La religion punique est celle des habitants de Carthage et des régions qui ont été sous son influence dans le bassin occidental de la Méditerranée.
-C., le culte de Tanit est donc associé à Ba'al Hammon, le dieu principal de Carthage, lui-même assimilé aux dieux Cronos ou Saturne, selon Diodore de Sicile ou Plutarque. Il est donné ainsi à Tanit l'épithète pene baal (« visage de Baal ») et le titre de Rabat, la forme féminine de rab (« tête »).
Civilisation carthaginoise
Carthage est fondée par des colons phéniciens de Tyr en 814 av. J. -C. D'après la légende, ce serait la reine Didon — ou Élyssa —, sœur du roi de Tyr, Pygmalion, qui fonda la cité.
Carthage était une grande cité cosmopolite de l'Antiquité, où vivaient des Phéniciens et où se côtoyaient Grecs, Berbères d'Afrique du Nord, Ibères d'Espagne et autres peuples issus des territoires carthaginois d'outre-mer via les côtes de l'océan Atlantique ou les routes des oasis, routes reprises plus tard par les ...
La langue punique, aussi appelée carthaginois, phénico-punique ou simplement punique, est une variété éteinte du phénicien, une langue de Canaan appartenant aux langues sémitiques et s'écrit de droite à gauche sans voyelles, tout comme le phénicien.
L'adjectif punique qualifie ce qui a trait aux Carthaginois de l'Antiquité. Il vient du latin punicus ou poenicus (même sens), dérivé du nom Poenus (« Carthaginois »), lui-même issu du grec Φοῖνιξ / Phoînix qui signifiait à la fois « Phénicien » et « Carthaginois ».
Étymologie. Du latin Punicus, « Carthaginois », venant de Poenus issu du grec ancien Φοῖνιξ, phoînix, « phénicien, carthaginois ».
La ville de Carthage (en phénicien Qart Hadasht signifiant « La Nouvelle Ville ») a été fondée en 814 av. J-C par des Tyriens exilés.
L'agriculture était très développée dans la Zeugitane et la Byzacène où les Romains n'eurent qu'à s'installer dans les villas des Carthaginois et des Liby-Phéniciens, au milieu de champs fertiles, couverts d'oliviers, de vignobles et de céréales. Cette contrée fut le grenier de Carthage avant de devenir celui de Rome.
Étymologiquement, Carthage viendrait du phénicien Qart-adašt, "la nouvelle Tyr". Pour échapper aux avances de Iarbas, désireux de l'épouser, Didon se jette dans un bucher en flammes. Cet acte élève Didon au rang de symbole de chasteté et de fidélité conjugale repris par les auteurs chrétiens comme Tertullien.
Ruines des thermes d'Antonin, vestiges les plus impressionnants de l'urbanisme romain dans la capitale de l'Afrique proconsulaire ( II e siècle). Mosaïque des quatre évangélistes de la maison du vicus castrorum, musée national de Carthage.
Carthage était située sur une presqu'île comprise entre le golfe et le lac de Tunis. La triple enceinte barrait l'isthme, à 4 km environ du front de mer. Le port, creusé dans les terres, comprenait un bassin de commerce rectangulaire et un bassin de guerre circulaire.
La rivalité entre Rome et Carthage, les deux grandes puissances de la Méditerranée occidentale aux IIIe et IIe s. av. J. -C., est symbolisée par trois conflits d'envergure (264-241 ; 218-201 ; 149-146) qui ont abouti à la victoire de Rome et à la destruction de la Carthage punique.
Leur religion fait partie du grand ensemble des religions sémitiques de l'Ouest. Celles-ci sont caractérisées par le fait qu'un dieu de l'orage, appelé Hadad dans le cas des Araméens, est placé au sommet de leur panthéon. Une religion araméenne commune existait aussi peu qu'un royaume araméen unifié en Syrie.
Ba'al Hammon ou Baal Hammon, parfois surnommé le « Saturne africain », est la divinité centrale de la religion carthaginoise à qui est offert le sacrifice du molk.
Selon la légende, Carthage a été fondée au IXe siècle av. J.C. (en -814) par Didon, princesse de Tyr en Phénicie, soeur de Pygmalion. Celui-ci a assassiné l'époux de Didon, Sichée, pour prendre le pouvoir. Elle s'enfuit, entourée de Phéniciens, et accoste en Afrique du Nord, à l'emplacement de Carthage.
Les Phéniciens sont un peuple antique originaire des cités de Phénicie, région qui correspond approximativement au Liban actuel.
149-146 av. J. -C. La bataille de Carthage est le fait majeur de la Troisième guerre punique, ultime conflit opposant la cité de Carthage et la République romaine.
L'armée romaine commandée par le général Scipion Émilien (le fils de Scipion l'Africain) a assiégé Carthage et a fini par s'en emparer en 146 av. J. -C.. La ville fut rasée, une grande partie de la population fut massacrée et les survivants furent réduits en esclavage, comme il était coutume dans l'Antiquité.
Né à Carthage en 247 avant J. -C., Hannibal appartient à l'une des plus puissantes familles de la cité : son père Hamilcar Barca, farouche ennemi de Rome, a commandé l'armée carthaginoise en Sicile pendant la première Guerre punique (264-241 av. J.
Scipion reçoit alors le surnom d'« Africain » (Africanus), celui qui a vaincu les Africains, en 201 av. J. -C. On précise parfois Africanus major pour le distinguer de Scipion Émilien qui reçut aussi le surnom d'« Africain ».
En 1574, la Tunisie devient une province de l'empire turc ottoman; mais le bey de Tunis parvient à une quasi indépendance. Au XIXe siècle, différents beys modernisent le pays, mais endettent fortement la Tunisie. En 1882, la France impose son protectorat au gouvernement du bey de Tunis. L'économie est modernisée.
Les guerres puniques, au nombre de trois, sont le nom donné aux affrontements sanglants ayant opposé Rome et Carthage pendant plus d'un siècle. De 264 à 146 av. J. -C., ces deux cités florissantes bataillèrent impitoyablement en Méditerranée pour conquérir des territoires toujours plus vastes.
À la fin de la troisième guerre punique, après 118 ans de conflit et la mort de centaines de milliers de soldats et de civils des deux côtés, Rome parvient au prix de durs combats à conquérir les territoires carthaginois et à détruire Carthage, devenant ainsi la plus grande puissance de la Méditerranée occidentale.
Parce qu'il a laissé passer l'occasion de prendre Rome, après sa victoire de Cannes, au moment où la ville était sans défense, nous ont affirmé, depuis Tite-Live, et pendant vingt siècles, des générations d'historiens.