Le 17 juin 1940, Pétain prononce un discours radiodiffusé. Il annonce à la population française qu'il a décidé de demander l'armistice à l'Allemagne : « C'est le cœur serré que je vous dis aujourd'hui qu'il faut cesser le combat.
Ces deux discours annoncent deux attitudes opposées face à la guerre et à la défaite: - L'acceptation de la défaite et de la domination allemande incarnée par Pétain; elle se concrétise par un lien honteux entre le régime nazi et le régime de Vichy: c'est la collaboration.
La cause la plus fondamentale était l'infériorité démographique. En 1938, après l'annexion du pays des Sudètes, le Reich comptait 79 millions d'habitants, presque deux fois plus que la France (41,5) ! L'infériorité numérique s'était aggravée depuis 1914 (68 millions contre 39,6).
De Gaulle s'éloigne de Pétain. Les deux hommes sont en désaccord sur la façon de préparer l'armée française à la guerre. Et, en 1940, De Gaulle portera un jugement très dur sur le Maréchal:«Pétain est un grand homme, mort en 1925. Le drame, c'est qu'il ne l'a pas su».
Introduction : Le 22 juin 1940, la France vaincue signe l'armistice avec l'Allemagne. Le 10 juillet, le Parlement accorde les pleins pouvoirs au Maréchal Pétain. Ce dernier instaure une dictature appelée l'État français, qui succède à la IIIe République, rendue responsable de la défaite.
Le maréchal Pétain est alors appelé à cette fonction pour reprendre la situation en main. Le 17 juin 1940, Pétain prononce un discours radiodiffusé. Il annonce à la population française qu'il a décidé de demander l'armistice à l'Allemagne : « C'est le cœur serré que je vous dis aujourd'hui qu'il faut cesser le combat.
L'armistice est signé le 22 juin 1940 entre le Reich allemand et les représentants du tout nouveau gouvernement Pétain. Les conditions des Allemands sont extrêmement lourdes pour la France. Le but est alors pour Hitler d'empêcher la France de se relever d'une telle défaite et de lui infliger une terrible humiliation.
En 1945, Philippe Pétain est reconnu coupable de haute trahison et d'intelligence avec l'ennemi. Il est condamné à l'indignité nationale, dégradé, privé des droits civiques et de toute décoration. Il est condamné à mort, une sentence commuée en détention à perpétuité.
Appelé le 18 mai 1940 par Paul Reynaud parce qu'il est respecté à droite comme à gauche et qu'il incarne le sursaut contre l'envahisseur, Pétain défend pourtant l'idée de l'armistice comme « condition nécessaire de la pérennité de la France éternelle ». Selon lui, les causes de la défaite sont politiques.
Le gouvernement de Vichy justifie la Collaboration en espérant « alléger le poids des souffrances de notre pays ». Pétain espère devenir l'allié de l'Allemagne et donc payer moins de réparation de guerre et faire libérer les prisonniers français.
Elle a pris également la forme du travail des prisonniers de guerre, des travailleurs envoyés en Allemagne dans le cadre de « la relève » et du STO, de la contribution des entreprises françaises à l'effort de guerre allemand (Renault par exemple) et du prélèvement sur le patrimoine national (fonte des statues, ...
En 1940, la France, après quelque six semaines de guerre, subit une défaite écrasante. Les conséquences sont lourdes : une majorité de parlementaires vote, le 10 juillet 1940, les pleins pouvoirs au maréchal Pétain et achève la III° République.
Le développement de la résistance entraîne la pratique des otages et des exécutions sommaires. De plus, les mensonges de la propagande de Vichy apparaissent. La milice et le S.T.O. (Service du Travail Obligatoire) sont impopulaires et les français s'aperçoivent que Vichy n'est plus qu'un Etat satellite du Reich.
1) L'attitude des français pendant la guerre
La troisième république est suspendue, « l'Etat français » est instauré. Le régime de Vichy est marqué par la personnalisation du pouvoir. Pétain exerce un pouvoir personnel qui contrôle toutes les strates de l'Etat. Les partis politiques et syndicats sont interdits.
En 1940, Pétain a trahi la France ; en 1925, il a trahi de Gaulle.
Stratégiquement, le choix est intéressant, car la ville est proche de la ligne de démarcation et que les liaisons routières et ferroviaires en direction de Paris sont bonnes. De plus, la ville dispose d'une très bonne infrastructure hôtelière qui séduit les députés, ce qui emporte finalement la décision.
2) Le malheur de la guerre, la défaite,les français meurent. 3)Il annonce qu'il faut arrêter la guerre.
Le vote des pleins pouvoirs constituants à Philippe Pétain est un vote de l'Assemblée nationale (réunion du Parlement composé de la Chambre des députés et du Sénat) convoquée à Vichy (Allier) le 10 juillet 1940 par le président de la République française Albert Lebrun, à la demande du président du Conseil Philippe ...
Cette collaboration doit être sincère. Elle doit être exclusive de toute pensée d'agression, elle doit comporter un effort patient et confiant. » Dans son discours du 30 octobre 1940, le Maréchal Pétain, chef de l' « État français », annonce qu'une collaboration totale se met en place avec l'Allemagne nazie.
Pétain pense que la collaboration va aider le pays à moins souffrir, à améliorer le sort des prisonniers et à atténuer la charge des frais de l'occupation.
Plusieurs hypothèses se dessinent. Tout d'abord, son opposition au maréchal Pétain et plus particulièrement au régime de Vichy peut expliquer ce changement brutal. N'oublions pas que Charles de Gaulle est rétrogradé colonel, déchu de la nationalité française et exclu de la Légion d'honneur.
En avril 1942, c'est un Pétain âgé et fatigué qui appelle Pierre Laval à lui succéder à la direction du gouvernement.
1 Le régime de Vichy : une apparence de légitimité
Refusant de demander l'armistice à l'Allemagne, le gouvernement de Paul Reynaud démissionne le 16 juin 1940. Le président de la République , Albert Lebrun, nomme alors le maréchal Pétain à la présidence du Conseil.
C'est la désastreuse percée de Sedan où les Allemands finissent par contourner l'impérissable ligne Maginot. Sedan retentit une fois de plus comme un nom de défaite, après 1870 et 1914. Les armées alliées se retrouvent très vite impuissantes à stopper l'offensive allemande sur la Somme du 20 mai au 8 juin.