La théorie d'Henri Mintzberg permet une analyse de l'organisation. Nous en brossons ici les plus grandes lignes, sans rentrer dans les détails. Mintzberg considère l'organisation comme un système. Il détermine des profils d'organisation en fonction de la combinaison des différents éléments qui le constituent.
Mintzberg, définit l'organisation comme une « action collective à la poursuite de la réalisation d'une mission commune » (Le management, voyage au centre des organisations, 1989).
Mintzberg distingue en effet trois composantes essentielles des organisations, étroitement coordonnées entre elles : la coordination des opérateurs et la division du travail ; les buts organisationnels ; La distribution du pouvoir.
Selon H. Mintzberg, toute organisation est constituée de 5 catégories d'acteurs : le sommet stratégique, la ligne hiérarchique, le centre opérationnel, la technostructure et les fonctionnels de soutien.
De façon instinctive, un manager est vu comme une personne qui organise, planifie, coordonne, contrôle. un travail s'exerçant sur trois niveaux différents : l'information, le contact avec les personnes et l'action.
Spécialisation, coordination et formalisation.
D'après Mintzberg, les facteurs de contingence qui ont une influence sur les caractéristiques d'une organisation sont : l'âge de l'organisation : plus elle est âgée, plus le comportement est formalisé la taille de l'organisation: plus elle est grande, plus la structure est élaborée.
Henri Fayol et la théorie de l'administration.
Mintzberg décrit 7 types d'organisation : L'entreprise entrepreneuriale, la bureaucratie simple, deux méritocraties (la bureaucratie professionnelle et l'adhocratie), l'entreprise divisionnalisée, l'entreprise missionnaire, l'arène politique.
Une structure matricielle repose sur le principe de dualité au niveau du contrôle et de la gestion. La structure de l'entreprise se fait selon deux niveaux – opérationnel et fonctionnel – et le découpage de l'activité se fait selon deux critères – la fonction et le projet.
Henri Fayol est le premier auteur à avoir mis au centre de l'organisation de l'entreprise cette fonction, où est centralisée la prise de décisions.
le "sommet stratégique" : les acteurs qui sont en charge de la définition de la mission de l'organisation et des modalités stratégiques de mise en œuvre.
La structure fonctionnelle ; La structure divisionnelle ; La structure matricielle ; La structure hiérarchico-fonctionnelle.
Les membres de la ligne hiérarchique sont les personnes qui, du sommet jusqu'à la base de l'entreprise ou de l'institution, sont habilitées d'une manière ou d'une autre à donner des ordres aux travailleurs.
L'entreprise est structurée en deux niveaux : décision et exécution, et réflexion et aide à la décision, opérationnel et fonctionnel. > Les organes opérationnels : Les organes opérationnels concourent directement à l'activité de l'entreprise : services Achats, Ventes, Livraisons, Magasin.
Il y définit la fonction administrative sous la forme de cinq infinitifs («prévoir», «organiser», «commander», «coordonner» et «contrôler») et l'accompagne de quatorze principes généraux d'administration.
Pour Fayol, une grande entreprise, c'est d'abord une hiérarchie à plusieurs niveaux. Chaque personne obéit à un chef et un seul. Ceci signifie qu'un grand chef ne peut pas « court-circuiter » ses collaborateurs et donner des ordres directement à tout le monde.
Toutes les opérations auxquelles donnent lieu les entreprises peuvent se répartir entre six fonctions essentielles, à savoir : Technique ; commerciale ; financière ; de sécurité ; de comptabilité ; administrative. Administrer, c'est prévoir, organiser, commander, coordonner et contrôler.
La contingence est un concept clé en matière d'analyse des organisations et se définit comme une situation spécifique et évolutive qui conduit à rejeter des prescriptions uniques et standardisées.
Ces théories introduisent le rôle actif de l'environnement sur les structures d'organisation. Elles identifient les variables qui ont un impact majeur sur la structuration des organisations.
Les structures organiques permettent, elles, l'agencement et le réagencement des compétences en fonction des contextes d'action et d'évolutions pas forcément prédictibles. L'organisation est ici plutôt appréhendée comme un organisme vivant composé d'organes qui agissent de concert et de cellules en perpétuel mouvement.
Exemples : aristocratie, démocratie, république. Les différents types d'organisations sont eux aussi supportés par des choix de hiérarchie : pyramidale, matricielle, polyarchie, anarchie, etc.
La structure fonctionnelle
Par exemple, un employé peut avoir accès à différents spécialistes et différents chefs de service, si besoin est, contrairement au modèle hiérarchique ou chacun reste dans sa branche.
26), « l'environnement de l'entreprise est défini par rapport à tout ce qui est situé en dehors : la technologie, la nature des produits, les clients et les concurrents, les autres organisations, le climat politique et économique, etc ».