Le jeu développe aussi la pensée et la capacité à résoudre des problèmes. Par exemple, quand un bébé s'amuse à faire des sons avec des objets ou à faire tomber des cubes à répétition, il comprend petit à petit que son geste donne un résultat. Le jeu favorise aussi la créativité et l'imagination.
Le jeu permet le développement individuel (psycho-moteur-sensoriel), familial et social de l'enfant. Jouer est donc naturel et essentiel pour l'enfant, c'est pourquoi le jeu est un véritable laboratoire d'apprentissage et de bien-être.
Le jeu est une activité sérieuse, éducative, pédagogique, qui contribue au développement affectif, sensori-moteur, cognitif, moral, intellectuel et social de l'enfant d'une part (c'est l'optique de la psychologie du développement), au développement des plus hautes manifestations de la culture d'autre part (Caillois, ...
Le jeu permet à l'enfant d'acquérir de nombreuses compétences qu'il utilisera sans cesse pour continuer à apprendre et comprendre le monde qu'il l'entoure. L'application du jeu permet le développement intellectuel, social, sensoriel, moteur et favorise également l'apprentissage du langage.
Petites expériences, grande importance!
Que le jeu soit simple ou complexe, seul ou avec d'autres, à l'intérieur ou à l'extérieur, il permet à l'enfant de construire, lentement mais sûrement, sa connaissance du monde qui l'entoure. Cette connaissance lui permettra de s'adapter tout au long de sa vie.
Selon les psychologues, le jeu, chez les enfants, est capital pour l'affirmation de soi, car c'est un moyen de structuration de la personnalité, d'apprentissage de la vie, de découverte des autres, de développement des facultés d'imagination, de logique, d'adresse physique. Le plaisir rend facile ce qui est difficile.
Les enfants
De plus, quand il joue, l'enfant apprend à dire de nouveaux mots, à exprimer ses idées et à se faire comprendre. Jouer permet à l'enfant d'apprendre à vivre avec les autres, apprendre à partager, à attendre son tour, à faire des compromis, respecter les règles et à régler de petites chicanes.
Imaginer, contrôler, résoudre, progresser, risquer, partager, créer, prendre du plaisir ? Si le jeu revêt de multiples formes à travers les époques et les cultures, jouer est une manière d'agir et d'être.
Le jeu est loin d'être une activité futile : il permet au cerveau des enfants de se développer et favorise leurs apprentissages.
Pour PIAGET, le jeu symbolique prédomine de 2 à 6 ans. Il permet l'assimilation du réel au moi (sans contraintes ni sanctions), la compensation et la liquidation des conflits. Il autorise l'enfant à soumettre son environnement à un moment de son développement où il lui est difficile de s'y adapter.
Le jeu nous permet justement de « tordre la réalité » comme il nous paraît approprié, cela nous donne une sensation de liberté et de puissance. Le jeu nous permet de progresser, comme vu plus haut dans l'aspect « objectif ». Mais le jeu nous donne surtout la possibilité de visualiser cette progression.
Sous toutes ses formes, le jeu permet de fuir, le temps de quelques minutes – voire de quelques heures -, ses responsabilités. Et ça, ça fait le plus grand bien ! En plus, c'est l'occasion parfaite de passer du bon temps auprès des gens que vous aimez.
Elle joue donc un rôle important dans la socialisation. Mais elle transmet aussi bien d'autres choses : du patrimoine économique, culturel, et des liens affectifs qui, en retour, participent aussi de la socialisation des individus...
Certains individus jouent dans le but d'améliorer leur situation, de gagner un montant d'argent suffisant pour leur permettre de modifier drastiquement leur style de vie, de prendre leur retraite plus tôt, etc. Bref, il existe plusieurs raisons qui peuvent nous inciter à prendre part à un jeu de hasard et d'argent.
S'ils permettent de se divertir facilement, des chercheurs canadiens démontrent qu'il y a un risque d'addiction, particulièrement lorsqu'on y joue pour lutter contre l'ennui. Leurs travaux, réalisés sur ce sujet, ont été publiés dans la revue spécialisée Computers in Human Behavior.
Les bienfaits des jeux de société
De plus, ces jeux sont bons pour l'estime de soi, car votre tout-petit pourrait gagner contre vous! Les jeux de société développent aussi la capacité d'attention, la mémoire, l'esprit logique et même la motricité fine grâce à la manipulation de pions, de cartes et de dés.
Avec raison d'ailleurs, puisque le plaisir est une composante essentielle du jeu. Sans le plaisir, le jeu n'existe pas. Cette caractéristique est l'une des seules qui fassent l'unanimité dans les différentes théories tentant de cerner le phénomène du jeu.
Psychomotrices : la découverte et la maîtrise du corps, l'apprentissage de nouveaux mouvements. Cognitives : développement de la mémoire, de l'attention, de la créativité. Sociales : capacités grâce auxquelles ils établissent des liens avec les autres et prennent conscience des normes sociales.
Il prône l'égalité : le jeu est créé pour un “groupe” de joueurs, et suppose donc l'intégration de chacun sur le même pied d'égalité. Cela génère un sentiment d'appartenance à un groupe où chaque joueur doit accepter de suivre les règles du jeu, au même titre que les autres, qu'ils soient amis ou inconnus.
Le jeu et le jouet sont pour l'enfant le centre du monde, de son monde. Ils sont une source de joie, d'expression affective et contribuent à la formation de sa personnalité naissante. Ainsi, on ne peut évoquer le processus de maturation de l'enfant sans parler du jeu. L'activité propre de l'enfant est le jeu.
« Le jeu est une activité libre, incertaine, avec des limites précises de temps et de lieu, il a ses règles et il est sans conséquence pour la vie réelle. »
Je pense que l'on doit jouer, non pour gagner, mais pour le plaisir du jeu, quel qu'il soit. Cette phrase de Henry Miller contient 18 mots. Il s'agit d'une citation courte.
Le mot ludique s'emploie pour qualifier ce qui est relatif au jeu, à l'amusement. On emploie notamment ce mot quand on parle d'activités ludiques à faire avec des enfants. Par définition, un jeu est une activité ludique ; donc, parler de jeu ludique constitue un pléonasme.
Grâce au jeu, l'enfant apprend à coopérer et à adopter un comportement socialement approprié. La simulation renforce les compétences sociales de l'enfant en lui permettant de s'autoréguler, de faire face au stress et de parler de ses émotions.