Singapour. Gagnant la première place pour être la Smart City la plus innovante et intelligente du monde, Singapour est la deuxième ville la plus densément peuplée du monde. Elle a enregistré environ 8 000 personnes au kilomètre carré.
Parmi les villes qui se font remarquer pour leur développement intelligent on compte également Stockholm, Copenhague, Lyon (avec l'écoquartier de la Confluence), Oslo, Londres, Helsinki ou encore Amsterdam et Paris.
La ville de Lyon a été classée première ville intelligente de France et 10e d'Europe par le parlement européen en 2015. Pionnière dans le pays sur ces sujets, la métropole lyonnaise a investi plus de 340 millions d'euros pour amorcer la transition de sa ville.
D'autres exemples de smart city peuvent être aisément mentionnés : Dijon smart city, Oslo, Copenhague, smart city de Barcelone ou encore Sydney… Le point commun de ces villes intelligentes réside dans leur volonté de faire évoluer la politique urbaine vers une version plus maîtrisée, plus simple.
Le numérique et le big data à Barcelone
Maîtriser ses dépenses urbaines permet effectivement d'assurer une plus grande durabilité des services. Mobilier urbain connecté (IdO = internet des objets) et capteurs partout en ville jusque dans les espaces verts, parkings, containers à déchets, feux de circulation, éclairage…
Une ville écologique
Les villes devront être autonomes en matière d'énergie. Des immeubles pourront être capables de générer de l'électricité grâce à des éoliennes et des panneaux solaires intégrés. Des architectes imaginent même des espaces verts sur les toits comme des jardins ou même des fermes.
Oslo : Un exemple de « smart city »
Oslo est un exemple de progrès en matière de ville intelligente, grâce au travail commun des entreprises privées et publiques. Oslo s'impose ainsi comme modèle de ville verte pour l'Europe, et incarne ainsi l'une des premières villes intelligentes du vieux continent.
Une smart city - ou ville intelligente - s'appuie sur l'Internet des Objets pour améliorer la qualité des services urbains et optimiser la gestion de ses ressources. Pour cela, elle génère, transmet et analyse en temps réel de gigantesques volumes de données.
Parmi eux, on peut citer les grandes métropoles comme Paris, Bordeaux, Marseille et Lyon, mais également des villes comme Roubaix, Dijon, Chartres, Angers, Strasbourg, Grenoble, Lille et Montpellier.
Une Smart City est une ville utilisant les nouvelles technologies comme des applications mobiles pour optimiser son organisation dans le but d'améliorer la qualité de vie de ses habitants tout en intégrant en son sein une dimension environnementale.
Ce projet, appelé « Smart Dubaï », a pour objectif de devenir la ville la plus connectée et la plus propre au monde. Pour cela, le gouvernement a lancé des projets dans les transports, l'environnement, l'administration et l'économie afin d'atteindre leurs objectifs d'ici 2030.
La ville de Casablanca a été la première ville africaine à faire partie du réseau de 25 villes intelligentes lui permettant de réfléchir à un schéma directeur pour le déploiement de la Smart City dans la capitale économique.
Singapour. Gagnant la première place pour être la Smart City la plus innovante et intelligente du monde, Singapour est la deuxième ville la plus densément peuplée du monde. Elle a enregistré environ 8 000 personnes au kilomètre carré.
Pourquoi les smart cities ? Les smart cities s'efforcent de gérer les services publics aussi efficacement que possible et de faciliter la vie dans la ville. L'objectif est d'améliorer la qualité de vie pour tous : habitants, visiteurs, travailleurs et entreprises.
Les villes intelligentes n'en sont encore qu'à leurs débuts, d'où certains inconvénients. Les technologies déployées dans ces villes en pleine évolution ne tiennent pas toujours compte des besoins sociaux. En avance sur les changements de politiques, elles créent des zones grises propice a l'exploitation.
Selon l'étude Mapping Smart Cities in the EU du Parlement Européen, un territoire intelligent est un territoire « qui cherche à résoudre les problèmes publics grâce au numérique sur la base de partenariats d'initiative locale et mobilisant de multiples parties prenantes, avec pour objectif de générer un développement ...
La planète sera de plus en plus surpeuplée et ses habitants se concentreront dans les villes. Les technologies produiront davantage de richesses, mais il faudra tenir compte des inégalités et de la durabilité. La population mondiale atteindra 9,8 milliards de personnes en 2050 et se concentrera dans les villes[1].
Ce sera le cas du sud de l'Asie, du golfe Persique (Iran, Oman, Koweït), et des pays bordant la mer Rouge (Égypte, Arabie saoudite, Soudan, Éthiopie, Somalie, Yémen) dès 2050. L'est de la Chine, une partie de l'Asie du Sud et du Brésil devraient également dépasser régulièrement un indice wet bulb de 35 °C d'ici 2070.
Dans le détail, pour la catégorie des villes, Angers détrône Annecy, leader incontesté du classement 2021 des villes où l'on vit le mieux en France.
La ville verte s'inscrit dans une logique de développement durable et de respect de l'urbanisme écologique. L'idée est de faire cohabiter les infrastructures de la ville et la nature et améliorer la qualité de vie des citoyens pour rembourser la "dette écologique".
La smart city peut ainsi aider à fluidifier la circulation, à favoriser l'interconnexion et le développement des transports en commun (incluant le transport à la demande pour les zones rurales ou les départements à faible densité de population), et à mieux gérer le stationnement.
En 2050, deux êtres humains sur trois habiteront dans des villes, soit près de 6 milliards d'urbains. Les villes continueront à s'agrandir pour accueillir plus d'habitants. L'étalement urbain et les déplacements à l'intérieur des villes sont des enjeux importants de la ville de demain.
Singapour arrive en tête du classement Smart City Index 2021, qui recense les villes les plus impliquées dans la technologie, mais aussi les questions écologiques, sanitaires et sociétales. La cité asiatique devance Zurich et Oslo.