Selon Watson (2001, 2006), le soignant et la personne soignée s'unissent dans la recherche mutuelle de signification afin de transcender la souffrance et d'accéder à une plus grande harmonie.
Les postulats de base du modèle prévoient : La vision holistique de l'être humain : l'être humain est étudié comme un tout formé d'un corps (le physique), d'un esprit (l'intelligence, la pensée, les émotions, les souvenirs, les sensations, etc.)
Le caring (que l'on pourrait traduire par « prendre soin ») est un concept de soin infirmier proposé par Jean Watson en 1979. Le modèle décrit une approche humaniste élargie tenant compte de l'aspect spirituel de l'être humain.
Selon le modèle d'adaptation de Callista Roy, l'infirmier vise la promotion de l'adaptation chez la personne colostomisée, selon les quatre modes : physiologique, concept de soi, fonction de rôle et l'interdépendance (10).
Le métaparadigme ou objet de la discipline se définit au moyen de quatre concepts centraux (personne, environnement, santé et soins) avec des propositions non relationnelles opérationnelles et des propositions relationnelles qui affirment le lien entre les concepts (9).
1Dès 1859 les 4 grands concepts appliqués aux soins infirmiers, soins, personne, santé et environnement étaient présents dans les écrits de Florence Nightingale.
Sa théorie de la psychodynamique des soins infirmiers démontre que l'aspect fondamental des soins infirmiers réside dans la relation infirmier-patient. Elle incite les infirmiers à développer des capacités d'observation et de communication.
La théorie des soins infirmiers d'Orem énonce les soins auto-administrés comme un besoin humain, et les infirmières conçoivent des interventions pour fournir ou gérer des actions d'autosoins pour que les personnes retrouvent ou maintiennent leur santé.
Dans la conception de Virginia Henderson, une personne est « en santé » tant qu'elle peut satisfaire seule à ces (ses) besoins. Le problème de santé va atteindre cette indépendance et rendre la personne dépendante du professionnel. Le rôle de ce dernier consistera donc à agir (en soignant, aidant, suppléant, etc.)
Comme le souligne la théoricienne américaine de « la science infirmière », Martha Rogers (1970), chaque phénomène de la vie est unique et non répétitif, et évolue pour son propre compte.
Selon elle, le but premier des soins infirmiers est la promotion de la santé, soit le maintien et le renforcement et le développement de la santé de la famille et de ses membres par l'activation de leur processus d'apprentissage.
Selon Pepin, Kérouac et Ducharme (2010), il existe trois types de paradigmes: ◦ paradigme de la catégorisation ; ◦ paradigme de l'intégration ; ◦ paradigme de la transformation .
Selon Watson, le béhaviorisme est l'idée que l'esprit ne peut pas être observé directement et qu'il faut donc se concentrer sur la mesure des comportements qui peuvent être observés directement. Cette vision du behaviorisme découle du rejet de l'étude de la conscience, qu'il pense être subjective et non scientifique.
On utilise souvent la métaphore de la « boîte noire » pour désigner ces fameuses représentations et mécanismes cognitifs, sans se risquer à plus de précision, et ce pour une raison simple : observer ce que l'on dit inobservable pose évidemment un sérieux problème.
Le behaviorisme part du principe que l'acquisition des connaissances s'effectue par paliers successifs. Le passage d'un niveau de connaissance à un autre s'opère par des renforcements positifs (récompenses) pour que l'apprenant atteignent les comportements attendus et donne les réponses attendues.
Florence Nightingale s'appuya sur l'hygiène pour créer les meilleures conditions permettant aux forces de la nature d'établir, ou de rétablir, un bon un état de santé ou la guérison.
Nancy Roper (1980) conçoit la personne comme un « tout » indissociable, soumis à l'influence de nombreux facteurs. Ce tout. évolue durant son existence (continuum dynamique) entre dépendance et indépendance selon l'âge, les circonstances et l'environnement.
- Dorothy OREM publie sa théorie en 1971 aux USA et fait davantage référence à la sociologie, ce qui l'amène à voir l'homme comme un tout en inter-relation avec un environnement changeant auquel il doit s'adapter.
Les soins infirmiers consistent principalement à assister l'individu, malade ou bien portant, dans l'accomplissement des actes qui contribuent au maintien de la santé (ou à une mort paisible) et qu'il accomplirait par lui-même s'il avait assez de forces, de volonté ou de savoir.
Retour sur la vie de Florence Nightingale, infirmière britannique et pionnière des soins infirmiers modernes. Devenue une véritable légende de son vivant, son héritage perdure.
Doté·e d'un sens aigu de l'observation et d'une grande qualité d'écoute, il·elle mobilise ses qualités humaines et relationnelles (empathie, discrétion, respect, honnêteté) pour construire avec le·la patient·e une relation de confiance qui favorisera le diagnostic infirmier et le processus de soins.
Les qualités et compétences pour devenir Infirmier.
Résistance physique et morale à toute épreuve. Sens des responsabilités. Rigueur dans le travail, attention de tous les instants. Relationnel pour rassurer les patients.