Les calculs rénaux sont des pierres formées par des sels minéraux qui s'accumulent dans le rein. Leur taille est très variable, allant de quelques millimètres à plusieurs centimètres de diamètre. Les calculs rénaux apparaissent le plus fréquemment chez les personnes âgées entre 30 et 50 ans.
Les complications sont plutôt rares si les calculs sont bien soignés. Cependant, il peut arriver qu'en plus d'une obstruction d'un uretère par un calcul, une infection s'installe. Cela peut entraîner une infection sanguine (septicémie) qui nécessitera une intervention d'urgence.
La taille : le calcul inférieur à 5 mm est expulsé spontanément, en plusieurs jours ou semaines, à 68 %. Le calcul de dimension comprise entre 5 mm et 8 mm a 47 % de chances d'être expulsé. Ceux de plus de 8 mm ont peu de chances de l'être.
Le calibre de l'uretère est d'environ 4 millimètres, donc les calculs dont le diamètre est inférieur peuvent s'éliminer spontanément dans la majorité des cas (environ 95% des cas) par les voies naturelles, certes, quelquefois au prix de quelques coliques néphrétiques.
Un risque plus élevé de maladie rénale
Selon une étude présentée lors du 41e congrès de la société de néphrologie américaine, les calculs rénaux augmentent de 60% le risque de maladie rénale chronique. Le risque de développer une insuffisance rénale terminale est quant à lui augmenté de 40%.
Qu'est-ce que c'est? Les calculs rénaux sont des pierres formées par des sels minéraux qui s'accumulent dans le rein. Leur taille est très variable, allant de quelques millimètres à plusieurs centimètres de diamètre. Les calculs rénaux apparaissent le plus fréquemment chez les personnes âgées entre 30 et 50 ans.
La chirurgie n'est utilisée que pour les plus gros calculs rénaux, au-delà de 2 à 3 centimètres, qui sont de plus en plus rares.
Les calculs rénaux (lithiases rénales) peuvent migrer dans les voies urinaires (uretères, vessie). Cette migration entraîne le plus souvent des douleurs intenses (coliques néphrétiques), nécessitant soulagement rapide et aide à l'élimination du calcul, en l'absence d'expulsion spontanée.
Les symptômes peuvent comprendre de la douleur lorsque le malade essaie d'uriner, un besoin urgent d'uriner, le fait d'uriner plus souvent que d'habitude, la présence de sang dans l'urine, une urine trouble ou qui sent mauvais, de la nausée, des vomissements, de la fièvre et des frissons.
Les premiers gestes en cas de colique néphrétique
Vous pouvez également prendre un bain chaud ou laisser couler l'eau de la douche sur la zone. Buvez de l'eau normalement. Prenez un comprimé antalgique de type paracétamol ou anti-inflammatoires non stéroïdiens (sauf contre-indication) ou également du Spasfon°.
Elle se manifeste par la production de calculs, qui sont des sortes de "cailloux", qui bloquent l'écoulement de l'urine des reins vers la vessie. Ce blocage provoque de violentes douleurs au niveau latéral de l'abdomen (région lombaire), appelées colique néphrétique.
"Le calcul rénal n'est pas douloureux. Quand il s'engage dans le canal du rein (l'uretère), le calcul bloque et empêche l'écoulement des urines. Du coup, les urines s'accumulent dans le rein qui se dilate, et c'est la dilatation qui fait mal. Ces douleurs sont d'ailleurs insupportables.
Les agonistes alpha-adrénergiques (tels que la tamsulosine) peuvent favoriser l'expulsion du calcul. Une fois que le calcul a été expulsé, aucun autre traitement immédiat n'est nécessaire.
L'intervention dure un peu plus d'une heure et se déroule habituellement sous anesthésie générale ou sous anesthésie locorégionale. Le chirurgien, guidé par une caméra miniaturisée introduite par les voies naturelles par le canal de l'urètre, fragmente le calcul en fine poussière à l'aide de la source laser adaptée.
Pour les calculs d'oxalate de calcium
- Limiter les aliments riches en oxalate: chocolat, épinards, poivre, rhubarbe, thé... -Eviter les excès de protides : ne pas consommer de viande ou de poisson plus d'une fois par jour. Ne pas manger trop de fromage et de légumes secs.
Complications. La plus grave est la colique néphrétique fébrile. Cela traduit la mise sous pression d'urines infectées dans les cavités rénales. Les bactéries pénètrent dans la substance du rein, le parenchyme, on parle alors de pyélonéphrite sur obstacle.
Une colique néphrétique peut plus rarement survenir en cas de malformation d'une voie urinaire, une compression de celle-ci par une tuméfaction... Un calcul est une concrétion (pierre) formée par des sels minéraux. Dans 90 % il s'agit d'oxalate de calcium : on parle alors de lithiase calcique.
Les alpha-bloquants comme traitement médical expulsif des calculs urétéraux.
Comment déloger un calcul rénal
Le principe: une onde de choc est créée dans l'eau, transmise à travers l'eau et l'épaisseur du corps, et focalisée sur le calcul récalcitrant, après repérage de celui-ci, ce qui permet sa fragmentation. Il est ensuite éliminé par les voies naturelles.
L'eau du robinet, ou une eau en bouteille faiblement minéralisée (Évian, Volvic, eau de source...) fait parfaitement l'affaire. Lorsqu'il s'agit de calculs à base d'acide urique, une eau gazeuse riche en bicarbonates (Badoit, La Salvetat, Perrier...) diminuera l'acidité des urines et préviendra ainsi leur formation.
Pour des calculs calciques : les eaux pauvres en calcium (Volvic, Evian…) peuvent convenir à ceux qui consomment suffisamment de produits laitiers. Pour des calculs uriques : les eaux pétillantes riches en bicarbonates (Saint-Yorre, Rozanna, Arvie…) aident à prévenir la formation de calculs.
Après la pose d'une sonde double J, il est possible de ressentir des douleurs et des brûlures lors des mictions. Le frottement du tube contre la paroi de la vessie peut également provoquer des irritations causant la présence de sang dans les urines en faible quantité (urines rosées).
L'intervention n'est absolument pas douloureuse en soi mais la présence du drain interne peut être une source d'inconfort urinaire. L'intensité de ces désagréments est extrêmement variable d'un patient à l'autre (envie fréquente et impérieuse d'uriner, douleurs mictionnelles, urines rouges).
Les arrêts de travail et les répercussions sociales et sexuelles sont classiques. Jusqu'à un patient sur trois ayant une sonde double J peut encore être en arrêt de travail au bout d'un mois.