Dans un dialogue, ils permettent de représenter l'hésitation, le sous-entendu ou l'omission volontaire, à des fins suggestives. On y va ainsi des « Euh… je ne vois pas de quoi vous voulez parler », jusqu'au « Vous voyez ce que je veux dire, n'est-ce pas ?… ».
Les points de suspension à la fin d'une énumération
Quand les points de suspension marquent la continuité d'une énumération, ils indiquent que celle-ci est volontairement écourtée afin d'abréger le discours. Ces trois points doivent être suivis par une majuscule puisqu'ils marquent tout de même la fin de la phrase.
"Les trois petits points peuvent être un marqueur d'opposition que l'on n'est pas capable d'exprimer directement. En réalité, l'interlocuteur bouillonne et peut finir par exprimer son mécontentement ailleurs, en ne faisant pas correctement ce qui lui est demandé, par exemple", décrypte la psychologue Vanessa Lalo.
Les points de suspension servent principalement à : Signaler une interruption, notamment dans une énumération. Ils servent en outre à marquer une réticence, et peuvent exprimer les sentiments les plus divers, comme la crainte, l'étonnement, la confusion : J'ai lu des rapports, des comptes rendus, des procès-verbaux…
Les points de suspension sont représentés par trois points alignés horizontalement au niveau de la ligne de base d'écriture : classiquement par la suite de trois fois le caractère « point » ‹ ... › ou par le caractère unique « points de suspension » ‹ … ›.
Ces points de petite longueur constituent en quelque sorte une couture renforcée. Ils rendent en effet la piqûre plus solide. On peut également rajouter une deuxième piqûre avec des points plus courts, parallèle à une piqûre normale au niveau des emmanchures. Voilà donc à quoi sert de piquer de petits points!
Ils peuvent être le signe d'une certaine hésitation, d'une indécision ou d'une réticence. Ils peuvent aussi symboliser une situation ou une action inachevée. Dans tous les cas, il sera fait appel à l'imagination du lecteur pour deviner quel est le sens le plus probable dans le contexte de la conversation.
Le point d'exclamation termine une phrase exclamative et permet d'indiquer une impression comme la colère, la surprise, l'admiration, l'étonnement etc. Pourquoi mettre un point ? La ponctuation précise le sens de la phrase. Elle sert à fixer les rapports entre les propositions et les idées.
La virgule ( , ) marque une courte pause dans la lecture et permet de respirer. Elle sépare des groupes de mots. Les deux-points ( : ) se placent avant une explication ou une précision dans la phrase. Ils ne marquent pas la fin d'une phrase et ne sont donc pas suivis d'une majuscule.
Les points de suspension ont la même signification grammaticale que les points si l'on s'arrête après eux, et sont donc suivi d'une majuscule. Et points de suspension, si commodes pour exprimer tout ce qu'on ne dit pas ! Il devrait s'appeler point de sous-entendu, çui-là !
AVAIL - "OK" est un terme de base permettant d'exprimer son accord à haute voix mais quand on l'utilise dans un espace de travail dématérialisé, comme Slack ou Google Chat, ou par e-mail, le risque est grand d'induire une certaine négativité ou de l'agressivité.
Si un garçon joue avec vos sentiments, cela signifie que vous êtes attirée par lui, mais que cela n'est pas forcément réciproque. Dans cette situation, il ne souhaitera pas la même chose que vous de votre relation et ne se montrera pas honnête à propos de ses intentions, jouant de vos sentiments.
Tout d'abord, cette formule peut être comprise comme une invitation « timide » à recontacter votre interlocuteur. Elle signifie donc « à bientôt, si vous le souhaitez ». Elle marque une hésitation concernant ce que vous allez décider de faire (répondre ou non), mais indique que son auteur aimerait que vous le fassiez.
Vous vous parlez régulièrement, et de temps en temps, elle vous envoie « tu fais quoi ? ». Ce simple message pourrait en dire beaucoup la concernant. Cela montre qu'elle aime savoir ce que vous faites, et même où vous vous trouvez où avec qui vous pourriez être.
On utilise le deux-points pour annoncer ce qui s'en vient dans le texte, que ce soit un exemple, une énumération, une explication, une citation, un discours direct, une analyse ou un récit. Le deux-points sert aussi à annoncer un jugement, une synthèse, une conclusion, une cause, une conséquence, etc.
Le point seul marque une pause plus longue que tous les signes (virgule, point-virgule, etc.). On le met à la fin de toutes les phrases, de toutes les périodes dont le sens est complet, et qui n'ont de liaison avec ce qui suit que par la convenance du sujet.
On recense traditionnellement en français onze signes de ponctuation qui s'insèrent dans le texte : le point . , le point d'interrogation ? , le point d'exclamation ! , la virgule , , le point-virgule ; , le deux-points : , les points de suspension … , les parenthèses ( ) , les crochets [ ] , les guillemets « » , le ...
SMS signifie « Short Message Service ». Comme son nom l'indique, il s'agit d'un court message textuel. Il est nécessaire de le distinguer du MMS auquel on peut ajouter des photos voire des vidéos. En français, on utilise indifféremment le sigle anglais SMS ou texto.
Répéter les points d'interrogation est un procédé expressif de renforcement. On souligne le vif étonnement ou la grande perplexité de celui qui pose la question. On peut faire la même chose avec les points d'exclamation. On peut même mélanger les deux sortes de points.
À l'inverse, le point d'exclamation est considéré comme une marque de sincérité supérieure à l'absence de ponctuation. En revanche, le point s'avère parfaitement acceptable et normal dans un message manuscrit, démontrant ainsi toute la complexité psychologique de la grammaire SMS.
= t'es qui ? tkl = tranquille tkt = ne t'inquiète pas tllmnt / tllmt = tellement tlm = tout le monde tme = tu m'embêtes / tu m'ennuies tmk = tu me manques tmlt = tu me laisses tranquille tpm = tu n'es pas marrant tps = temps tsé = tu sais tt = tout / toute / toutes ou parfois tais toi tv1 ?
Des tirets, ancêtres des points de suspension
Comme le note Alain Riffaud dans La Ponctuation du théâtre imprimé au XVIIe siècle, les points de suspension sont une simple convention inventée par les typographes français du XVIIe siècle afin de représenter textuellement une indication scénique.
Les points de suspension, toujours au nombre de trois, ne veulent pas d'espace avant mais exigent une espace après, mais pas de majuscule.