On pense que ces pierres étaient placées là pour plusieurs raisons, comme dissuader les pilleurs de tombes ou les charognards. Une théorie plus sinistre prétend qu'ils empêchaient les morts de renaître.
Depuis une dizaine d'années, les promeneurs amassent les galets en petits tas, des "cairns". La pratique est connue ailleurs dans le monde, comme en Ecosse, et peut marquer un lieu symbolique, être un repère ou juste faire joli.
Les amas de pierres ou cairns sont en effet utilisés pour baliser un sentier, repérer un point particulier ou marquer un site important. Créer de faux amas dans une forêt ou une montagne par exemple pourrait ainsi tromper d'éventuels promeneurs ou randonneurs qui ont besoin de ces repères pour s'orienter.
Les « cairns », ces petits amas de pierres initialement destinés à guider les randonneurs en montagne, sont depuis quelques années détournés en sculptures, devenues stars d'Instagram. Au point de devenir la bête noire des protecteurs du littoral français.
Les empilements de pierres qui ont la forme d'une personne sont souvent appelés inuksuk, mais leur véritablement nom est inunnguaq.
Le mot «inukshuk» comprend deux formants: «inuk», singulier du mot «inuit», et «shuk», «qui ressemble à», c'est-à-dire à un Inuk ou «vrai homme». Les formes «inuksuk» et «inuqsuq» circulent également. Le signifiant identifie un monument monté à la main et témoignant des patrimoines matériel et immatériel d'un peuple.
(Un cairn s'écrit avec un C, et non pas avec un K). Alors que les restes menus de neige fondent en altitude, les cairns, ces amas de roches qui indiquent les passages en dehors des chemins balisés, se dévoilent. Simples tas de cailloux, ils portent malgré eux une part symbolique que personne ne semble ignorer.
1. Tumulus de terre et de pierres recouvrant les sépultures mégalithiques. 2. Amas de pierres élevé par les explorateurs des régions polaires ou par les alpinistes, afin de marquer leur passage.
Un cairn (prononcé [kεʁn] selon les données du TLF – dans lequel on trouve la transcription phonétique [kεʀn]), ou montjoie, est un amas artificiel de pierres placé à dessein pour marquer un lieu particulier.
Le cairn de Gavrinis est un site mégalithique situé sur l'île de Gavrinis.
De plus, ces empilements de pierres causent un phénomène d'érosion. A force de créer des cairns le reste du sol se retrouve dénudé. Un grand nombre de tas de pierre géant sont aussi confectionnés sur les sentiers, cela oblige les randonneurs à les contourner.
Le mot cairn proviendrait de l'écossais càrn. Il désigne plusieurs types de collines ou des tas de pierres naturels. En Ecosse, l'empilement de pierre sur des collines semble être une vieille coutume. La dite coutume voudrait que beaucoup d'écossais déposent une pierre au sommet des collines qu'ils visitent.
De manière générale, les cailloux du sol proviennent des roches qui constituent le sous-sol. Même quand elles sont massives (comme le granite ou le marbre), elles comportent des fissures invisibles. Les eaux d'infiltration, les racines des plantes, le gel etc. les font éclater en morceaux polyédriques (anguleux).
Les galets sont des produits d'érosion qui sont transportés par des rivières ou des fleuves : par frottement avec les autres fragments et surtout avec le sable contenu dans l'eau, les roches deviennent lisses. Ils prennent peu à peu leur forme arrondie (galets fluviatiles).
On trouve des pierres dans tous les biotopes : bords de routes, champs labourés, sentiers de forêts… Mais les berges de ruisseau ou de rivière, les grèves littorales et les escarpements en montagne sont des endroits privilégiés, tout comme les tranchées faites pour la construction des routes ou des voies ferrées.
Une chose est certaine, cairn, carrier, feixa, orri ou casot, les tas de pierres accumulés le long des chemins méritent l'attention et le respect des randonneurs. Ils sont à la fois leur passé, leur présent et peut-être leur futur pour peu qu'ils se retrouvent égarés.
Le mot « pyramide » vient du grec ancien πυραμίς, -δος / puramís, -dos transmis au latin sous la forme pyramis, -idis mais son origine est incertaine. Certains la rattachent à la notion de feu (racine grecque pyr) et citent Platon qui voyait dans le tétraèdre régulier (en forme de pyramide) le symbole du feu.
Ils viennent de la croûte terrestre, sous nos pieds. Il y a des roches et des pierres nées de la lave des volcans, d'autres roches sont nées au fil du temps avec l'accumulation de sédiments (des particules et des petits animaux morts se sont entassés au fond de l'eau en formant une couche qui a durci).
L'origine du projet remonte aux travaux menés par Marc Minon au sein du laboratoire Lentic de l'Université de Liège au sein duquel il travaille sur l'impact du numérique sur le monde de l'édition. Il décide d'appliquer les résultats de ses travaux en créant un portail de revues en sciences humaines et sociales.
Le grand cairn de Barnenez est un monument mégalithique exceptionnel érigé il y a près de 6 000 ans au cours du Néolithique, période de la Préhistoire récente correspondant à l'arrivée de l'agriculture, de la domestication des animaux et des premières maisons.
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MONTICULE n. m. XVe siècle. Emprunté du latin monticulus, diminutif de mons, montis, « montagne ».
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Les Inuit sont le peuple autochtone de l'Arctique. Le mot « Inuit » signifie « peuple » en inuktut, la langue inuite. Le singulier d'Inuit est Inuk.