Substituant la devise « Travail, Famille, Patrie » à la formule républicaine « Liberté, Egalité, Fraternité », il se fonde sur une idéologie nationaliste, autoritaire, xénophobe et antisémite, rejetant la démocratie parlementaire.
« liberté, égalité, fraternité ». rôle de mère au foyer. ➢Le patriotisme est indissociable des vertus que sont la discipline, l'ordre. La France d'avant 1940 dont les caractéristiques ont conduit à la défaite, selon Pétain.
Ces trois mots renvoient à la vie quotidienne des Français : - le travail est ce qui est nécessaire de faire pour vivre ; - la famille représente la vie privée, l'intimité des Français. - la patrie reflète les traditions françaises ainsi que l'attachement à la nation.
Les trois termes se trouvaient déjà dans le slogan « Patrie, famille, travail » lancé en 1902 par le syndicaliste Paul Lanoir au sein de la Fédération nationale des Jaunes de France. Malgré l'antériorité des différents usages, la devise est parfois attribuée à Emmanuel Berl.
Pétain veut changer la France grâce à une nouvelle idéologie appelée la "Révolution nationale". Il met en place un régime autoritaire qui rejette certaines valeurs et symboles de la République et de la démocratie. Ainsi la nouvelle devise de la France de Vichy est devenue "Travail, Famille, Patrie".
En effet le régime de Vichy se caractérise par une volonté d'effacer tout ce qui peut rappeler la république. Il développe dès le départ un discours antirépublicain. Ainsi l'affiche donne-t-elle sa propre vision de la République. À ses yeux, ce régime est responsable de la défaite.
Le 10 juillet 1940, le Parlement vote les pleins pouvoirs au Maréchal Pétain pour établir une nouvelle constitution. Les premiers actes constitutionnels, publiés le 11 juillet, consacrent un régime autoritaire dénommé l'État français qui mènera une politique de collaboration avec les forces d'occupation allemandes.
Le maréchalat est donc un titre et une dignité, non un grade. Il est symbolisé par sept étoiles (contre cinq étoiles pour le grade le plus élevé, général d'armée).
3 octobre 1940 : premier statut des Juifs, publié le 18 octobre : ils sont exclus de la fonction publique de l'État, de l'armée, de l'enseignement et de la presse.
Des raisons logistiques aiguillent le choix du gouvernement de Vichy. Ce sont Raphaël Alibert et Paul Baudoin qui proposent la ville de Vichy. Stratégiquement, le choix est intéressant, car la ville est proche de la ligne de démarcation et que les liaisons routières et ferroviaires en direction de Paris sont bonnes.
Le 17 juin 1940, Pétain prononce un discours radiodiffusé. Il annonce à la population française qu'il a décidé de demander l'armistice à l'Allemagne : « C'est le cœur serré que je vous dis aujourd'hui qu'il faut cesser le combat.
Le salaire minimum, ancêtre du smic, ou le menu à prix fixe sur les cartes de restaurant relèvent d'un encadrement général des revenus et des dépenses. Mais toutes ces mesures sont à rapporter à l'idéologie de Vichy, qui, terroir et traditions obligent, créa le Meilleur ouvrier de France ou mit en valeur les AOC.
Le régime de Vichy sert l'idéologie allemande dans différents domaines : prêt de main-d'œuvre (STO), renforcement de la répression contre les opposants, création du SOL, puis de la Milice française, mesures économiques en faveur de l'Allemagne, etc.
b) Vichy, un régime autoritaire
Dès ses débuts, le régime a supprimé la liberté de la presse et le droit de grève, interdit les partis et les syndicats. Pour Pétain, le pays ne peut en effet se relever que s'il est uni. Les fonctionnaires doivent prêter serment. L'État favorise le corporatisme.
Plusieurs hypothèses se dessinent. Tout d'abord, son opposition au maréchal Pétain et plus particulièrement au régime de Vichy peut expliquer ce changement brutal. N'oublions pas que Charles de Gaulle est rétrogradé colonel, déchu de la nationalité française et exclu de la Légion d'honneur.
Qui était le dernier maréchal de France ? Enfin, le général d'armée et l'amiral sont les plus hauts gradés de l'armée française.
Leur hiérarchie s'insère cependant totalement dans celle de la fonction publique territoriale, dont ils dépendaient. Le général d'armée et l'amiral sont les plus hauts grades de l'armée française.
En 1945, Philippe Pétain est reconnu coupable de haute trahison et d'intelligence avec l'ennemi. Il est condamné à l'indignité nationale, dégradé, privé des droits civiques et de toute décoration. Il est condamné à mort, une sentence commuée en détention à perpétuité.
Appelé le 18 mai 1940 par Paul Reynaud parce qu'il est respecté à droite comme à gauche et qu'il incarne le sursaut contre l'envahisseur, Pétain défend pourtant l'idée de l'armistice comme « condition nécessaire de la pérennité de la France éternelle ». Selon lui, les causes de la défaite sont politiques.
Origines. Issue du Service d'ordre légionnaire (SOL), constitué en décembre 1941 par Joseph Darnand et , qui rassemble l'élite paramilitaire de la Légion française des combattants du maréchal Pétain, la Milice est officiellement créée le 30 janvier 1943.
L'ordonnance du 9 août 1944 dispose en son article 1er : « La forme du gouvernement de la France est et demeure la République ; en droit celle-ci n'a pas cessé d'exister ». Tous les actes du régime de Vichy, qui s'est effondré, sont en principe annulés, sauf ceux jugés nécessaires pour la continuité de la nation.
Pendant ces deux années, cinq gouvernements provisoires dirigés respectivement par Charles de Gaulle (deux gouvernements), Félix Gouin, Georges Bidault puis Léon Blum se sont succédé.
Albert Lebrun désigne Philippe Pétain président du conseil, après la démission de Paul Reynaud, hostile à l'armistice. Il se replie avec le gouvernement à Tours (lui-même résidant au château de Cangé), Bordeaux puis Vichy.