Les surdités neurosensorielles (ou surdités de perception) sont dues au dysfonctionnement de l'oreille interne (cochlée) et traduisent généralement des lésions des cellules ciliées ou du nerf auditif. Quelques rares surdités ont pour origine les centres auditifs cérébraux.
La parole est perçue à voix forte près de l'oreille. Les bruits forts sont perçus. Déficience auditive profonde : la perte tonale moyenne est comprise entre 91 et 100 (premier degré), entre 101 et 110 dB (deuxième degré), entre 111 et 119 dB (troisième degré). Aucune perception de la parole.
Les symptômes pouvant être observés lors d'une atteinte au niveau du nerf auditif sont principalement une surdité neurosensorielle ou des vertiges, etc. Parmi les différents nerfs crâniens se trouve le nerf auditif (8e nerf crânien).
La durée de vie moyenne des appareils auditifs est estimée à 4 ans. Au-delà, la quasi-totalité des modèles d'appareils ont tendance à se dégrader (risque de distorsion, pannes fréquentes…).
Le terme "surdité" est utilisé pour toute baisse d'audition. Cependant, le handicap est très différent s'il s'agit d'une surdité légère diagnostiquée sur une seule oreille ou d'une surdité profonde, bilatérale, affectant les deux oreilles.
La surdité, qu'elle soit partielle ou totale, peut constituer un handicap. Parfois, malgré le port d'aides auditives, il reste difficile de vivre comme les autres. Mais tant que la surdité n'est pas constatée et reconnue de manière officielle, le handicap n'est pas confirmé.
Les ORL recommandent souvent de recourir à l'appareillage lorsqu'une personne est atteinte d'une perte légère-moyenne, voire légère. Il n'y a pas de règle en soit, l'ORL vous prescrira une ordonnance s'il estime que votre perte est appareillable. Le patient reste le seul décisionnaire.
Conséquences physiques : fatigue fréquente, maux de têtes, acouphènes, problème de stress, hypertension, perte d'équilibre… Conséquences psychologiques :dépression, difficultés à se concentrer, sentiment de honte, perte de confiance en soi… Conséquences sociales :isolement et difficultés croissantes à communiquer.
Réponse attendue : les aires cérébrales impliquées dans l'audition sont localisées dans le lobe temporal de chaque hémisphère et celles impliquées dans les émotions correspondent à des régions cérébrales appelées les amygdales.
Une surdité de perception est malheureusement permanente et ne peut être soignée. La solution la plus fréquente est le recours à l'appareillage auditif, particulièrement dans les cas de presbyacousie. L'appareillage auditif permet d'obtenir une meilleure compréhension de la parole et un meilleur confort d'écoute.
Il existe deux grands types de surdité, principalement définis par la partie de l'appareil auditif qui est atteinte : les surdités de perception et les surdités de transmission. Plus rarement, le système nerveux peut être concerné. On parle alors de surdité cognitive.
La presbyacousie est un trouble auditif qui se manifeste par la baisse progressive et constante de l'audition. Provoqué par le vieillissement naturel de l'oreille interne, ce trouble auditif nous concerne tous à partir d'un certain âge. En France, la surdité liée à l'âge représente en effet 9 cas sur 10.
les autres aides techniques : flashes ou systèmes vibrants, réveils vibrants et/ou lumineux, téléphones spéciaux et amplificateurs de téléphones, détecteurs de fumée avec flash et/ou vibrateur, boucles magnétiques, casques pour la télévision, télécommandes Bluetooth, systèmes FM, etc.
Toute fréquence non perçue est notée à 120 dB de perte. Leur somme est divisée par quatre arrondie à l'unité supérieure. En cas de surdité asymétrique, le niveau moyen de perte en dB est multiplié par 7 pour la meilleure oreille et par 3 pour la plus mauvaise oreille. La somme est divisée par 10.
Le prix moyen d'un appareil auditif varie de 950 € à 2 250 €. Pour mettre les choses en perspective, sur 4 ans, pour une paire d'appareils auditifs (à 3 200 €), ils coûteraient environ 2,20 € par jour, ce qui correspond à peu près au prix d'un cappuccino.
Quel est l'appareil auditif le plus discret ? L'appareil auditif le plus discret est le IIC (Invisible in the Canal). Il s'agit des plus petites aides auditives intra-auriculaires. Elles sont moulées sur mesure à votre conduit auditif.
On y lit directement le taux d'invalidité. La carte d'invalidité (carte orange) est accordée si le taux d'invalidité est égal ou supérieur à 80 %. Le tableau montre que pour la surdité seule on atteint ce taux de 80 % dans les seuls cas où la perte auditive est d'au moins 80 dB sur chacune des deux oreilles.
Lorsqu'on a une perte d'audition neurosensorielle, on n'entend pas bien la voix des autres, mais on n'entend pas bien non plus sa propre voix. Par reflexe, on ajuste notre voix pour bien nous entendre nous mêmes et donc on parle trop fort.
La déficience auditive peut être légère, moyenne, sévère ou profonde. Elle peut toucher une oreille ou les deux et entraîner des difficultés pour suivre une conversation ou entendre les sons forts. Les personnes malentendantes sont atteintes d'une perte d'audition moyenne à sévère.
Différents traitements existent pour la surdité. Ce sont, dans l'ordre décroissant, les appareils auditifs, la chirurgie de l'oreille et les implants auditifs. Chaque traitement a ses indications et contre-indications, ses avantages et ses inconvénients, ainsi que ses risques à évaluer dans chaque situation.
D'abord, adressez-vous à votre Maison départementale des personnes handicapées pour y déposer une demande de reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé. Par la suite, c'est la Commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées qui étudiera votre dossier et vous informera de sa décision.
Prévenir la perte auditive causée par le bruit
Connaître le sons trop fort (rien au-dessus de 85 dB) Eviter les sons forts, ou limiter votre exposition ou votre proximité Porter des protections auditives lorsque vous ne pouvez pas les éviter ou vous déplacer à une distance sécuritaire.