est toujours la meilleure ». C'est par ce vers satirique que commence la fameuse fable de Jean de La Fontaine, Le Loup et l'Agneau (1668).