Gaz incolore et inodore, le dioxyde de carbone (CO₂) est un composant naturel de l'air qui constitue un élément clé du cycle du carbone. Les processus de décomposition de substances organiques libèrent naturellement du CO₂ dans l'atmosphère.
Le CO2 est en partie responsable de l'effet de serre. Cela a pour conséquence l'augmentation des températures et ainsi, la perturbation de tout notre écosystème (voir nos articles traitant des conséquences du réchauffement climatique sur les océans, la fonte des glaces et les forets).
Dioxyde de carbone
Le CO2 est produit naturellement par les animaux lors de la respiration et de la décomposition de la biomasse. Il pénètre également dans l'atmosphère par la combustion de combustibles fossiles et des réactions chimiques.
Il est effectivement l'un des gaz les plus prépondérants dans l'atmosphère et participe activement à la respiration des êtres vivants et la photosynthèse des plantes. Ainsi, l'être vivant transforme l'oxygène en CO2, tandis que les plantes transforment le CO2 en oxygène.
À des concentrations élevées, le dioxyde de carbone peut déplacer l'oxygène de l'air, privant ainsi le corps d'oxygène, ce qui peut causer une perte de conscience. Le dioxyde de carbone agit également comme un puissant dépresseur du système nerveux central.
Peut s'accumuler à des concentrations dangereuses dans les zones basses, tout particulièrement à l'intérieur des espaces clos. ASPHYXIANT. De fortes concentrations peuvent chasser l'oxygène contenu dans l'air et entraîner une suffocation. Peut causer des gelures.
Le dioxyde de carbone est un polluant que l'on trouve dans l'air intérieur et extérieur. À l'intérieur, le CO2 est principalement produit par la respiration des occupants, mais peut également provenir des sources suivantes : fumée du tabac. appareils de combustion non ou mal raccordés.
D'une part à cause de la variabilité selon le lieu et la profondeur, d'autre part en raison de ses transformations chimiques : L'océan contient environ 50 fois plus de CO2 que l'atmosphère, mais seule une faible partie (environ 1%) de ce CO2 est sous forme de gaz dissous dans l' eau.
Les activités humaines libèrent actuellement 25 milliards de tonnes de CO2 par an dans l'atmosphère. La combustion du pétrole participe pour 35,2%, le charbon pour 32% et le gaz naturel pour 12,8%.
A savoir qu'une exposition de seulement 1000 ppm suffit pour remarquer des effets nocifs (maux de tête, vertiges, fatigue…) et cela peut entraîner des conséquences plus graves sur la santé (difficultés à respirer, rythme cardiaque augmenté, asphyxie…) si l'exposition aux concentrations recommandées en CO2 ne sont pas ...
S'agissant des émissions par habitant, en 2020, les États-Unis sont en tête (14 tonnes équivalent CO2 ou tCO2e par tête), suivis par la Russie (13 tCO2e), la Chine (9,7 tCO2e), le Brésil et l'Indonésie (7,5 tCO2e), puis l'Union européenne à 27 (7,2 tCO2e).
En valeur absolue, la Chine reste ainsi de loin le plus important émetteur de gaz à effet de serre. A lui seul, le pays émet plus d'un quart des émissions mondiales de GES.
Origine des émissions de CO2 dues à la combustion d'énergie en 2018. En 2018, la production d'électricité reste le premier secteur émetteur de CO2 dans le monde, avec 41 % du total des émissions dues à la combustion d'énergie. Elle est suivie par les transports (25 %) et l'industrie (18 %, y compris la construction).
Au-delà de 40 000 ppm : l'exposition à ces concentrations élevées provoque un grave manque d'oxygène qui peut entraîner des lésions cérébrales permanentes, le coma, voire la mort.
Les gaz à effet de serre contenus dans l'atmosphère ont un rôle important dans la régulation du climat. Ils empêchent une large part de l'énergie solaire (les rayonnements infrarouges) d'être renvoyée de la Terre vers l'espace. C'est l'effet de serre.
Nos végétaux ont faim
Nous savons aujourd'hui que nos végétaux sont affamés en CO2. De nombreux scientifiques ont montré que la quantité de CO2 dans l'air était plus importante auparavant et que nos plantes souffrent d'un manque chronique de gaz carbonique. Elles ont faim.
Les premiers symptômes et les plus fréquents sont des céphalées, des asthénies, des nausées et vomissements. Ces signes peuvent parfois orienter le diagnostic à tort vers d'autres pathologies (intoxication alimentaire récente ou récidivante sans diarrhée, syndrome grippal sans fièvre).
Les activités telles que l'utilisation de carburants d'origine fossile (charbon, pétrole ou gaz), l'élevage, l'utilisation de produits chimiques et la déforestation sont en effet à l'origine d'émissions de GES.
L'échange gazeux se produit entre les millions d'alvéoles pulmonaires et les capillaires qui les enveloppent. Comme illustré ci-dessous, l'oxygène inhalé passe des alvéoles au sang des capillaires, et le dioxyde de carbone du sang des capillaires à l'air dans les alvéoles.
Pour éliminer le co2, il est courant de balayer la membrane avec de l'air basse pression, afin d'extraire le co2 de l'eau.
Les principaux puits de carbone sont les océans, les forêts, ou encore certains sols comme les tourbières et les marais.
Un phénomène biologique
Une fois mort, le plancton tombe dans les fonds océaniques où une part du carbone qu'il contient est piégée dans les sédiments marins et reste stockée sous forme minérale. Les grands fonds constituent donc un « puits » de CO2.
Sera notamment privilégiée l'aération transversale qui consiste à ouvrir sur des côtés opposés de la salle. Lorsque le seuil est atteint, ouvrir les fenêtres jusqu'à ce que le taux de CO2 baisse suffisamment puis les refermer permet entre autres de ne pas avoir trop de déperdition de chaleur.
Lorsqu'une pièce n'est pas aérée, le dioxyde de carbone (CO2) a tendance à s'y accumuler. C'est pourquoi la ventilation est importante et doit être effectuée très régulièrement. En effet, un taux trop important de CO2 augmente la fréquence des micro-réveils et altère donc la qualité du sommeil.
Le CO2 est majoritairement émis par la combustion d'énergie. Le chauffage, l'industrie, les transports… toutes les activités énergivores émettent du CO2. Au total, elles contribuent à plus de 66% de émissions de GES des activités humaines.