Selon la Bible, les hommes de Babylone ne parlaient auparavant qu'une seule langue et ne formaient qu'un seul peuple. Un jour leur vint à l'idée de construire une tour qui atteindrait les cieux par sa hauteur, et leur permettrait ainsi d'accéder directement au Paradis.
Ceux-ci ont bâti la tour pour « ne pas être dispersés », Dieu « les dispersa sur toute la surface de la terre » ; ils voulaient « se faire un nom », Dieu brouille leur langue, les empêchant de se comprendre. Ils bâtissaient leur première grande œuvre, elle restera inachevée.
Sous la direction du roi Nemrod, ils décident de construire une ville et une tour qui toucherait le ciel pour montrer leur puissance et égaler Dieu. Leur motivation ne plait pas à Dieu qui trouve les Hommes trop orgueilleux.
Un lieu de débauche, une offense à Dieu
Sa ziggourat, édifice à étages haut de 90 m, inspire la tour de Babel, symbole de la prétention des hommes à défier Dieu. La Bible présente la cité comme un lieu de débauche, « la mère des prostituées et des abominations de la terre ».
Le mythe de la tour de Babel, réflexion biblique sur la vanité humaine, est basé sur des faits historiques. Cette histoire de la genèse de l'ancien testament témoigne de l'orgueil des babyloniens qui, en voulant atteindre les cieux, semèrent le chaos sur la terre.
La Tour de Babel fait figure de tour de guerre pour monter à l'assaut du Ciel où réside Dieu. Pour la réaliser, les hommes opposent à la puissance de Dieu, une puissance équivalente, la « force collective » : « Ils se dirent l'un à l'autre : « Allons, faisons des briques et cuisons-les au feu.
La tour de Babel a réellement existé. C'était une ziggourat édifiée à Babylone, à une centaine de kilomètres au sud de l'actuelle Bagdad, vers 1500 avant notre ère. Comme tous les édifices de ce genre, cette tour avait une fonction sacrée, bien marquée par son nom, « La Maison du Fondement du Ciel et de la Terre ».
Selon la Bible, les hommes de Babylone ne parlaient auparavant qu'une seule langue et ne formaient qu'un seul peuple. Un jour leur vint à l'idée de construire une tour qui atteindrait les cieux par sa hauteur, et leur permettrait ainsi d'accéder directement au Paradis.
Située dans l'Irak actuel, à environ 90 km de Bagdad, la Babylonie correspond à l'ensemble géographique appelé « Basse-Mésopotamie », soit la plaine alluviale établie entre Bagdad et le golfe Persique.
La tour de Babel s'inscrit dans la thématique de l'Utopie et pointe les relations très étroites qu'entretiennent l'utopie sociale et l'architecture. Le nom de Babel, ou Babylone, désigne la ville où fut érigée la fameuse tour évoquée dans la genèse.
Les spécialistes discutent encore sur l'attribution de ces différents niveaux de construction, un consensus se dégageant pour faire de la dernière structure l'œuvre des rois assyriens Assarhaddon (680-669) et Assurbanipal (668-630), achevée par les rois babyloniens Nabopolassar (626-605) et Nabuchodonosor II (604-562).
La langue d'Adam était pour lui le flamand, qu'auraient conservé les descendants de Noé parce qu'ils n'avaient pas participé à l'entreprise de la Tour de Babel. Les Anversois, en particulier, parleraient donc encore la langue adamique, qui était germanique…
Dans la Bible
Comme les hommes se déplaçaient à l'Orient, ils trouvèrent une plaine au pays de Shinéar (Babylonie) et ils s'y établirent. Ils se dirent l'un à l'autre : 'Allons ! Faisons des briques et cuisons-les au feu ! ' La brique leur servit de pierre et le bitume leur servit de mortier.
Cette région correspond plus ou moins aujourd'hui aux territoires réunissant l'État d'Israël, la Palestine, l'ouest de la Jordanie, le Liban et l'ouest de la Syrie.
Les Assyro-Babyloniens rencontrent leurs dieux à la limite de leurs possibilités d'action sur les éléments naturels : divinités astrales : Anu et Antu (divinités du ciel), Shamash et Sîn (dieu solaire et lunaire), Ishtar (déesse vénusienne) ; dieux de l'atmosphère : Enlil et Adad ; dieux de la terre et des eaux : Enki- ...
Un siècle plus tard, le roi assyrien Sennachérib engage le fer c er contre les Chaldéens qui règnent à Babylone. Après plusieurs campagnes, il se résout à détruire la ville sainte jusqu'aux fondations en 689 av. J. -C..
Nabuchodonosor II, lui, était le fils de Nabopolassar, le fondateur de l'Empire néobabylonien, et il participa activement à l'émergence de la Babylonie et à sa délivrance de la tutelle des Assyriens.
Shinar, Shinéar ou Schinéar, en hébreu שִׁנְעָר (šinʿār) et en grec Σεννααρ (sennaar), est un lieu mentionné par la Bible correspondant au sud de la Mésopotamie.
Vivre un calvaire signifie subir une lourde épreuve physique ou morale. Cette expression fait référence au lieu où le Christ fut crucifié et mourut après de longues souffrances : une colline voisine de Jérusalem, nommée Golgotha ou Calvaire. « Golgotha » signifie en hébreu « le lieu du Crâne ».
Récit mettant en scène des êtres surnaturels, des actions imaginaires, des fantasmes collectifs, etc.
Le Déluge : le débordement universel des eaux, d'après la Bible. Avec une majuscule. Mais l'on écrit généralement remonter au déluge et avant le déluge, sans majuscule, la référence à l'épisode biblique proprement dit s'effaçant en locution.
L'araméen, la langue de Noël.
La langue adamique se distingue fondamentalement du concept de proto-langue hypothétique telle qu'on en postule et reconstruit en linguistique, puisque ici liée à la littéralité du récit biblique de la Genèse et ne tenant pas compte des notions scientifiques d'évolution ou de transformations des langues.