La création d'une entreprise individuelle est l'option la plus simple pour démarrer un projet seul car elle ne nécessite pas de créer une structure juridique distincte (comme c'est le cas pour les sociétés unipersonnelles). Le patrimoine de l'entrepreneur et de l'entreprise sont dorénavant séparés.
Les formes de société les plus courantes pour les petites entreprises sont la SARL, l'EURL et la SNC pour les commerces à plusieurs associés.
Vous entreprenez seul, sans associé ? Vous avez le choix entre vous installer en entreprise individuelle, avec la possibilité de choisir le régime ultra simplifié du micro-entrepreneur ou de créer seul une société : EURL ou SASU.
L'entreprise individuelle est la forme choisie en grande majorité par les créateurs d'entreprise. L'entreprise individuelle est une forme juridique souple. Le régime de la micro-entreprise appartient à cette catégorie.
Dans la mesure où le besoin en financement est d'une grande importance, il est recommandé d'opter pour la société anonyme (SAS) ou la société par actions simplifiée (SAS).
Le freelance indépendant doit choisir un statut juridique afin de créer son entreprise pour pouvoir se lancer dans son activité. Une large palette de possibilités s'offre au freelance indépendant : exercer en nom propre, en EIRL ou en société unipersonnelle (EURL ou SASU).
Si vous créez seul, vous devrez opter entre l'entreprise individuelle, c'est à dire en nom propre (régime micro-entrepreneur ou entreprise individuelle "classique") ou une société (EURL, SASU). Si vous montez votre projet avec un ou plusieurs associés, plusieurs types de sociétés s'offriront à vous (SAS, SARL, etc.)
La micro-entreprise : le régime préféré des français pour tester un projet solo. Dans les faits, la micro-entreprise rencontre un succès indiscutable. Selon l'INSEE, les créateurs d'entreprises choisissent, pour près de 65% d'entre eux, l'entreprise individuelle au régime micro.
On peut distinguer cinq grands types d'organisations différentes : l'organisation personnalisée, l'organisation bureaucratique, l'organisation pyramidale, l'organisation duale et l'organisation cellulaire.
Le choix du régime fiscal sera celui du micro-entrepreneur, soumis à l'impôt sur le revenu, avec ou sans option pour le versement libératoire, Le choix du statut social sera celui du micro-entrepreneur, qui est un travailleur non salarié (TNS) soumis au régime social du « micro-social ».
Les inconvénients du statut de travailleur indépendant
Le cadre dont bénéficie le travailleur indépendant, plus flexible, est toutefois un peu moins sécurisant, comparé à celui du salarié. Par exemple, il n'a pas droit aux allocations chômage en cas de perte d'emploi.
Le freelance travaille en général depuis chez lui, dans un espace de coworking ou directement chez ses clients. Aux freelances donc de choisir leurs modalités de travail et de se discipliner. Un travailleur indépendant est son propre patron !
S'il n'y a qu'un seul associé ou une seule personne pour créer une société, le statut de la société par actions simplifiée unipersonnelle sous le régime d'impôt sur le revenu permet de payer moins de charge. S'il y a plusieurs associés, les charges d'une SARL et SAS sont presque les mêmes.
Pas de rémunération du Président de la SASU : pas de protection sociale. Autre inconvénient de la SASU, si le président ne se rémunère pas, il ne bénéficie d'aucune protection sociale. Or, les charges sociales en SASU sont plus élevées qu'en EURL par exemple.
L'EIRL : une meilleure protection du patrimoine personnel. La principale différence entre l'EI et l'EIRL réside dans la protection du patrimoine personnel de l'entrepreneur. L'entrepreneur individuel doit ainsi répondre de ses dettes sur la totalité de son patrimoine, il ne bénéficie d'aucune protection.
La gestion d'une SAS (société par actions simplifiée) est beaucoup plus souple que celle d'une SARL. Cela s'explique par le fait qu'il existe de nombreuses dispositions législatives encadrant les statuts de la SARL et auxquelles il n'est pas possible de déroger.
Tout d'abord, il faut que le chiffre d'affaires de la SASU ne dépasse pas 10 000 000 euros. Également, son capital doit être entièrement libéré et ses actions détenue de manière continue, pour 75 % au moins par des personnes physiques ou par une société qui répond aux mêmes conditions.
La SASU est soumise à un régime réel d'imposition. Le micro-entrepreneur est soumis au régime de la micro-entreprise. Comment est calculé le bénéfice imposable de l'entreprise ? - Le résultat (bénéfice ou perte) de la SASU est déterminé en fonction des charges réellement réglées (ou engagées) par l'entreprise.
Quel type de structure peut-on créer avec 0 euro ? Sur le plan légal, mise à part la SA, il n'y a plus de capital minimum obligatoire pour créer une société de type Microentreprise, SARL, EURL ou SAS. Quant aux entreprises individuelles aucun apport minimum n'est requis.
La plus classique des structures organisationnelles est la structure fonctionnelle, représentée par l'organigramme pyramidal que tout le monde connaît.
Une microentreprise est une entreprise occupant moins de 10 personnes, et qui a un chiffre d'affaires annuel ou un total de bilan n'excédant pas 2 millions d'euros. Les microentreprises font partie des petites et moyennes entreprises (PME).
Les structures hiérarchiques et fonctionnelles
Il est par ailleurs possible de concevoir une organisation où plusieurs personnes donnent des ordres ou des conseils chacun par rapport à leurs compétences et fonctions respectives. Dans une telle organisation, on parlera de dépendance fonctionnelle.