La symptothermie, la méthode la plus complète
Modélisée par un médecin autrichien, cette méthode de contraception naturelle amalgame plusieurs indices physiologiques de fertilité : la fluctuation de la température corporelle, la modification des glaires cervicales, ainsi que la position du col de l'utérus.
Selon l'étude, s'il n'existe pas de pilule qui ne présente aucun risque, la combinaison d'hormones la plus sûre serait du lévonorgestrel (deuxième génération) combiné à de l'éthinylestradiol dosé à 20µg (c'est par exemple le cas de la pilule Leeloo Gé).
Les pilules œstro-progestatives minidosées sont les plus prescrites car elles sont bien tolérées. C'est donc pratiquement toujours par ce type de pilule que l'on commence.
Le diaphragme
Le diaphragme (en latex ou en silicone) est une méthode contraceptive non hormonale. Il se glisse dans le vagin et empêche le passage des spermatozoïdes vers l'intérieur de l'utérus. Comment ça marche ? Le diaphragme doit être placé au moment du rapport sexuel.
Toutes les méthodes de contraception dites naturelles ont en commun qu'elles visent à identifier la période de l'ovulation de manière à éviter d'avoir des rapports sexuels pendant cette période. On retrouve les suivantes : Le retrait. La symptothermie.
«Un tabou pendant trop longtemps»
La pilule augmente aussi le risque vasculaire, provoquant des infarctus ou des AVC. Ce risque augmente avec l'âge, surtout après 35 ans, mais aussi en cas de tabagie, de surpoids, d'hypertension, de cholestérol ou de diabète.
Alli promet une perte de 4,4 kilos après six mois de traitement (durée maximale d'utilisation).
Baptisée Jasminelle ® en hommage à sa petite soeur Jasmine ®, elle est plus faiblement dosée, ne contenant que 20 microgrammes d'éthinylestradiol et 3 mg de drospirénone à la structure moléculaire proche de la progestérone naturelle.
La pilule progestative contenant du lévonorgestrel (Microval®) est également à éviter. Contrairement aux pilules combinées, ces pilules progestatives ne contiennent pas d'œstrogènes. Elles sont composées uniquement de progestérone et peuvent ainsi favoriser l'apparition d'acné.
Pour l'hématologue Jacqueline Conard, pas de doute : "Sous Diane, le risque de thrombose est trois fois supérieur à la normale, de l'ordre de 3 à 4 sur 10 000. Il est plus élevé que pour les pilules de deuxième génération et même un peu plus, ou en tout cas du même ordre, que pour celles de la troisième".
Il existe de nombreux moyens de contraception sans hormones, dont le coût, l'efficacité et la durée d'action varient. Le préservatif est la seule forme de contraception qui protège à la fois contre la grossesse et les IST (infections sexuellement transmissibles)
Dès le début des années 1980, des pilules contraceptives «microdosées» dépourvues d'œstrogènes et contenant uniquement une faible dose d'un dérivé progestatif ont été commercialisées en France sous le nom de pilules «microprogestatives» : Exluton® (lynestrénol), Milligynon® (norethistérone), et Microval® ( ...
Le retrait
Si en théorie cette méthode est fiable à 96%, en pratique, elle ne l'est qu'à 78%. Ce mode de contraception est 100% naturel mais ne protège pas contre les Infections Sexuellement Transmissibles (IST).
La méthode dite «du retrait» figure effectivement parmi les moyens de contraception naturels. Elle consiste, pour l'homme, à retirer son pénis du vagin de sa partenaire juste avant l'éjaculation. Elle est très pratiquée dans les pays méditerranéens.
Dans les méthodes actuelles, cette substance entre dans la composition des principes actifs de nombreux spermicides. De même, les chercheurs attribuent au miel et aux dattes de véritables propriétés contraceptives.
Ne contenant pas d'œstrogène, les effets secondaires de la pilule progestative sont moindres, particulièrement les risques artériels et veineux (le progestatif utilisé (lévonorgestrel) n'augmente pas le risque thrombo-embolique).
On conseille alors aux femmes de se tourner vers le stérilet hormonal ou vers les micro-pilules, qui ne contiennent qu'un progestatif et pas d'œstrogène (l'hormone qui augmente le risque vasculaire, N.D.L.R.) ».
OPTIMIZETTE est un médicament utilisé dans le but d'éviter une grossesse. Il contient, comme principe actif, une petite quantité d'une hormone sexuelle féminine, un progestatif appelé désogestrel. C'est la raison pour laquelle OPTIMIZETTE est appelé pilule uniquement progestative.
Dans certaines pilules micro-dosées (peu dosées en œstrogènes), ce sont les progestatifs qui font prendre du poids, mais plutôt à retardement, et on peut même en perdre les premiers mois.
FAUX ! La pilule contraceptive ne rend pas stérile qu'elle soit prise quelques mois ou de nombreuses années. À son arrêt, le corps a parfois besoin d'un cycle ou deux pour retrouver son rythme naturel et permettre une grossesse.
Il vaut mieux prévenir les patientes lors de la prise de la pilule." À l'arrêt de cette dernière, certaines femmes peuvent "perdre quelques kilos dû à cet effet d'augmentation de l'appétit qui cesse, témoigne la médecin. Mais rien n'est systématique, ça dépend de chaque femme."
Il est également possible de commencer une plaquette de pilule à tout moment du cycle, mais dans ce cas, la protection ne commence que 7 jours après la première prise de pilule. En cas de rapport sexuel pendant cette période, il faut utiliser un préservatif ou une autre contraception locale.
La pilule contraceptive est entièrement gratuite pour les mineures de 15 à 18 ans. Dans ce cas, la prescription est confidentielle et protégée par le secret professionnel. Il n'y a pas d'âge pour prendre la pilule, elle doit être évoquée avec sa fille quand la vie sexuelle débute.
Le Centre international de recherche sur le cancer (Circ) a inclus en 2005 les contraceptifs œstroprogestatifs parmi les cancérogènes du groupe 1, ceux-ci pouvant entraîner une augmentation du risque de plusieurs cancers (cancer du sein, cancer du col de l'utérus, cancer du foie).