La principale différence par rapport aux entreprises issues de l'économie traditionnelle réside avant tout dans son mode de gestion démocratique et participatif.
Les entreprises solidaires
Ces sociétés n'appartiennent pas stricto sensu à l'économie sociale mais poursuivent une finalité sociale à travers leur activité marchande et concurrentielle. Elles bénéficient de droit de l'agrément ESUS (entreprise solidaire d'utilité sociale) et donc de dispositifs financiers spécifiques.
Une entreprise sociale se définit par la valeur sociétale placée au centre de son modèle économique et de ses principes, et par son impact positif sur la société. Cette approche la distingue d'une entreprise classique, même si elle peut être amenée à vendre des produits ou services.
Ces entreprises adoptent des modes de gestion démocratiques et participatifs. Elles encadrent strictement l'utilisation des bénéfices qu'elles réalisent : le profit individuel est proscrit et les résultats sont réinvestis. Leurs ressources financières sont généralement en partie publiques.
Les structures de l'ESS, quel que soit leur statut juridique, ne peuvent par ailleurs pas être revendues, contrairement aux start-up de l'économie collaborative. «Le Crédit coopératif, par exemple, ne pourrait pas être racheté.
L'économie sociale et solidaire (ESS) rassemble les entreprises qui cherchent à concilier solidarité, performances économiques et utilité sociale.
Le terme d'économie sociale et solidaire regroupe un ensemble de structures qui reposent sur des valeurs et des principes communs : utilité sociale, coopération, ancrage local adapté aux nécessités de chaque territoire et de ses habitants.
L'économie sociale et solidaire s'articule autour de trois grands principes révélateurs de la philosophe et de la vision du monde qu'il prône : le volontariat, la démocratie, ma primauté de l'homme sur le capital.
Les coopératives, les mutuelles, les fondations et les associations ont été les premières structures de l'économie sociale et solidaire. Depuis la loi du 31 juillet 2014, les sociétés commerciales peuvent aussi faire partie de cet écosystème, sous certaines conditions.
Poursuite d'une utilité sociale, recherche d'un modèle économique viable, gouvernance démocratique et lucrativité limitée... découvrez les 4 piliers de l'économie sociale et solidaire, mode d'entreprendre à fort impact social, consacré par la Loi du 31 juillet 2014 !
La principale différence par rapport aux entreprises issues de l'économie traditionnelle réside avant tout dans son mode de gestion démocratique et participatif.
Une entreprise individuelle, appelé aussi affaire personnelle ou entreprise en nom propre. Dans ce premier cas l'entreprise ne forme qu'une seule et même personne avec son créateur. A l'inverse, une société est une entité complètement distincte de la personne qui la crée. (On parle de “personne morale”.)
Quelle différence entre une association et une entreprise sociale ? Le premier constat est celui de l'absence de statut juridique de l'entreprise sociale : il s'agit davantage d'un mode de fonctionnement privilégiant l'individu et le leadership, quand l'association privilégie le fonctionnement collectif.
L'un des principaux objectifs de l'entreprise sociale est le service au public ou à un groupe spécifique de personnes. L'entreprise sociale est le fruit d'une dynamique collective, initiée par les membres d'un groupe ou d'une communauté partageant un besoin ou un objectif précis.
On trouve les banques coopératives, et les coopératives non financières : coopératives de consommateurs, d'utilisateurs ou d'usagers, les coopératives d'entreprises, les coopératives de salariés (les SCOP) ou de professions libérales et enfin les coopératives regroupant des actifs et des usagers comme les SCIC.
L'économie sociale et solidaire (ESS) se caractérise par une manière différente d'entreprendre et vise à promouvoir des formes d'entreprises qui privilégient le service rendu avant le profit, tout en étant de véritables acteurs économiques.
Les points défavorables sont la montée de la consommation individualisée, l'exigence de prix bas et la baisse des ressources publiques; la mise en commun de moyens, leviers majeurs d'efficacité, ne sont pas facilités en statut ESS; de plus, son mode d'action et ses impacts deviennent des freins dans un univers à la ...
Par leur nature et leur mission d'utilité sociale, des formes juridiques répondent parfaitement aux valeurs de l'économie sociale et solidaire : mutuelles, associations loi 1901, fondations, coopératives… Découvrons-les.
Aujourd'hui la principale difficulté qui explique que le mouvement de l'Économie sociale et solidaire peine à prendre de l'ampleur, aussi bien à l'intérieur de la sphère de l'ESS qu'auprès des autorités politiques, s'explique par ce débat de fond sur la vision de l'entreprise sociale.
Quelques enjeux et opportunités :
Transmettre le socle des valeurs de la République (Liberté, égalité, fraternité) Accompagner les élèves dans leur orientation par la découverte des métiers et des entreprises de l'ESS : 750 000 emplois sont à renouveler dans les entreprises de l'ESS d'ici 2025.
Créer une entreprise sociale et solidaire, c'est créer de l'activité économique, du lien social, des emplois, favoriser la cohésion sociale. C'est aussi créer des richesses qu'elles soient matérielles, sociales, ou culturelles, tout en privilégiant les formes d'organisation collectives et participatives.
La caractéristique première d'une association est de permettre la mise en commun de moyens en vue de remplir un objectif autre que de faire des bénéfices. A contrario, l'entreprise a pour but d'utiliser des moyens en vue de réaliser et de partager des bénéfices entre les personnes (dirigeants, associés, actionnaires).
Alors que l'entreprise publique assure des missions de service public pour satisfaire l'intérêt général, l'entreprise privée produit ou vend des biens ou des services avec pour finalité de réaliser des bénéfices tout en cherchant à assurer sa pérennité.