La mort veut lui montrer qu'il n'a plus grand chose à perdre puisqu'il ne vit plus au sens vrai du terme. Il ne fait que survivre, s'accrocher à la vie, ce qui est égoïste. La position de la mort est beaucoup plus développée car la fable porte sur la mort et le fait qu'il faille savoir accepter ce passage.
La mort du corps est définitive. Mais la Mort peut aussi être le symbole libérateur des peines et des soucis. A ce titre, elle n'est donc pas une fin en soi : elle symbolise le changement profond que subit l'homme par l'effet de l'initiation aux épreuves comme la maladie grave et le deuil.
Ces deux récits illustrent la même moralité, formulée ici deux fois : « Ne viens jamais, ô mort : on t'en dit tout autant » (morale de « La Mort et le Malheureux ») // « Plutôt souffrir que mourir,/ C'est la devise des hommes » (morale de « La Mort et le Bûcheron »).
La morale est un ensemble de principes de jugement, de règles de conduite relatives au bien et au mal, de devoirs, de valeurs, parfois érigés en doctrine, qu'une société se donne et qui s'imposent autant à la conscience individuelle qu'à la conscience collective.
Liberté - Égalité- Fraternité : on n'a jamais autant clamé cette devise que dans la France en armes.
Ainsi pour Épicure, il ne faut pas avoir peur de la mort en elle-même puisque : « Le mal qui nous effraie le plus, la mort, n'est rien pour nous puisque lorsque nous existons la mort n'est pas là et lorsque la mort est là, nous n'existons plus » (Lettre à Ménécée).
En effet, tout organisme biologique est génétiquement programmé pour mourir. Les cellules se dégradent progressivement, ne se renouvelant plus suffisamment pour assurer la survie de l'organisme. La mort représente ainsi la fin complète et définitive de la vie biologique chez un être vivant.
La mort est la fin de tout être vivant. La plupart des espèces vivent pendant un temps moyen connu, de quelques jours à une durée considérée comme étonnante, dans le cas de certaines espèces de tardigrades[1] qui survivraient en cryptobiose plus de trente années.
La conscience faiblit, les membres refroidissent, voire bleuissent ou se marbrent, et la respiration devient irrégulière. La confusion et la somnolence peuvent survenir dans les dernières heures.
Les fonctions du corps diminuent et se préparent à arrêter : le patient n'a plus faim ni soif, se fatigue rapidement, dort de plus en plus et s'isole. Il est difficile de prévoir le moment exact du décès, car chacun est différent. Les extrémités du corps deviennent froides, bleues et marbrées.
Elle fait en effet le lit de ce que l'on nomme l'acharnement thérapeutique ou l'obstination déraisonnable. La mort vue non pas comme une fin naturelle, inscrite dans le processus même de la vie, mais comme un échec médical finit par être une étrange attitude dont l'inconscience conduit au manque de discernement.
Si notre ADN semble porter les traces de notre vieillissement, une étude approfondie de notre génome ne nous donnera jamais la date de notre mort. Il y a tant de façons de mourir, mais aussi tant de façons de repousser cette échéance.
La crainte de ce qui suivra la mort s'accompagne d'une crainte de mal conduire sa vie. Le caractère inconnaissable de la mort disparaît alors derrière les croyances concernant ce qui vient après elle, et ces mêmes croyances suscitent les normes et les règles qui organisent la vie elle-même.
Selon la conception traditionnelle remontant au moins à Platon et à diverses traditions judéo-chrétiennes ou orientales, la mort marque la séparation de l'âme et du corps. Au moment de la mort, seul notre corps meurt, notre âme étant immortelle.
L'angoisse avant de dormir peut avoir plusieurs explications : certaines personnes peuvent ressentir de l'angoisse le soir sans raison apparente. Pourtant, l'angoisse la nuit reflète souvent un problème lié au stress ou à une frustration, à une mauvaise hygiène de vie, à un traumatisme…
Penser à sa propre fin, c'est convoquer des émotions très singulières. Et pour beaucoup, mieux vaut ne pas trop y penser. La mort reste une source inépuisable de questionnements et le point de départ, peut-être, de la philosophie. De Platon à Cicéron en passant par Montaigne, « philosopher c'est apprendre à mourir ».
Le terme thanatophobie est issu du mot grec « thanatos » qui veut dire « mort ». Ainsi, la thanatophobie signifie « avoir peur de la mort ». Normalement, la peur est une émotion dite utile qui permet la protection des individus en les poussant à agir ou à fuir face à une situation à risque.
La mort physique est la séparation de l'esprit et du corps mortel. La chute d'Adam a amené la mort physique dans le monde (voir Moïse 6:48 ). Grâce à l'expiation et à la résurrection de Jésus-Christ, toute l'humanité ressuscitera et sera rachetée de la mort physique.
La mort est essentielle au sens et à la valeur de la vie humaine telle qu'elle est expérimentée par les individus et les communautés. La mort ne donne pas sens à la vie mais elle procure l'arrière-fond sur lequel la vie est vécue.
ÉTAPES DU DEUIL
Lors du deuil, vous éprouverez plusieurs sentiments : choc, négation, colère, culpabilité, tristesse et acceptation. Souvent, vous passerez d'un sentiment à l'autre.
Par “résonnance” elle va se trouver dans le niveau qui va lui aller le mieux pour poursuivre sa quête de conscience et elle évoluera progressivement vers des niveaux sans forme, sans limite, sans identification à un personnage, pour finalement fusionner dans le Tout, l'infini de la Conscience pure…
En 2013, 567 078 décès domiciliés en France entière (hors Mayotte) ont été enregistrés. Avec res- pectivement 163 602 et 142 175 décès en 2013, les tumeurs et les maladies de l'appareil circu- latoire constituent les causes de décès les plus fréquentes, tous sexes confondus.
La mort nous délivre des tourments du monde sensible, les maladies, la douleur… et c'est pourquoi « le corps est le tombeau de l'âme » (sôma sêma) (Cratyle). Au fond, à la mort, on n'enterre que le corps. Pour les vrais philosophes, la mort, explique Platon, n'est donc que la libération de l'âme.