Jeanne d'Arc serait née en 1412 à Domrémy, en Lorraine, et serait issue d'une famille de paysans assez aisée. Jeune fille très pieuse, elle se rend à l'église chaque samedi et pratique l'aumône pour les pauvres. Elle grandit alors que la guerre de Cent Ans secoue la France.
Si le roi lui confie une armée, c'est que tous deux ont un secret commun : Jeanne serait en réalité sa demi-sœur, la fille cachée de la reine de France, Isabeau de Bavière, et son supposé amant le duc d'Orléans, frère du roi Charles VI.
2 – Elle entendait des voix
Dès ses 13 ans, Jeanne entendait les voix des Saints lui expliquant qu'elle était l'élue du Dieu. Dans son village, les gens ont très vite commencé à la prendre pour une folle.
Jeanne vient prier avec ardeur dans l'Église Notre-Dame des Ardents. Tout à coup, la femme de guerre devient femme thaumaturge. Ses prières ressuscitent un nouveau-né mort depuis trois jours. Ce miracle sera évoqué le 3 mars 1431 lors du procès de Rouen.
Si son rôle militaire n'est pas essentiel, son charisme motive les troupes. Elle se dit élue de Dieu et sa foi lui confère une énergie impressionnante. En seulement une semaine, elle parvient à faire lever le siège des Anglais le 8 mai 1429. Libératrice de la ville, elle gagne alors le surnom de "pucelle d'Orléans".
Le peintre Augustus John, qui avait reçu l'anneau en cadeau en juin 1908, a témoigné qu'on lui avait dit à l'époque que l'anneau avait appartenu à Jeanne d'Arc. C'est la raison pour laquelle l'anneau est décrit comme ayant appartenu à Jeanne d'Arc dans un catalogue privé publié en 1917.
Et il s'en est fallu de peu pour que Jeanne d'Arc (1412-1431) ne parlât pas français. Son village, Domrémy, était traversé par un ruisseau qui le divisait en deux. Côté ouest, on parlait le dialecte champenois, proche de celui de Paris; côté est, c'était le barrois, un idiome germanisant.
« La devise : Vive labeur, dit-il, attribuée si souvent à Jeanne d'Arc est, en réalité, celle de la famille Thiesselin ; ces armoiries et la devise se trouvent sur le tympan de la porte de la maison dela Pucelle, à Domremy…
Encore aujourd'hui, nul ne sait ce qu'il est advenu de l'épée de Jeanne d'Arc, l'épée Sainte-Catherine-de-Fierbois. Selon la légende, elle pourrait-être cachée à Lagny-sur-Marne. C'est en tout cas en quittant la commune, que la Pucelle d'Orléans, se sépare de l'épée qui l'a accompagnée dans toutes ses batailles.
Non, Jeanne d'Arc n'a pas été brûlée ; c'est une quelconque sorcière qui a été livrée aux flammes à sa place, et les " gogos " qui se pressaient le 30 mai 1431 sur la place du Vieux-Marché de Rouen n'y ont vu que du feu, c'est le cas de le dire.
Schizophrénie paranoïde
C'est précisément ce que suggère Jeanne en parlant de ses voix : elle signale un début brutal à l'âge de 13 ans. La schizophrénie paranoïde se manifeste sous la forme d'un trouble psychotique productif avec un délire flou et non structuré.
Si vous ou l'un de vos proches entendez des voix, il est recommandé de consulter un professionnel de la santé pour s'assurer que ce n'est pas le signe de problèmes plus graves. Toutefois, dans la plupart des cas, le fait d'entendre des voix n'indique pas une maladie psychiatrique grave.
Jeanne est « envoyée de par Dieu » pour sauver le royaume de France. C'est elle, choisie, élue par Dieu, elle seule qui peut accomplir cette mission qui consiste à sauver le royaume en délivrant Orléans et en amenant Charles VII à être sacré à Reims.
Lors du procès de 1431, elle affirme encore ne savoir ni lire ni écrire, et l'abjuration lui est lue à haute voix.
Fin mars, près de 5.000 personnes assistent en grande pompe à la présentation du supposé anneau de Jeanne d'Arc au Puy du Fou. Le parc de loisirs vendéen l'a acheté au prix fort, à 376.883 euros exactement. Pour contrer tout doute sur son authenticité, la fondation Puy du Fou Espérance le fait expertiser.
Le 30 mai 1431, Jeanne d'Arc est brûlée vive à Rouen, sur la place du Vieux-Marché, après un procès inique. Elle est victime de ce que les Anglais voulaient à tout prix la convaincre d'hérésie (et accessoirement de sorcellerie) pour abaisser ainsi le roi Charles VII qu'elle avait diligemment servi.
Gilles de Rais — Wikipédia.
Accusée d'être hérétique, apostate, devineresse et menteuse par un tribunal ecclésiastique, Jeanne est condamnée à être brûlée vive comme une sorcière. C'est pourtant ce même clergé qui demandera qu'on la reconnaisse pour sainte.
Jacques Philippe Foresti de Bergame, de l'ordre de Saint Augustin, dans son De claris mulieribus : Elle était de petite taille, avec un visage de paysanne et des cheveux noirs, mais forte en tous membres… Son langage avait de la douceur, comme celui des femmes de son pays…
ANGLETERRE Jeanne d'Arc est aujourd'hui mondialement connue. Elle est devenue un symbole de courage et de liberté, de sacrifice de soi et de résistance à l'envahisseur. Sa notoriété est liée au rôle qu'elle a joué au XVe siècle en France et, en particulier, à Orléans.
«Les élites utilisent alors son image de figure héroïque et martyre: Jeanne, la bonne lorraine, symbole d'unification nationale et patronne des provinces perdues. Elle devient la patronne des envahis, celle qui résiste, une héroïne nationale.»
Lorsque Jean-Marie Le Pen crée le Front national, en bon connaisseur de la mythologie nationaliste, il choisit l'image de Jeanne d'Arc, comme symbole d'un recours contre tous les « envahisseurs ».
Charles VII est le fils de Charles VI et d'Isabeau de Bavière. Roi indissociable de l'épopée de Jeanne d'Arc, il réussit, au cours d'un long règne de près de quarante ans, presque aussi long que celui de son père et prédécesseur sur le trône (1380 – 1422), à renverser une situation compromise.
Jeanne d'Arc conduit le futur roi Charles VII d'Orléans à Reims, afin de pouvoir faire sacrer le roi. En effet, Reims est surnommée la Cité des Sacres, en raison de sa symbolique dans l'Histoire des Rois de France, car presque tous s'y sont fait sacrer.
Jeanne d'Arc convainc le dauphin Charles d'aller se faire sacrer à Reims. Cette chevauchée au cœur du territoire contrôlé par les Bourguignons est couronnée de succès et donne à Charles VII le trône dont il avait été évincé par le traité de Troyes.