Dans la lutte contre le cancer, la détection de la maladie à un stade précoce est essentielle. Le diagnostic s'appuie aujourd'hui sur une série d'examens comprenant les tests d'imagerie, l'analyse anatomopathologique des tissus avec les microscopes, et le dosage de certains marqueurs tumoraux dans le sang.
Diagnostic précoce
Les technologies modernes d'imagerie diagnostique, notamment l'imagerie par résonance magnétique (IRM) et la tomodensitométrie (TDM), permettent de visualiser les tissus avec une excellente résolution.
Examens d'imagerie Examens d'imagerie courants , tels qu'une radiographie, une TDM, une IRM, une scintigraphie osseuse, un PET scan (tomographie par émission de positons) ; les médecins peuvent utiliser certains de ces tests suivant le type de cancer. Biopsie de la tumeur ou des tissus avoisinant la tumeur.
Sueurs nocturnes. Perte d'appétit. Douleur nouvelle et prolongée. Problèmes de vue ou d'audition.
changements ou manifestations physiques : changement inhabituel d'un sein, perte de poids inexpliquée, nouveau grain de beauté ou modification d'un grain de beauté, apparition d'une grosseur ou d'un gonflement, voix rauque ou enrouée, difficultés à avaler, importantes sueurs nocturnes.
Avant tout, il faut consulter devant un phénomène inhabituel qui persiste : toux, douleurs, grosseur, tache sur la peau, problèmes digestifs, urinaires, plaie, saignements, perte de poids inexpliquée, etc. Le premier examen, clinique, est fait par le médecin.
Le taux moyen de la CRP était de 38,85 mg/L. Les patients âgés de plus de 60 ans avaient des taux de CRP plus élevés. Le stade de la tumeur n'influençait pas le taux de CRP. Les patients atteints de carcinome épidermoïde avaient des taux de CRP les plus élevés avec une moyenne de 72,17 mg/L suivis par l'adénocarcinome.
Le bilan de santé comporte une batterie de tests, établie en fonction de l'âge, du sexe et de vos antécédents médicaux. Il comprend : un examen clinique, une prise de sang, la mesure de la tension artérielle, de la taille, du poids, des analyses d'urines et un électrocardiogramme de repos.
Les médicaments de chimiothérapie ont souvent des effets indésirables sur le sang et la moelle osseuse. Ils peuvent entraîner : Une baisse du nombre de globules blancs (leucopénie), en particulier des polynucléaires neutrophiles (neutropénie) ou des lymphocytes (lymphopénie).
Le cancer du poumon, le cancer de l'ovaire, le cancer colorectal, les cancers du col utérin ainsi que le cancer du sein, peuvent tous passer inaperçus par les patients jusqu'à ce qu'ils soient très avancés, au stade 3 ou 4. Ces tumeurs sont souvent définies comme les cancers de «stade tardif».
Dans la majorité de ces études, la LDH était mesurée au moment de la période du diagnostic et avant le traitement. Les valeurs seuils élevées pour la LDH étaient comprises entre 165 et 480 U/l.
Au-delà de 10mg / L de sang de protéine C réactive, cela indique que votre corps subit une inflammation. Les causes peuvent être : Une infection bactérienne aiguë, dans ce cas, la CRP peut être supérieure à 100 mg / L de sang. Une infection virale, dans ce cas l'augmentation de la CRP est moindre.
Taux normal de CRP
Risque trop élevé : plus de 10 mg/L ou 1 mg/dL; Risque élevé: 2,0 mg/L ou 0,2 mg/dL; Risque modéré: entre 1,0 e 2,0 mg/L ou 0,1 e 0,2 mg/dL; Risque bas: moins de 1,0 mg/L ou 0,1 mg/dL.
Le bilan biologique. Une analyse de sang permet de doser : la quantité des différents composés produits par le foie (transaminases, bilirubine, gamma-GT, taux de prothrombine) et d'évaluer ainsi l'état de l'organe ; le marqueur tumoral alpha-foetoprotéine (AFP).
Certains cancers sont dits silencieux. Ils ne présentent aucun symptôme jusqu'à un stade avancé de la maladie. Le diagnostic est donc tardif, ce qui a un impact sur les chances de guérison. C'est le cas du cancer de l'ovaire et du cancer colorectal.
Le cancer du sein
Son premier signe palpable peut justement être une masse solide, indolore et bien distincte du reste du tissu mammaire. Elle s'accompagne parfois d'un gonflement des ganglions des aisselles, d'un changement dans l'aspect de la peau du sein ou du mamelon ou encore d'écoulements.
L'appétit est très fréquemment affecté suite au diagnostic du cancer et à ses traitements. Identifier les raisons permet de trouver des solutions pour conserver une alimentation équilibrée. La maladie et ses traitements peuvent provoquer une diminution voire une perte de l'appétit.
des signes respiratoires, comme une toux, un essoufflement ou une sensation d'oppression dans la poitrine ; des maux de tête, des courbatures, une fatigue inhabituelle ; une perte brutale de l'odorat (sans obstruction nasale), une disparition totale du goût ; une diarrhée.
Perte de poids
Selon le type de cancer, 30 à 80 % des patients perdent du poids à cause de leur maladie. Le métabolisme des personnes touchées se modifie, ce qui peut entraîner une augmentation des besoins en calories et en protéines (ce qu'on appelle la cachexie cancéreuse, du grec : « amaigrissement »).
Le cancer du sein précoce est décrit par la présence d'une tumeur mesurant 20 mm ou moins et une maladie qui ne s'est pas propagée à plus de 3 ganglions lymphatiques. La tumeur peut aussi mesurer entre 20 et 50 mm et la maladie ne pas s'être propagée aux ganglions lymphatiques.
La présence d'une petite boule indolore ou d'un gonflement plus dur que le reste est souvent une indication d'un cancer du sein. Beaucoup de personnes pensent: «je n'ai pas mal, je me sens bien, donc tout va bien». Il est possible que vous ayez mal, mais c'est rarement un signe précoce de cancer du sein.
Le cancer du sein est souvent indolore dans ses premiers stades, mais il peut provoquer un gonflement de l'aisselle, du sein ou de la clavicule. Si vous ressentez une douleur ou une grosseur mammaire, prenez rendez-vous avec votre médecin.
Le taux du CA 15-3 augmente le plus souvent en présence d'un cancer du sein qui s'est propagé vers d'autres parties du corps. En général, plus le taux sanguin du CA 15-3 est élevé, plus il y a de cancer dans le corps. Le taux est le plus élevé lorsque le cancer du sein s'est propagé aux os, au foie ou aux deux.