Les systèmes de
Parce que c'est l'altitude qui correspond au meilleur compromis entre vitesse et consommation de carburant. A cette hauteur, la densité de l'air est 4 fois plus faible qu'au niveau de la mer. Conséquences : la résistance à l'air diminue d'autant, ce qui autorise l'avion à doubler sa vitesse (environ 1 000 km/h).
Les gens sont souvent surpris d'apprendre qu'une soute d'aéronef est pressurisée. L'air conditionné est dispensé depuis la cabine, alors il a tendance à se refroidir avant d'arriver dans les soutes, qui sont aussi moins bien isolées que la cabine.
La pressurisation de la cabine d'un avion permet le vol à haute altitude en évitant les risques physiologiques liés à la baisse de la pression atmosphérique, aux variations de pression en montée ou en descente ainsi qu'à la diminution du taux d'oxygène.
En général, l'air neuf pénètre par des orifices de ventilation situés sur la partie supérieure de la cabine (outre les conduites personnalisées situées au-dessus des passagers) et s'échappe par des ouvertures situées au sol.
Les turbulences ne sont pas signes de danger. Elles ne peuvent pas provoquer de crash à elles seules, l'avion ayant été conçu pour résister aux plus fortes. Il faut donc intégrer le fait que l'avion résiste aux turbulences pour ta sécurité mais il ne peut pas pour autant t'offrir un confort douillet en tous temps.
L'erreur de pilotage est la cause principale de 57% des accidents mortels. Il peut s'agir par exemple d'un manque de carburant, d'une erreur de piste d'atterrissage, d'une descente prématurée.
On se sent fatigué
En effet, la quantité d'oxygène dans un avion est comparable à celle rencontrée à une altitude de 2 000 mètres en montagne. Notre sang absorbe moins d'oxygène à cette hauteur, c'est pourquoi on se sent fatigué, voire étourdi.
Les avions, à l'atterrissage et au décollage, se placent toujours face au vent. Cette règle permet de réduire au minimum leur vitesse lorsqu'ils se posent et assure leur portance au moment de prendre leur envol. A la construction d'un aéroport, les pistes sont donc toujours installées en fonction des vents dominants !
Pour un avion volant à 12 km de haut (39.000 pieds), on obtient -63°C. On peut alors se permettre de dire qu'en altitude de croisière, la température à l'extérieur d'un avion de ligne en vol se situe en moyenne entre -50°C et -65°.
En effet, à 11 000 mètres d'altitude la température extérieure est d'environ -60°C alors que dans le train d'atterrissage, elle varie entre -18 et -12°C d'après une étude américaine publiée en 2002.
La température extérieure est en moyenne de – 44,6°C pendant cette période, c'est pourquoi la soute est également pressurisée. Si elle ne l'était pas, la différence de température extrême entre la cabine et la soute rendrait le jet trop risqué pour être utilisé à des fins commerciales.
On peut croire que c'est par raisons de sécurité. Le [L'océan] Pacifique est le plus grand et le plus profond des océans. Si un avion rencontre un problème alors qu'il le survole, les pilotes auront du mal à s'en sortir sans aucun endroit pour atterrir.
Cette phobie du 13 porte un nom : la triskaïdékaphobie. Elle est très répandue dans le monde. Afin de ne pas courir le risque de perdre des clients ou de les mettre en état de panique, certaines compagnies aériennes ont même décidé de supprimer la rangée n°13 de leurs avions.
"L'A320 est certainement l'avion le plus sûr du monde", estime Gérard Feldzer. Gérard Feldzer, consultant aéronautique de BFMTV s'est exprimé à la suite du crash de l'Airbus A320, transportant 150 passagers, qui s'est écrasé dans le massif des Trois Evêchés, ce mardi.
Pour un voyage plus court, prendre l'avion permettrait également de mincir, grâce à l'altitude, à la position assise permettant de faire des exercices de contraction musculaire et à l'excitation du voyage.
En avion, la montée brutale en altitude peut provoquer un malaise, similaire au mal aigu des montagnes. L'atmosphère moins riche en oxygène peut déclencher des maux de tête, des vertiges ou des nausées. Ces signes apparaissent quelques heures après l'atterrissage et peuvent persister plusieurs jours.
Les veines comprimées doivent pomper plus énergiquement pour faire refluer le sang des pieds vers le cœur. Le sang peut s'accumuler dans les jambes et les composants aqueux se diffuser dans les tissus en passant à travers la paroi veineuse. Résultat : les pieds et les jambes gonflent.
Le décollage et l'atterrissage sont largement considérés comme les moments les plus dangereux d'un vol.
N'ayez pas peur des turbulences
Si cela peut s'avérer très désagréable, ce n'est en fait pas dangereux. La turbulence n'est rien de plus que le mouvement de votre avion sur les vagues d'air. Cela se produit principalement au décollage et à l'atterrissage ; la différence de température est à l'origine de la turbulence.
Le vol par temps orageux génère souvent des turbulences anxiogènes à bord des avions. C'est surtout en phase de décollage et d'atterrissage que les nuages peuvent créer des turbulences mais, en altitude de croisière, un avion de ligne vole la plupart du temps au-dessus de la zone orageuse.
Un avion ne peut pas tomber comme une pierre. S'il perdait ses moteurs, ou s'il était en panne d'essence, il pourrait planer plus d'une demi-heure sur plusieurs centaines de kilomètres !
Malgré la récupération des deux boîtes noires, le mystère demeure sur la cause de l'accident du Boeing 737-800 du vol MU5735 de China Eastern, qui s'est écrasé le 21 mars dernier dans l'est de la Chine, tuant les 132 personnes à bord. Voici ce que l'on sait, un mois après.
Il apparaît que ce sont les sièges arrière qui seraient les plus sûrs. Le siège où l'on courrait le moins de risques se trouverait même au milieu de la dernière rangée. Au contraire, les places situées à proximité des ailes ou à l'avant de l'avion seraient beaucoup moins sûres.