Tienne jusqu'à la fin le théâtre rempli. Ces deux vers de Boileau résument la fameuse règle des trois unités : l'action doit se dérouler en vingt-quatre heures (unité de temps), en un seul lieu (unité de lieu) et ne doit être constituée que d'une seule intrigue (unité d'action).
l'unité d'action : une seule intrigue principale. l'unité de lieu : l'action doit se dérouler toujours au même endroit (par exemple la place d'une ville) ; l'unité de temps : l'action doit tenir dans le cadre d'une journée (24 h)
D'abord tacites, ces règles, connues sous le nom de règles des trois unités, furent formulées explicitement par l'abbé d'Aubignac et avant lui par l'érudit italien Jules César Scaliger et furent préconisées en 1630 dans la Lettre sur l'art dramatique de Jean Chapelain, conseiller du cardinal Richelieu.
Au théâtre, la règle de vraisemblance impose aux auteurs de donner une impression de vérité car les spectateurs ne peuvent pas se sentir concernés par une pièce de théâtre si elle ne reflète pas assez la réalité. L'histoire doit donc être crédible.
La bienséance est une des règles du théâtre classique. Afin de ne pas heurter le public, tout ce qui va contre la morale est banni. Elle n'autorise donc par exemple aucune scène de nudité, de violence ou de mort sur scène.
LA REGLE DES TROIS UNITES
«Qu'en un lieu, en un jour, un seul fait accompli tienne jusqu'à la fin le théâtre rempli». La règle des trois unités vise à renforcer l'illusion théâtrale en réduisant l'écart entre action et représentation.
l'unité de lieu : un seul endroit où tout le monde peut se croiser (comme le devant d'un palais, une antichambre, un vestibule) ; l'unité d'action : une intrigue simple sur laquelle on se concentre et qui doit s'achever avec le dénouement de la pièce.
Rien ne doit choquer la sensibilité ou les principes moraux du spectateur : violence et intimité physique sont exclues de la scène. Le dénouement est souvent tragique. La tragédie classique prétend remplir une fonction morale, conforme ainsi au principe de catharsis définie par Aristote.
La tragédie classique est régie par 3 règles strictes : la vraisemblance, la bienséance et la règle des 3 unités (temps, lieu, action). Le but de la tragédie classique est la catharsis.
Ces deux vers de Boileau résument la fameuse règle des trois unités : l'action doit se dérouler en vingt-quatre heures (unité de temps), en un seul lieu (unité de lieu) et ne doit être constituée que d'une seule intrigue (unité d'action). Ces règles poursuivent deux buts principaux.
Le théâtre est surtout une performance vivante, réalisée devant le spectateur. Le texte en est une partition, que le metteur en scène interprète et fait jouer à ses comédiens et techniciens. Le théâtre met donc en mouvement différents intervenants : Le dramaturge, qui compose le texte de théâtre.
Un théâtre classique se déroule la plupart du temps dans un lieu unique tout au long de la pièce. Celui-ci peut être une chambre de bonne ou une maison de campagne. Pour maintenir l'attention des spectateurs, il faut utiliser le même lieu. Ce théâtre a aussi un cadre de temps précis et invariable.
Qu'en un lieu, qu'en un jour, un seul fait accompli Tienne jusqu'à la fin le théâtre rempli. BOILEAU (1636-1711), L'Art poétique (1674).
Une pièce de théâtre est divisée en actes et en scènes. Un acte correspond à une grande partie de l'intrigue. Au début le changement d'acte était lié à la nécessité de changer les bougies donnant la lumière. Chaque acte doit constituer une unité.
Le théâtre au siècle de Louis XIV. Le théâtre au XVIIe siècle est dominé par l'esthétique du classicisme qui impose aux dramaturges de « plaire et instruire ». Ils doivent « plaire » par le vers et l'élégance du vocabulaire, et « instruire » à travers la délivrance d'un message moral.
Au cours de cette période, Molière compose quelques farces ou petites comédies en prose et ses deux premières comédies en cinq actes et en vers.
Chacune des grandes parties d'une pièce de théâtre, séparées par un intervalle marqué par un baisser de rideau ou par un noir. 2. Épisode qui, dans la vie de quelqu'un ou dans un processus historique, apparaît comme caractéristique ou décisif.
Les bonnes manières font partie du savoir-vivre en société. Elles contribuent aux relations harmonieuses entre les individus d'un groupe, que ce soit au sein de la famille, entre amis, à l'école ou dans le voisinage. C'est pourquoi il est souhaitable d'enseigner les bonnes manières aux enfants.