La morale de la fable Le loup et l'agneau apparaît dès le premier vers, rendant ainsi prévisible la fin de la fable. La Fontaine ne nous donne ni leçon de vie, ni conseil pratique : c'est ici un simple constat sans appel plus qu'une morale : "La raison du plus fort est toujours la meilleure".
Dans Le Loup et l'Agneau, la morale se situe au tout début : « La raison du plus fort est toujours la meilleure ». Cela signifie que celui qui a raison est celui qui a le plus de force physique. Ici le Loup est plus fort que l'Agneau, et même si l'Agneau a raison, il se fait manger par le Loup.
La justice. C'est même ce thème qui introduit l'image du loup et de l'agneau qui nous préoccupe. Il est très important de comprendre la nature de cette justice messianique.
La morale du loup et l'agneau :
La raison du plus fort est toujours la meilleure. La Fontaine dénonce la justice qui n'est que le nom hypocrite de la force. Commentez le champ lexical du procès dans le loup et l'agneau : châtié, témérité, procès. La justice n'est que violence et rapport de force.
Quel reproche le loup fait-il à l'agneau dans l'extrait suivant ? « Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage ? Dit cet animal plein de rage ; Tu seras châtié de ta témérité. » L'agneau trouble l'eau de la rivière.
La fable Le Loup et l'Agneau symbolise donc la force et le pouvoir de la monarchie. Avoir un discours construit et logique ne suffit pas pour triompher face au pouvoir mis en place. Jean de La Fontaine est un fabuliste engagé. Le genre de la fable lui permet de plaire pour instruire.
Dans la fable « Le Loup et l'Agneau », le loup, le personnage le plus fort, fait preuve de mauvaise foi. Il veut manger l'agneau et trouve tous les prétextes pour lui chercher querelle. La faiblesse de l'agneau, c'est qu'il répond toujours avec honnêteté.
« Il m'a dit qu'il ne faut jamais Vendre la peau de l'ours qu'on ne l'ait mis par terre. » « Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage. » « Apprenez que tout flatteur vit aux dépens de celui qui l'écoute. » « Il se faut s'entraider, c'est la loi de nature. »
Morale de la fable Le Loup et l'Agneau : « La raison du plus fort est toujours la meilleure. » La morale se situe au début de la fable. Jean de La Fontaine dresse ici une critique cinglante de sa société.
Proverbe. Lors d'un débat ou d'un conflit, le vainqueur est toujours celui qui, par nature, est le plus fort : quel que soit le bien-fondé des arguments de son adversaire, il aura raison de lui et arrivera à ses fins. Ce proverbe sous-entend une loi « naturelle » avec laquelle la justice n'a que peu à voir.
En effet, le Loup l'accuse de le maltraiter, puis voyant que l'Agneau lui-même ne lui a rien fait, il lui impute une culpabilité collective en tant que frère d'un coupable puis en tant que représentant des bergers et des chiens.
La moralité
La morale de l'histoire est explicite. Elle est donnée à la fin de la fable : "Le trépas vient tout guérir ; / Mais ne bougeons d'où nous sommes. / Plutôt souffrir que mourir,/ C'est la devise des hommes."
Enseignement qui se dégage de quelque chose, conduite que l'événement ou le récit invite à tenir : La morale de l'histoire.
Loup = symbole de la force Dédain envers l'agneau. C'est d'abord un fait matériel que le loup reproche à l'agneau : "troubler [son] breuvage" (vers 7). Le loup n'attend pas la réponse de l'agneau, il l'a déjà condamné sans appel, comme le marque le futur : "Tu seras châtié" (vers 9).
Le loup fait passer sa faim pour un motif légitime de vengeance contre un agneau qui lui aurait fait du mal dans le passé et dont il veut se venger . Le seul crime de l'agneau est d'être né agneau et le loup n'entend pas raison.
La morale est un ensemble de principes de jugement, de règles de conduite relatives au bien et au mal, de devoirs, de valeurs, parfois érigés en doctrine, qu'une société se donne et qui s'imposent autant à la conscience individuelle qu'à la conscience collective.
Le loup est l'animal le plus cité dans les Fables
Dans les 240 Fables, c'est le loup qui est l'animal le plus représenté. Il est cité 26 fois par Jean La Fontaine. Vient ensuite le renard, évoqué 25 fois, puis le chien, mentionné à 24 reprises.
La société
Le roi est critiqué : incarné par le lion, il se montre orgueilleux, tout puissant et souvent injuste.
Inspirée principalement d'Esope, mais aussi d'Epicure et des Stoïciens, Jean de La Fontaine donnera ses lettres de noblesse à la fable, genre populaire et rustique par excellence car "plaire" et "instruire", telle est sa devise.
Charles Perrault écrit plus tard une version du Renard et des Raisins (fable 27 du Labyrinthe de Versailles), en 1677, d'après Ésope. Cette fable est la plus courte écrite par La Fontaine.
Transmettre des valeurs morales
Les fables mettent en avant des personnages animaux ou fictifs pour représenter des situations de la vie réelle. Les enfants peuvent facilement s'identifier aux personnages et comprendre les situations, ce qui rend les leçons de morale plus accessibles.
Ainsi, Jésus est identifié à l'agneau sacrificiel de la tradition juive. Jésus est aussi représenté par un agneau dans l'Apocalypse. L'agneau symbolise également la soumission du chrétien à la volonté de Dieu, ainsi que les vertus d'innocence, de douceur et de bonté.
Les deux personnages sont opposés sur le plan social. On observe que l'Agneau utilise la troisième personne pour parler du Loup et qu'il le vouvoie, par marque de respect. Il s'adresse à lui en parlant de « sire » et de « majesté ».
On assiste donc dans cette fable à un retournement de situation qui est comique, puisque le Coq se montre plus rusé que le Renard. Celui-ci voulait manger le Coq mais c'est lui qui doit à présent s'enfuir face aux chiens. Le Coq rit donc de « sa peur » et le lecteur peut aussi se moquer du « trompeur trompé ».