Mal-logement : 14,6 millions de personnes fragilisées par la crise du logement. Alors que la trêve hivernale a pris fin le 31 mars 2022, retour sur le mal-logement en France avec le rapport de la Fondation Abbé Pierre publié en janvier 2022. Selon le rapport, plus de 4 millions de personnes sont non ou mal logées.
Déterminants démographiques : Les évolutions de la population française (urbanisation croissante, mobilité plus importante des ménages, espérance de vie croissante) explique une part de la hausse de demande de logements, particulièrement sensible en ville.
a) Retard accumulé et nécessité de remplacer les taudis et les logements décrépits dans plusieurs zones du pays ; b) Situation critique des zones urbaines, surpeuplement, bidonvilles ; c) Nouveaux logements nécessaires pour les nouvelles générations.
Plusieurs raisons à cela : construction assez faible et rotation des logements en baisse. Cette faible rotation des locataires s'explique par l'écart croissant entre loyers dans le parc HLM et dans le secteur locatif privé. Cet écart est particulièrement important en région parisienne.
À la fin des années 1940, la notion de crise du logement, apparue sous des vocables divers selon les pays au cours du XIX e siècle, est ainsi reformulée en des termes nouveaux un peu partout en Europe.
Mal-logement : 14,6 millions de personnes fragilisées par la crise du logement. Alors que la trêve hivernale a pris fin le 31 mars 2022, retour sur le mal-logement en France avec le rapport de la Fondation Abbé Pierre publié en janvier 2022. Selon le rapport, plus de 4 millions de personnes sont non ou mal logées.
Au total, ce sont 4 millions de personnes qui souffrent de mal-logement ou d'absence de logement personnel. Jeunes diplômés, personnes âgées ou migrants… Aucune population n'est épargnée par la problématique.
Outre la pénurie de logements locatifs et la cherté des loyers, les nombreuses personnes ayant pris la parole ont dénoncé, la discrimination exercée quasi systématiquement contre les jeunes locataires, les familles avec enfants mineurs, les personnes immigrantes, les personnes prestataires d'aide sociale et les ...
moduler les loyers dans les parcs HLM en fonction des revenus des ménages. instaurer un bouclier logement, pour garantir que les ménages ne consacrent pas plus de 25 % de leurs revenus au logement. instaurer le droit opposable au logement. garantir le risque locatif.
«Certains ménages renoncent présentement à devenir propriétaires en raison du manque de propriétés à vendre, de la surenchère que cela entraîne et de la progression effrénée des prix», prévient Paul Cardinal, directeur du service économique de l'Association des professionnels de la construction et de l'habitation du ...
De quoi s'agit-il ? Tout logement, immeuble, installation qui représente un danger ou risque pour la santé ou la sécurité physique des personnes est insalubre. La présence de revêtements dégradés contenant du plomb peut rendre un logement insalubre.
Insalubrité : la définition légale
Un logement est donc considéré comme insalubre lorsqu'il est fortement dégradé et qu'il présente, en l'état, des risques pour la santé des occupants (ainsi que pour celle des voisins).
la crise sanitaire liée à l'épidémie de covid-19 a également contribué à la hausse des prix de l'immobilier via deux canaux liés à l'essor du télétravail : le développement du marché des résidences secondaires et des mobilités des grandes villes vers les villes moyennes.
SDF, jeunes des quartiers sensibles, handicapés, chômeurs de longue durée, mal-logés, RMIstes devenus RSAistes sont maintenant réunis sous une même appellation. L'exclusion se confond ainsi avec la pauvreté, la ségrégation, l'isolement, le besoin.
Toujours selon l'Insee, 726 000 logements vacants se trouvent dans des communes rurales, un million dans des secteurs urbains de moins de 100 000 habitants, et 1,188 million dans des unités urbaines de plus de 100.000 habitants (dont 370 000 dans et autour de Paris).
Afin de diminuer cette forte hausse de logements vacants, le ministère chargé du logement a lancé un appel à candidatures, ouvert jusqu'au 12 février 2021, pour accompagner les collectivités dans leurs démarches de lutte contre la vacance des logements. La ministre en a communiqué les résultats le 6 mai 2021.
Du fait d'une grande mobilité et de la multiplication des situations dans la transition vers l'autonomie, ils ont tendance à s'installer seuls et s'orientent donc vers la recherche de petits logements.
La crise de 2008 a débuté avec les difficultés rencontrées par les ménages américains à faible revenu pour rembourser les crédits qui leur avaient été consentis pour l'achat de leur logement.
L'absence de logement personnel, les mauvaises conditions d'habitat, les difficultés pour accéder et se maintenir dans un logement et enfin les blocages de la mobilité résidentielle sont d'autant d'indices permettant de caractériser le mal logement.
Habitat indigne, marchand de sommeil : de quoi parle-t-on
L'habitat indigne, ce sont des lieux utilisés à des fins d'habitation alors qu'ils ne sont pas prévus à cet effet ou un logement ou un bâtiment qui expose ses occupants à des risques dus à une dégradation forte du bâti.
La loi du 5 mars 2007 instaurant le droit au logement opposable (dite “loi DALO”) reconnaît un droit au logement décent et indépendant aux personnes (résidant en France de façon stable et régulière) qui ne peuvent accéder par leurs propres moyens à un tel logement ou s'y maintenir.
Ainsi conçu, le logement a un rôle fondamental pour la survie de l'homme, son aptitude au travail, la sécurité de la société et sa cohésion. Toutefois, les politiques en santé mentale ont longtemps sous-estimé l'importance pour les ex-patients psychiatriques d'avoir un logement décent et adapté.
Les choix résidentiels (localisation du logement) dépendent également de la configuration géographique du réseau familial et d'ancrages locaux qui varient selon l'importance du capital d'autochtonie dans la définition du statut social familial.
La loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové, Alur, promulguée en mars 2014, permet de grandes avancées pour faciliter la régulation des marchés immobiliers et encadrer les pratiques abusives, favoriser l'accès au logement des ménages et développer l'innovation et la transparence.