La volaille, le lapin et la viande de cheval sont les viandes qui en contiennent le moins. Alors que les abats (cervelle, foie, rognons) et les charcuteries grasses (lards, rillettes, pâtés) en sont riches et donc à limiter. Source : base Ciqual de l'ANSES.
Il est recommandé d'éviter la consommation de viande crue ou peu cuite (viande hachée de cheval ou de bœuf, steak tartare, barbecue sans cuisson à cœur, viande de volailles pas suffisamment cuite…) en particulier par les personnes sensibles : jeunes enfants, femmes enceintes et personnes âgées ou immunodéprimées.
Quelle viande privilégier ? Les viandes les plus intéressantes nutritionnellement sont la volaille comme la dinde, le poulet, voire la pintade riche en fer. Mais aussi les œufs, bio en priorité. Le label Bleu-Blanc-Cœur garantit une alimentation aux graines de lin, qui enrichissent les œufs en acides gras Omega 3.
De la viande rouge (bœuf, veau, agneau) : 1 à 2 fois par semaine ; De la viande blanche (porc, volaille, lapin) : 1 à 3 fois par semaine ; De la charcuterie, du gibier ou des abats : 1 à 2 fois par semaine et pas plus de 50 g par jour.
Son impact sur la santé
Cependant, il ne faut pas en abuser et la limitation de 500 grammes de viande rouge par semaine fixée par l'OMS et l'Agence nationale de sécurité sanitaire, de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES) est bien une limite maximale à ne pas dépasser, et non un objectif à atteindre.
Pour votre repas du soir, n'oubliez pas de manger quelques protéines comme : des sardines ou des conserves de poissons gras (maquereau, etc.) des viandes séchées comme la viande des grisons, le pastrami ou la bresaola (évitez la charcuterie trop grasse comme le saucisson, les rillettes, etc.)
Les viandes blanches késako ? Les viandes blanches sont celles provenant des volailles (poulet ou dinde) et du lapin. Elles sont considérées comme des alliées importantes d'une alimentation saine. Leur teneur en matières grasses est plus modérée que celle des viandes rouges et leur taux en protéines varie.
Le poulet : champion en vitamines
Riche en vitamines du groupe B, à l'origine du métabolisme des lipides, glucides et protéines, le poulet agit sur les systèmes nerveux et contribue au bon fonctionnement général de l'organisme. En outre, il permet de conserver une peau saine et en bonne santé.
Les poissons gras, comme le saumon, le maquereau et le hareng, sont riches en oméga-3 et vous aident à vous protéger contre les maladies cardio-vasculaires. Un poisson est considéré comme « gras » si sa teneur dépasse 5%.
Dans l'alimentation actuelle, le porc et la charcuterie représentent aussi la plus grande source de sel, qui est devenu l'un des trois ennemis prioritaires pour la santé publique. La salaison a permis au cours des siècles de conserver les viandes, mais il est désormais urgent de diminuer notre consommation en sel.
Comme substituts à la viande, il faut se tourner vers des aliments riches en protéines : les graines, les céréales, les légumineuses, les fruits à coque de toute sorte, les algues et micro-algues, et bien sûr le soja. Ces aliments ont aussi l'avantage d'être riche en fibres.
La viande de porc est riche en protéines elle en contient près de 20 g pour 100 g de viande crue et environ 25g pour 100g de viande cuite. Le porc apporte aussi des vitamines, sa viande est réputée pour sa richesse en vitamines B1.
La volaille est la viande à privilégier au quotidien selon le PNNS*. Comme de nombreuses viandes de volaille, le poulet possède de qualités pour le corps… et la santé ! Son premier atout : le poulet est riche en protéines (26g/100g) : un plus pour augmenter la masse musculaire (et donc, la performance des sportifs !).
Une viande savoureuse et riche en protéines
Le porc est une bonne source de fer qui contribue à maintenir son niveau d'énergie. Le zinc, vitamine présente dans la viande de porc, favorise le bon fonctionnement du système immunitaire, protège des infections et favorise la cicatrisation.
Des scientifiques chinois ont constaté que consommer un œuf par jour pouvait contribuer à réduire le risque de troubles cardiovasculaires. Sur les œufs on entend tout et son contraire : il ne faut pas en abuser, ils font grimper le cholestérol, ils sont bons pour la santé…
Le Programme National Nutrition Santé recommande ainsi de ne pas manger du poisson tous les jours : deux fois par semaine suffiraient. Pourquoi ? Bien que le poisson soit source de protéines et qu'il reste en général moins gras que la viande, il contient également moins de fer.
Après elle, les viandes les plus « polluantes » sont l'agneau de lait (côté gaz à effet de serre, la production d'1 kg de viande équivaut à un trajet de 180 km), le bœuf (70 km), le porc (30 km)...
La viande rouge
Les viandes rouges sont difficiles et longues à digérer car elles sont longues à mastiquer. Pouvant provoquer ballonnements et flatulences, l'organisme met donc une grande énergie dans la digestion, ce qui peut entraîner une fatigue d'autant plus accrue en cas de baisse de régime.
Les bienfaits de la dinde. La dinde présente une faible teneur en matières grasses et en acides gras saturés et pourrait ainsi être intégrée à une diète préventive des maladies cardiovasculaires. Sa teneur élevée en sélénium pourrait aussi aider à protéger des maladies cardiovasculaires.
La banane, les dattes et la mangue
Certains fruits ont une teneur élevée en tryptophane. C'est le cas de la banane, des dattes et de la mangue. Plutôt doués pour remettre les pendules du sommeil à l'heure, ces fruits gagnent à être consommés avant le coucher.
On chouchoute sa digestion nocturne
Si vous êtes sensible à la digestion des produits laitiers, évitez les au dîner. Si ce n'est pas le cas, sachez que certains laitages sont plus digestes que d'autres. C'est le cas des fromages et yaourts de brebis et de chèvre.
Certains légumes sont à éviter le soir, la tomate par exemple. Elle libère de la tyramine, acide aminé qui entraîne la fabrication de noradrénaline. Celle-ci a un impact sur la digestion, augmente l'activité du cerveau et empêche un endormissement facile et rapide.